Gilles Fouquet

La Fontaine fait la connaissance de Fouquet pour rentrer dans le cercle de grands écrivains.  Vers cette époque, un événement d'importance modifie la situation intellectuelle et littéraire : lettrés puissant surintendant des Finances, Nicolas Fouquet, se sent en passe d'atteindre à la succession de Mazarin et à la fonction de Premier ministre. Il s'organise, non sans intention de propagande, une cour d'écrivains.  La Fontaine est mis en rapport avec le nouveau mécène. Il reçoit de lui une pension

pour moi. Dans mes lettres, je raconte tous les évènements qui se déroulent à la Cour, à la ville et parfois à la campagne. Mes amis et moi avons soutenu le surintendant des Finances et le généreux mécène de quelques artistes c’est à dire Nicolas Fouquet malgré le fait que le Roi et Colbert le détestent et veuillent le faire envoyer en prison. Durant mon troisième séjour à Grignan, je soigne ma fille mais je tombe malade à mon tour. Je meurs finalement de la petite vérole six jours plus tard en avril

document, Louis XIV explique a sa mère l'arrestation de son surintendant, Nicolas Fouquet, le 5 septembre 1661. Nicolas Fouquet, procureur général au parlement de Paris et surintendant des Finances de Louis XIV, espéré un jour prendre la place de Mazarin, qui avait obtenu la charge du gouvernement. Seulement, a la mort de Mazarin, Louis XIV décide de ne pas déléguer à autrui la direction du pays et d'en priver Fouquet en conséquence. Au même moment, le roi fait travailler à ses côtés un nouveau fonctionnaire:

Plan de l’expo : l’arrestation de Fouquet INTRO : « jamais dissipateur des finances royales, écrivit Voltaire, ne fut plus nobles et plus généreux que ce surintendant .jamais homme en place n’eut plus d’amis personnels, et jamais homme persécuté ne fut mieux servi dans son malheur. Son nom est parfois orthographié avec un c (Foucquet). qui mena sous le règne de Louis XIV une politique de rétablissement des finances publiques, il ambitionnait de devenir principal ministre à la suite de son maître

Nicolas Boileau est un poète, écrivain et critique français. Il est né à Paris en 1636, dans une famille bourgeoise. Il effectue des études de théologie et de droit mais n’accroche pas dans ces domaines. Il commence alors à écrire et grâce à son frère, Gilles Boileau, il est introduit dans des cercles mondains et distingués ; il se lie rapidement avec Furetière, Racine, La Fontaine, Molière. Il s’illustre d’abord dans le genre satirique ; les premiers écrits importants de Boileau sont les «Satires » (1660–1668)

la Champagne, le Languedoc … les commandes individuelles et collectives suscitent la création. Après un prologue illustré par une somptueuse tapisserie datant du règne de Charles VII (1422- 1461), et ou l’on découvre un autoportrait de Jean Fouquet (~1415- 1481), on retrouve également le tombeau des enfants de Charles VII, les tableaux de Jean Hey qui nous présente les Boubon, ou encore les princes de la France du sud avec une notre Dame de Grâce. Voir aussi les sculptures d’Andrea Della

rencontrer Jeanne d'Arc, Charles n'est qu'un roitelet. Ce portrait le montre clairement comme quelqu'un de taciturne et hésitant. De nombreuses rumeurs font de lui un enfant bâtard dont la légitimité n'est pas assurée. Portrait de Charles VII, par Jean FOUQUET (Musée du Louvre, Paris) Le parcours de Jeanne d'Arc La rencontre du dauphin à Chinon Arrivée à Chinon, Jeanne se rend à la grande salle du château. Elle n'avait encore jamais vu le roi, et pourtant l'anecdote raconte qu'elle le reconnaît, caché

- Après avoir suivi, sans vraiment s'y intéresser, des études de théologie il s'installe à Paris, où il fait la connaissance de Nicolas Fouquet - alors surintendant des Finances de Louis XIV - qui le prend sous sa protection et lui accorde une pension . - La Fontaine

hautement symbolique. En plus de cela, il décide d'écarter du gouvernement les princes du sang, les ducs et pairs (traditionnellement associés au pouvoir) et même sa mère Anne d'Autriche. Il finira par se débarrasser du surintendant des finances, Nicolas Fouquet, car avec la magnificence de ces fêtes au château de Vaux-le-Vicomte (perle de Le Vaux, Lenôtre etc.) il faisait de l'ombre à l'autorité royale - une des explications retenues par les historiens. La lecture des mémoires de Louis XIV à l'intention

Clymène vers 1659, et un poème: Adonis qu'il offrit à Nicolas Fouquet, alors surintendant des finances. Il entre à cette époque au service de Fouquet. Il lui dédie «le Songe de Vaux», ainsi qu'une trentaine de poèmes prévus par contrat. Au moment de la chute de Fouquet, La Fontaine reste son plus fidèle défenseur. Il écrit à cette occasion «l'ode au roi» et surtout l'admirable «Élégie aux nymphes de Vaux». Cette fidélité à Fouquet lui valut rapidement la haine de Colbert, puis celle de Louis XIV