Fugue De Mort Paul Celan

Fugue de Mort 1- Présentation Fugue de Mort est un poème écrit par Paul Antschel sous le pseudonyme de Paul Célan en mai 1945, à Bucarest, trois mois après la libération du camp d'Auschwitz. Fugue de Mort est sûrement le plus célèbre poème sur le sujet douloureux de la Shoah. Le poème a probablement été commencé à Czernowitz et achevé à Bucarest, alors que la guerre venait de se terminer. Paul Célan est un poète juif germanophone né en 1920 à Czernowitz, en Ukraine. Il est une figure

célébrés. En 1955, il publie son unique roman Pedro Paramo qui traite de la confusion entre le monde des morts et des vivants. Ce roman qui aura une répercussion mondiale reflète en particulier cette fascination qu’entretiennent les mexicains avec la mort. Curieusement, après ces deux succès il s’éloigne progressivement de l’écriture et travaille pour la télévision.Il finit sa carrière comme directeur éditorial de l’Instituto Indigenista de México (Bureau Affaires Indiennes).Il meurt à México le 8 janvier

démarche entreprise par Aunslender est justement un moyen pour elle, aussi bien en tant que victime qu’écrivain, d’extérioriser sa souffrance face au calvaire subi à cette époque là. Elle écrit à ce propos « Nous juifs demandeurs d’espoir, en attendant la mort, notre Patrie habitait dans les mots de rêves, écrire était notre survie », et elle ajoutait à cela « Quand l’espoir passe par les mots, l’inhumanité recule. » : on perçoit bien à travers ces deux citations d’Aunslender que l’écriture était un remède

victimes sont déshumanisées puisque lors de la Seconde Guerre mondiale, les nazis s’emploient à faire disparaître toute trace de leurs méfaits, ce même en réduisant la matérialité de leurs cadavres. En effet, ils retirent la mort aux Juifs, il n’y a plus de traces de leur mort : pas de tombes, disparition des fossescommunes. Même le mot « cadavre » disparaît du vocabulaire, les morts devenant des « figures ». Les victimes ne sont alors plus des humains mais des contours, des formes extérieures de

nouvelle information dans l’esprit du héros. Les résonnances sont des analepses sur des personnes décédées proches au héros. Dans ces parties, les points des défunts retenus par le héros résonnent dans son esprit. Une citation macabre de Paul Celan tirée de la Fugue de Mort résonne de même : « Lait noir de l’aube… Nous creusons une tombe dans les airs… » La litanie (p241) est aussi un hommage à toutes ces personnes. « Litanie » vient du grec λιτανεύω (litaneuo) signifiant « prier ». Cet hommage est un

l’œuvre dans les deux passages intitulés Echo, qui donnent à entendre la voix intérieure de Magnus, et dans les quatre textes intitulés Résonances, où plusieurs motifs se croisent, notamment les pensées du héros et des bribes du poème « Fugue de mort » de Paul Celan, sur le thème central de la disparition brutale des êtres aimés (dans le poème, celle des victimes de la Shoah). 3) Autre pratique intertextuelle : les citations de rabbins dans le passage intitulé palimpseste p.259. ( palimpseste : parchemin

poète ? À quoi peut servir la poésie ? Telles sont les questions auxquelles tentent de répondre les cinq poètes du corpus : l’auteur romantique qu’est Victor Hugo, le poète communiste que fut Aragon, les trois poètes singuliers que furent au XX° siècle Paul Claudel, Jean Cocteau et Francis Ponge. Pour Victor Hugo dans le poème Fonction du poète, extrait du recueil de 1840 Les rayons et les Ombres, être poète, c’est être solidaire des hommes, et non se retirer loin d’eux pour cultiver son art. Victor

généralement par Leçons de Ténèbres est une œuvre religieuse qui s’appuie sur des extraits de psaumes, des paroles de révolte de Dieu contre son peuple (les impropères) et des hymnes, dans le temps le plus fort de la Passion, entre la célébration de la mort du Christ et celle de sa résurrection. Le rite comporte dans cette période des gestes très particuliers, extinction progressive de toute lumière sauf une, que l’on garde cachée comme une certitude intérieure, silence, attente de l’aube qui, dans la

paradoxes de l’empathie, voire de l’engagement. Dans le couple qu’un accident a séparé plusieurs mois, on voit s’ouvrir un gouffre entre deux expériences en vérité incommunicables, l’expérience de l’accidentée et celle de son compagnon, celle que la mort a traversée et celui qui s’était pensé comme devant faire face. Une incompréhension, une étrangeté presque aussi profonde qu’entre femme européenne et ouvrière du Bangladesh, qu’entre vivants d’ici et morts de là-bas. Irène Bonnaud   3   ©DR

essais continuent à être publiés rencontrant des succès divers auprès du public. Sommaire [masquer]  * 1 Traditions littéraires juives et littérature de l'anéantissement * 1.1 Rupture ou continuité des traditions littéraires juives? * 1.2 Mort du yiddish * 1.3 Culpabilité des survivants * 2 Témoignages pour la Mémoire et pour l'Histoire * 2.1 Journaux intimes d'adolescentes * 2.2 Chroniques et journaux intimes * 2.3 Archives des ghettos * 3 Mémoire des rescapés