Georges de Scudéry

C'est peut-être la première ébauche du texte définitif. Comme il est aussi l’imprimeur de la première édition des Maximes du Duc de La Rochefoucauld, l'attribution de l'œuvre fait aussitôt polémique. Ainsi, bien avant la parution, Madame de Scudéry persifle que Monsieur de La Rochefoucauld et Madame de Lafayette préparent une histoire ensemble. Pour preuve de ses dires, il est bien connu que La Rochefoucauld comme Madame de La Fayette fréquentent à l’hôtel de Nevers le salon des Plessis

femmes de classe noble et aristocratique, comme Marie de Medici et Marguerite de Valois. Par 1620s, les rassemblements les plus célèbres étaient au Hôtel De Rambouillet par Madame De Rambouillet et le salon rival qui a recueilli autour Madeleine de Scudéry. Bien que "salons" aujourd'hui fréquemment appelés, le mot salon le premier apparaît en français en 1664 (du mot italien sala, indiquaient le grand hall de réception des manoirs italiens). Rassemblements littéraires avant que ceci aient été souvent

D’autres auteurs, moins connus aujourd’hui, eurent une grande fortune dans ce genre, considéré comme l’un des plus nobles. Comme Thomas Corneille ou Robert Garnier. D’autres nous sont plus connus, mais surtout par leur véritable absence de talent : Scudéry, Pradon.. La tragédie française Bien que le protestant Théodore de Bèze ait écrit en 1550 la première tragédie originale française(Abraham sacrifiant), la tragédie moderne naît en France en 1552, avec la Cléopâtre captive d'Étienne Jodelle. Sur

des épopées et enfin, c’est le lieu de l’épilogue. La « querelle du Cid » En 1636, Corneille fait jouer Le Cid. La pièce remporte un énorme succès. Richelieu protège Corneille, et le fait anoblir par le roi en 1637. Cependant, Jean Mairet et Georges de Scudéry, deux dramaturges vont attaquer Corneille, en l’accusant de ne pas respecter les règles du théâtre classique, entre autres la règle des trois unités, règle instaurée en 1630 à la demande de Richelieu. Ils l’accusent également de poignarder dans

de l’ordonnance de l’Archevêque de Paris Hardouin de Péréfixe, citéinfra. 6  Cf. Premier Placet présenté au roi et Second Placet  présenté au roi,in Molière, Œuvres Compl(...) 7  B. A. Sieur de Rochemont, Observations sur... Le festin de Pierre,in Georges Mongrédien,Recueil (...) 5Ce conflit consiste d’abord à dénoncer les pratiques dissimulatrices et mensongères de l’autre camp, en identifiant l’ennemi à travers, derrière et contre la représentation publique qu’il entend explicitement donner de lui-même

fictionnel de l'oeuvre, alors que le classicisme voudra au contraire effacer de son mieux les marques de la fiction pour produire une illusion de réalité aussi convaincante que possible. Corneille a au moins deux prédecesseurs connus, Gougenot et Georges de Scudéry, qui firent jouer presque en même temps (1631-1632) deux pièces portant le même titre, La Comédie des comédiens, alors que Rotrou reprendra le même principe dans son Véritable Saint-Genest, en poursuivant la réflexion dans le sens du merveilleux

(1816) de Benjamin Constant, La Vie d’Henry Brulard (1836) de Stendhal, Histoire de ma vie de George Sand. Après la découverte de l’inconscient par Sigmund Freud, le XXe siècle exhibera l’individu sans aucune pudeur : Les Vrilles de la vigne (1908) et Sido (1930) de Colette, les Mémoires d’Hadrien (1951) de Marguerite Yourcenar, Les Mots (1964) de Jean-Paul Sartre, W ou le Souvenir d’enfance (1975) de Georges Perec, Enfance (1983) de Nathalie Sarraute... Les enjeux de l’autobiographie Le destinataire

l’émergence des premiers genres de notre littérature. Une idée forte qui est une division d’organisation de la société en trois ordres, qui est une conception définie par un des grands historiens médiévistes, spécialiste du Moyen Age du 20ème siècle, Georges Duby, qui a intitulé un de ses ouvrages le plus célèbre, Les trois ordres imaginaires du féodalisme, qui considère que cette société médiévale est réparti en trois catégories de personnes : - Les oratores (orateur = quelqu’un qui parle, orare

qui ont les destins féminins les plus riches : Catherine de Médicis, Élisabeth d'Angleterre, Isabelle la Catholique. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les femmes continuent de briller intellectuellement : Mlle de Gournay, Mme de Rambouillet, Mlle de Scudéry, Mme de Sévigné (XVIIe siècle) ; Mme Geoffrin, Mme du Deffand, Mlle de Lespinasse, Mme d’Épinay, Mme de Tencin (XVIIIe siècle). De grands auteurs féminins les défendent, comme Charles Perrault, La Bruyère, et surtout Poullain de La Barre, ouvertement

cette folie je vous laisse à juger si vous deviez rien attendre de moi, qui fut ni régulier, ni achevé. Je n’avais aussi jusqu’à ce dernier ouvrage, travaillé que pour satisfaire à mon extravagance, et non pour acquérir la gloire. » 3. Georges et Madeleine de Scudéry (1607-1701) « Mais entre toutes les règles qu’il faut observer en la composition de ces ouvrages, celle de la vraisemblance est sans doute la plus nécessaire. Elle est comme la pierre fondamentale de ce bâtiment, et ce n’est que sur elle