Giorgio Agamben

ainsi le droit, la mécanique ou même la politique présentent une définition très variable de ce terme de dispositif. Mais Giorgio Agamben s’attache ici au terme de dispositif, entendu par le philosophe Michel Foucault, et précise que si la terminologie est importante en philosophie, il faut parfois s’attacher davantage au concept même, qu’à une définition rigide. Ainsi, Agamben nous plonge dans cette notion, et nous trace une voie balisée par Jean Hyppolite, Michel Foucault et même en parallèle par

domestique, devenu peupler d’objets et de fonctions d’un nouveau genre, ont laissé place à la passivité de l’être humain face à cet envahissement de produits et de gadgets. Ces dispositifs qui se sont immiscés dans notre quotidien sont définis par Agamben comme « une médiation entre l’homme et son milieu. Cette médiation implique pour l’homme l’évanouissement de son rapport immédiat avec le milieu, et une scission en lui-même »[2], ce qui implique que l’émergence de ces dispositifs technologiques conduit

humain comme élément à part entière. Le corps nu soulève plusieurs questionnements et interprétations philosophiques qui perdure et évolue encore de nos jours. Certains philosophes contemporains on étudiés ce thème : comme Giorgio Agamben et Rosalind Krauss . Giorgio Agamben se consacre essentiellement à l’étude du corps idéal d’un point de vue biblique dans un extrait de l'ouvrage « nudité » paru en 2009 tandis que RK l’observe à travers la photographie pour traduire « l’informe » dans « corpus

auquel le monde de l’art a contribué, est un véritable processus de muséification. Dans son essai Eloge de la Profanation Giorgio Agamben présente le Musée comme l'héritier du temple à l’âge capitalistique. « Le musée ne désigne pas ici un lieu ou un espace physiquement déterminé, mais la dimension séparée où est transféré ce qui a cessé d'être perçu comme vrai et décisif »[6]. Agamben écrit que dans le monde romain, la consécration représentait la sortie des choses de la sphère du droit humain. Ce qui

Do Next ?, 2011 : http://previeux.net/html/videos/Next.html) qui recense avec humour les gestes brevetés auprès de l’agence américaine USPTO : des gestes associés à des machines tactiles qui n’existent pas encore. Exhibés comme pure médialité (Giorgio Agamben), ces gestes apparaissent alors pour ce qu’ils sont : les traces contemporaines d’une instrumentation technologique défaite de son identité visuelle. Déconnectés de l’image qu’ils sont censés manipuler, ils radicalisent alors cette distance à

tout cela n'est peut-être que la réponse la plus tardive à cette possibilité d'erreur intrinsèque à la vie. » (« La vie : l'expérience et la science », Dits et Écrits, Paris,Gallimard, 1994) Influencé par : Nietzsche, Saussure A influencé : Giorgio Agamben, Toni Negri, Judith Butler, Nancy Fraser etc.

comporte ses travaux L'Expérience intérieure, Le Coupable et Sur Nietzsche. Après la guerre il compose La Part maudite, et fonde l'influente revue Critique. Sa conception très particulière de la « souveraineté » a été discutée par Jacques Derrida, Giorgio Agamben, Jean-Luc Nancy et d'autres. Georges Bataille estimant que le surréalisme, sous la houlette d’André Breton, restait bien trop hégélien et trahissait le réel « dans son immédiateté pour un surréel rêvé sur la base d’une élévation d’esprit[] » avait

empruntons à Michel Foucault (« les mots et les choses - livre» et à Giorgio Agamben (« qu’est-ce qu’un dispositif  - livre») | Le dispositif est un réseau – l’œuvre n’est pas seulement un objet, c’est également de cet objet un ensemble de réseaux qui se tisses avec éventuellement des émetteurs – récepteurs mais l’émetteur n’est pas forcement au centre de l’objet. L’émetteur peut être le lecteur Le réseau, le dispositif chez Agamben et Foucault, c’est une relation qui croise à la fois du savoir

l’autonomie et l’industrie culturelle chez Adorno &Horkheimer, le nomade chez Ernst Jünger et Zygmunt Baumann et le réenchentement du monde chez Bernard Stiegler. En ce qui concerne les études politiques je me suis concentré sur : Hanna Arendt, Giorgio Agamben et Chantal Mouffe, les études psychanalytiques : Lacan, Deleuze & Guattari, Julia Kristeva, Hélène Cisoux et Bracha Ettinger et les études sur les courents de pensé postcoloniale : Victor Segalen, Homi K Bhabha, Gayatri Chakravorty Spivak, Francois

cesse d'exister que lorsqu'il renonce à donner des ordres. C'est ce qui est arrivé en Allemagne au moment de la chute du mur et en Italie après le 8 septembre 1943 : l'obéissance n'avait pas cessé, c'est le commandement qui avait disparu. Giorgio Agamben, Qu'est-ce que le Commandement, p. 23 voilà qui redonne courage et confiance : “La création littéraire se refuse à moi. D’où mon plan d’enquêtes autobiographiques. Non biographie, mais recherche et découverte d’éléments aussi réduits que