Gentile da Fabriano

attribution à Charles Picard qui la céda au Louvre en 1893. Entre-temps, le grand historien d’art Adolfo Venturi avait avancé en 1889 le nom de Pisanello qui n’a jamais été contesté depuis cette date. Pisanello, formé en Vénétie dans le sillage de Gentile da Fabriano, mena une carrière de peintre de cour itinérant, travaillant aussi bien pour les princes et les familles régnantes de Mantoue, Milan, Crémone, Ferrare, Rimini, Naples que pour la Papauté. C'est au retour d'un voyage à Rome qu'il s'arrêta à Ferrare

Fiesole près de Florence. Son surnom, qu’il doit à un poète humaniste, est posthume. Il sera un peintre majeur du quattrocento notamment grâce à la décoration du couvent San Marco que lui confie en 1440 Cosme de Médicis. Il est influencé par Gentile da Fabriano qui domine à Florence avec « l’adoration des mages ». Fra Angelico est un peintre exclusivement religieux, et est considéré comme le plus grand peintre Florentin dans les années 1440. Les fresques réalisées par Fra Angelico (et ses collaborateurs)

* Objectifs / attentes * Présentation de la période 2. La Renaissance à Florence : peinture et sculpture I * Débuts du Quattrocento. Sculpture : concours de 1401, Les portes du Baptistère (Donatello et Ghiberti) Peinture : Gentile de Fabriano, Lorenzo Monaco et Masaccio * Milieu du Quattrocento : les peintres de la couleur : Fra Angelico, Domenico Veneziano et Filippo Lippi. 3. La Renaissance à Florence : peinture & sculpture II * Les peintres du dessin : Paolo

fleurs mariales, et donnent l’image d’une «divinité parmi nous» : c’est un renversement radical d’attitude. Ainsi la «Vierge d’humilité»de Simone Martini (Gemäldegalerie de Berlin), celle d’Orcagna (Washington), ou celle, très surprenante, de Gentile da Fabriano (Musée San Matteo de Pise). Autre thème très en vogue à l’époque, celui de la «Vierge de Miséricorde» qui, abrite sous la protection de son manteau bleu-nuit qu’elle ouvre et étend autour d’elle tous les états du monde: rois, prêtres, seigneurs

caractérisez les particularités des œuvres de la Renaissance en comparaison avec les œuvres antérieures (du moyen-âge). Carcatéristiques générales des œuvres du Moyen-Age Caractéristiques des œuvres Renaissance Ex : Retable à l’enfant, Gentile Da Fabriano, XIV siècle (diapo 13). -Couleurs dorées, monochromes -Visages délicats et figés, non réalistes ni expressifs (doigts longs et fins, style gothique caractéristique) -Perspective non respectée, arrière plan artificiel = l'homme dans

peinture. C’est un fondateur dans la mesure où il témoigne d’une volonté d’assembler les références du monde formel gothique et de la modernité. Sainte Anne, la Vierge et l'Enfant, ca. 1424. Il s’agit probablement d’une collaboration avec Masolino da Panicale (1383-1447), dont le travail est plus lourd et plus rigide. Dans sa représentation des volumes, Masaccio s’inspire de Giotto di Bondone* (1266/67-1337) (qui se servait des couleurs pour faire occuper l’espace par les personnages) en utilisant

la première moitié du Quattrocento, la peinture toscane est d’une grande diversité. Chaque artiste participe à cet élan dont les innovations portent la marque encore savante du gothique international ou d’une certaine permanence consacrée : Gentile da Fabriano, Fra Angelico... Le peintre le plus novateur des années 1420 est certainement Masaccio (chapelle Brancacci, Santa Maria del Carmne, Forence) : il met ses personnages en perspective et en volume, comme ses architectures, leur confère une monumentalité

du public. Mais elles ne sont pas propres au Quattrocento qui, 9 dans l'ensemble, respecte les objectifs fixés par l'Eglise dans la peinture religieuse. De plus, elles n'empêchent pas certaines transgressions : l'Adoration des mages de Gentile da Fabriano peinte pour le marchand et humaniste florentin Palla Strozzi ( 1423 ) présente des singes, des chiens et des costumes sophistiqués que le saint archevêque considérait comme superflus. 5. La peinture du Quattrocento ne se limitait pas à la peinture

Masseot (cé) Alberti, Léon Battista (arch, sc) Altdorfer, Albrecht (pt) Amati, Andrea (lut-v) Amati, Antonio (lut-v) Ammanati, Bartolommeo (arch) Andreoli, Giorgio (cé) Androuet du Cerceau, Jacques (arch, déc, gr, éb) Angelico, Fra Giovanni da Fiesole (pt) Avelli, Francesco Xanto (cé) Avernier, Antoine (sc) Bataille, Nicolas (tex) Bellini, Giovanni (pt) Bosch, Hieronymus, en fr. Jérôme (pt) Botticelli, Alessandro di Mariano di Vanni Filippepi, dit Sandro (pt) Boucher, Guillaume (orf)

Celotti se référerait en écrivant finalement : « Questo prezioso conservatissimo rittrato fu acquistato da me in Venezia dal Si[gno]r Comte de Pourtales-Gorgier ricco signore Svizzero abitante in Parigi, e grande amatore di quadri. Avendolo veduto alcuni anni dopo qui in Firenze, dissemi, che il quadretto aveva fatto un grande strepito in Parigi, dove non si aven ancora veduto un quadro di Antonello da Messina (…).[5] ». Celotti étant venu à Florence en mai 1831, la vente du portrait au Comte réalisée