Gichin Funakoshi

développé l’Okinawa-te ou encore le Tode, art martial dont se servaient les habitants de l’île pour répondre face à l’occupation japonaise de l’époque. 2) Origine du mot Karate C’est Gichin Funakoshi qui introduit en premier le mot Karate au Japon. Il faut savoir que Karate est le mot qu’a employé Funakoshi quand il est arrivé au Japon pour faire connaître l’Okinawa-te. Karate est composé de deux kanji : « Kara », qui signifie chinois et « te » la main. ( autrement dit, la main chinoise) Dans

armes kobudo (armes traditionnelles d’Okinawa tirées en général outils agraires). Dernier détails sur cette fédération : l’emblème est le même que celui du shotokan d’origine. Un tigre dans un cercle peint par un ami artiste japonais réputé de Gichin Funakoshi (le père du shotokan et son 1er senseï) : dessin nommé tora no maki (rouleau de tigre) qui est dans la tradition japonaise, le document écrit officiel d’un art ou d’un système. Ambassadeur du style shotokan, qu’il a toujours voulu plus près

minimiser l’influence chinoise), ont pu altérer la réalité historique, ce qui résultat d’une multitude de récit, chacun contenant une plus ou moins grande part de vérité. Néanmoins 2 auteurs se dégagent de par la crédibilité de leurs investigations : Gichin Funakoshi et Kenji Tokitsu. Le karaté, après avoir été fondé puis importé de Chine, s’est tout d’abord développé sur l’île d’Okinawa. L’interdiction aux habitants de porter des armes pour éviter toute révolte contre l’envahisseur Japonais, ainsi que

sont partis étudier un art puis, de retour, l'ont adapté. Deux grands courants sont apparus. Du fait que la pratique de cet art était interdite par l'occupant japonais, les cours avaient lieu en secret, de nuit dans des jardins fermés. C'est Maître Funakoshi qui introduisit le karaté sur l'archipel nippon en réalisant une démonstration devant l'empereur du Japon. Il est considéré aujourd'hui comme le père du karaté moderne.. 4- L’ETHIQUE DU KARATE Le karaté-do est un art martial noble. Ceux qui s'enorgueillissent

Les 20 préceptes laissés par Maître Gichin Funakoshi 1- Karatedo wa rei ni hajimari, rei ni owaru koto wo wasuru na. N'oublie pas que le karaté commence dans le respect et finit dans le respect. 2- Karate ni sente nashi Pas de première attaque en karaté. 3- Karate wa gi no tasuke Le karaté est l'instrument de la justice. 4- Mazu jiko wo shire, shikashite ta wo shire Connais-toi d'abord toi-même, puis connais les autres. 5- Gijutsu yori shinjutsu L'esprit plus que la technique. 6-

trois années à unir l'Allemagne et en faire un empire. Le jeune Masutatsu Ōyama est un garçon turbulent. À 14 ans, son père l'envoie au Japon, dans une école militaire de Yamanashi. À Tokyo, il suit l'enseignement des plus grands, parmi lesquels Funakoshi Gichin. Nidan (ceinture noire 2e dan) en deux ans, il aurait remporté en 1947 le premier « All Japan Tournament » réunissant tous les styles de karaté-do. À 20 ans, il passe avec succès son 4e dan de karaté. Il pratique le Judo à l'académie militaire

délimité collégialement). Toutes les écoles ne décernent pas le même nombre de dan maximum. Par exemple, l'école Shotokan estime que le 5e dan est le dernier qui puisse être atteint (selon Tutsomu Ohshima Sensei, qui a reçu son 5e dan des mains de Gichin Funakoshi Sensei avant la mort de ce dernier). La succession de couleurs en Belgique et en France est généralement : blanc, jaune, orange, vert, bleu et enfin marron. Le marron correspondant au 1er kyū et le blanc au 10e ou parfois directement au 6e kyū

art de combat connut alors un prodigieux développement. Maître Gishin Funakoshi (1868-1957) est considéré comme le vrai père du karaté moderne, tel que nous le connaissons aujourd'hui. Il appela sa technique de combat "SHOTOKAN RYU KARATE DO". Certains maîtres continuèrent d'enseigner une forme plus traditionnelle et plus proche de l'Okinawa-te, alors que d'autres apportèrent leur propre technique à celle de Maître Funakoshi. C'est ainsi que naquirent des styles tels que le Shito-ryu de Maître Chojun

(1868), le port d'armes fut interdit et la pratique des arts martiaux déclina. Cependant, le jûjutsu, transformé en un sport, le «jûdô», connut un développement de grande envergure. C'est dans ce contexte que le karaté s'imposa au Japon. L'Okinawaien Gichin Funakoshi6 - qui sera souvent appelé par la suite «père du karaté moderne» - fut très attiré par la culture traditionnelle japonaise qu'il étudia intensément, approfondissant la signification du budô, notamment au cours de ses relations avec Jigoro

Chine, montrant ainsi leur « japonisation » aux autorités mais également afin de faciliter la propagation du karaté au Japon. 9 Karaté Funakoshi Gichin (1868-1957). Source http://www.karate-do.be/gichinfunakoshi.php Malgré l’existence de grands maîtres avant lui, celui qui est connu comme le « père » du karaté moderne est le maître Funakoshi Gichin (1868-1957). Il aura suivi l’enseignement des deux styles les plus importants d’Okinawa à l’époque : le shôrei ryû et le shôrin ryû . Inviter par