Fusillés pour l'exemple

désobéissance et l'indiscipline. Au cours de la guerre, il fait condamner environ 3500 mutins par le conseil de guerre. Parmi eux, environ 1380 sont condamnés aux travaux forcés ou à de lourdes peines de prison et 50 sont exécutés ont été fusillés « pour l'exemple » sans que leur culpabilité soit prouvée ou sans qu'ils soient plus coupables que leurs camarades. Ils ont été condamnés pour délit de « refus d'obéissance, mutilations volontaires, désertion, lâcheté ou mutinerie ». Très rapidement le mécontentement

crevés, éclatés ! On continue, pourtant, les autres, dos plié, en s’attendant à… […]On y est juste... On y est… Une vingtaine à peine… Je vais sauter au fond de la tranchée. Un Prussien y est accroupi, fusil droit. Quand il me voit, il est étranglé […] Il décharge cependant sur moi un coup de fusil et je crois que la balle m'est passée entre les jambes […] Je descends… Il me crie -« Pitié ! Kam'rad. … Klein… Klein. … Famill' ! » Et deux doigts de la maln droite se lèvent devant mon nez. -« Famill'

présentés, les risques du combat engagé, l’ampleur des sacrifices consentis par ceux qui, volontaires, « étaient du côté de la vie » face à une répression impitoyable. Cette répression fit de dizaines de milliers de résistants, des prisonniers, des fusillés, des déportés. Souvenons-nous qu’elle fut l’œuvre de l’Allemagne nazie assistée et relayée par la police et la Milice de Vichy. L’engagement des résistants nous interroge encore aujourd’hui dans un monde où, comme le disait Lucie Aubrac, « le verbe

grands ennemis des combattants sont la pluie et la boue. • La guerre des tranchées est rendue encore plus dure par la guerre des mines (des galeries sont creusées sous les positions ennemies pour y faire exploser une forte charge). B Les « fusillés pour l’exemple » Après l’échec de l’offensive Nivelle sur le Chemin des Dames en juin 1917 (près de 40 000 morts et 90 000 blessés en 3 jours), des mutineries éclatent : 30 000 à 40 000 hommes refusent de monter en ligne. Sur 554 condamnations, 49 exécutions

pénétrants que tu l'es. Ce qui fait que je te plains de tout mon cœur de ne vouloir pas te défaire de tes préjugés. Adario. — Tu as tort, mon cher frère, en tout ce que tu dis, car je ne me suis formé aucune fausse idée de votre religion ni de vos lois. L'exemple de tous les Français en général m'engagera toute ma vie à considérer toutes leurs actions comme indignes de l'homme. Ainsi mes idées sont justes, mes préjugés sont bien fondés, je suis prêt à prouver ce que j'avance. Nous avons parlé de religion

première guerre mondiale ( août 1914- novembre 1918). A. Faivre est un affichiste du XX° siècle et un caricaturiste dans un plusieurs journaux  (L'assiette au beurre, La Baïonnette, Le Figaro). Il est parmi les seuls affichistes français, qui à l'exemple des Anglo-Saxons,utilisent des moyens iconographiques simples sans recours à la représentation académique des formes ou au langage allégorique. Pendant la guerre, l'affiche est l'un des principaux moyens de communication dont disposent les autorités

avons refusé de continuer à attaquer mais pas de défendre. Alors, nos officiers ont été chargés de nous juger. Faucheux a été condamné à passer en conseil de guerre exceptionnel, sans aucun recours possible. La sentence est tombée : il va être fusillé pour l’exemple, demain, avec six de ses camarades, pour son refus de combattre. Il va finir dans la fosse commune des morts honteux, oubliés de l’histoire. Il ne mourra pas au front mais les yeux bandés, à l’aube, agenouillé devant le peloton d’exécution

récupérer le butin d’un truand, dans les lignes ennemies ... - La Marraine de guerre, de Catherine Cuenca, Livre de poche jeunesse. Etienne est un jeune soldat qui connait les tranchées, le corps à corps avec l’ennemi, l’injustice et les fusillés pour l’exemple. Il ne garde le moral que grâce aux courriers qu’il échange avec sa correspondante .. - Frères de guerre, de Catherine Cuenca, Castor Poche. Eugène et son meilleur ami Matthias se font engager en 1914 en se vieillissant sur de faux papiers

médecin-auxiliaire. Il a publié plusieurs recueils de poèmes dont Les Yeux d'Elsa, La Diane Française dans lequel il y a La ballade de celui qui chanta dans les supplices en 1948, il le dédie a Gabriel Péri (1902-1941) qui était un journaliste à L’Humanité fusillé le 15 décembre 1941 au Mont Valérien. Le poème fait référence a un prisonnier français retenu par les allemands pendant la seconde guerre mondiale. Il ne cède pas à révéler des choses aux Allemands, il ne trahi pas son parti : La France. B-

XVIIIème et XIXème siècle. Utilisation d'un timbre, un air ou un fredon (cf : La clef du caveau) Elle est chantée fin 1916, début 1917. Comme la chanson pousse les soldats à la mutinerie, celle-ci est interdite (sinon les soldats sont fusillés : « pour l’exemple »). Une prime et le retour à la vie civile sont promis à qui dénonce l’auteur. Cela n’est jamais fait. Elle reste interdite jusque 1972. Craonne est reconstruite à côté de son site originel et tous les jours, des ossements, des objets