Génocide des Tutsis au Rwanda

identité pre moderne et pre coloniale. JP chretien a travaillé sur la construction de lethnie tutsi , pour comprendre le genocide de 1994. il dit qy a la periode pre coloniale , il y aait des groupes hutu et tutsi : les tutsis etaient des eleveurs , et les hutus les agriculteurs. donc la distinction etait lié au statut social dans la société = identités fluides. les belges ont colonisé le rwanda et ils ont cherché a comprendre ces groupes pour des raisons politiques. donc avant et aprés la colonisation

inspiré l’actuelle constitution post-transition. Le dernier mouvement rebelle ayant déposé les armes en 2009 pour se muter en parti FNL (Forces Nationales de Libération). Aujourd’hui, la cohabitation ethnique semble être possible, le problème Hutu et Tutsi étant relayé au second plan par la recherche d’intérêts personnes et/ou politiques. Il est fréquent, en effet, de voir les membres de même ethnie se déchirer entre eux alors que dans les années passées, l’enfer était l’autre ethnie. Les élections vont

conduisent le président Clinton à donner l’ordre de repli en 1993 et l’ONU fait de même en 1995. La situation est encore plus explosive dans la région des grands lacs et du Congo. Au Rwanda et au Burundi, la surpopulation et les tensions anciennes entre Tutsis et Hutus débouchent, depuis 1993, sur des génocides réciproques et sur la fuite des survivants vers les pays voisins. Au Zaire, les troupes de Laurent Désiré Kabila chassent le maréchal Mobutu du pouvoir en 1997. Le Zaire redevient la République

ont été écartées par la persécution. La réappropriation de soi constitue donc le but premier de tout travail avec les victimes de traumatisme, travail que j’illustrerai ici par des extraits d’entretiens effectués auprès de survivants du génocide des Tutsis du Rwanda. Nous verrons comment le nouage particulier que ces situations instaurent entre l’intrapsychique et l’intersubjectif vient solliciter en chacun de nous, parfois de façon très violente, la composante relationnelle du psychisme. Il nous oblige

prolétaire, ne peuvent qu’attendre les crises humanitaires pour pouvoir bénéficier de la générosité des pays développés. 2003 : Darfour 1992 : Somalie 2010 : Haïti (fait partie des Failed States : il n’y a plus d’Etat / Collapsed State = effondré) Génocide du Rwanda Provinces du Kivu (partie orientale RDC) Fin 2004 : Tsunami (Indonésie) Par ailleurs, le pays doit présenter un intérêt stratégique : 1999 : Kosovo 2001 : Afghanistan Maintien de troupes dans le cadre de l’AFPAK Afghanistan - Pakistan par FIAS

ou une persuasion plus insidieuse sont au menu de tous les conflits Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 196.206.24.127 - 06/01/2012 23h00. © Presses de Sciences Po 100 – Arnaud Mercier 5. Jean-Pierre Chrétien, « Rwanda, la propagande du génocide », dans Reporters sans frontières, Les médias de la haine, Paris, La Découverte, 1995, p. 25. 6. C’est nous qui traduisons. 7. Voir David D. Perlmutter, Photojournalism and Foreign Policy : Icons of Outrage in International Crises, Westport

favorisé les conflits meurtriers : • En Afrique noire, ils prennent la forme de guerres civiles qui rendent nécessaires des interventions extérieures : au Libéria, en Somalie au Soudan où la famine sert à réduire le Sud, au Congo, au Rwanda ( « génocide à la machette » des Tutsis par les Hutus : 800000 à 1 millions de victimes d’Avril à Juillet 1994), au Burundi • En Afghanistan où la guerre se perpétue entre les différentes tribus après le départ des troupes soviétiques en 1988. La multiplication des conflits

ont été écartées par la persécution. La réappropriation de soi constitue donc le but premier de tout travail avec les victimes de traumatisme, travail que j’illustrerai ici par des extraits d’entretiens effectués auprès de survivants du génocide des Tutsis du Rwanda. Nous verrons comment le nouage particulier que ces situations instaurent entre l’intrapsychique et l’intersubjectif vient solliciter en chacun de nous, parfois de façon très violente, la composante relationnelle du psychisme. Il nous oblige

l’exercice du pouvoir en RDC, Journal Officiel Numéro spécial, 38ème année, mai 1997, p.9. 24 Y compris le Rwanda, le Burundi et l’Ouganda, tandis que le gouvernement de Kinshasa recevait l’appui du Zimbabwe, de la Namibie et de l’Angola. Ministère des Droits Humains (RDC), Livre blanc, Numéro spécial, La guerre d’agression en République Démocratique du Congo: Trois ans de massacres et de génocide à huis-clos, Kinshasa, Octobre 2001, pp.5–7. 25 Voir le texte sur http://www.grandslacs.net/doc/2826.pdf

droit humanitaire (le but de ce droit humanitaire est d’éviter des pertes et destructions inutiles), soit au moyen de restrictions pénale internationales avec la création en 1998 de la cour pénale internationale qui a pour but de poursuivre les génocides et crimes contre l’humanité. 2) techniques de prolongation de l’état de paix La paix est assurée après la guerre : les pulsions sont terminées et on revient à la paix. Cela ne suffit pas à prolonger l’état de paix, d’où plusieurs techniques