Giton Et Phédon De La Bruyère

e portrait (Jean de La Bruyère) Giton a le teint frais, le visage plein et les joues pendantes, l’oeil fixe et assuré, les épaules larges, l’estomac haut, la démarche ferme et délibérée. Il parle avec confiance ; il fait répéter celui qui l’entretient, et il ne goûte que médiocrement tout ce qu’il lui dit. Il déploie un ample mouchoir et se mouche avec grand bruit ; il crache fort loin, et il éternue fort haut. Il dort le jour, il dort la nuit, et profondément ; il ronfle en compagnie. Il occupe

description satirique : charge de certains trais. Ils sont opposés et péjoratifs. Le portrait de Giton est la caricature du riche, fort et excentrique. Il y a plusieurs hyperboles : " il emploie une ample mouchoir ", (...). Le portrait de Phédon est le portrait du pauvre, d'un homme réservé, intelligent et maladroit, mais qui ne sait pas se mettre en valeur. Les 2 portraits s'opposent et c'est comme ceci que la bruyère nous dépeint la société du 18 eme siècle et c'est fort malheureux pour les gens qui sont

voyage, la nostalgie II. Les lieux Joachim du Bellay, Sonnet 150 I. Les courtisant II. La satire de la cour Jean de La Fontaine, « La mort et le bucheron » I. L’arrivée surprenante de la mort II. La misère préférable à la mort ? La Bruyère, « Giton » et « Phédon » I. Similitude des textes ? II. Les éléments du portrait III. Une argumentation implicite Victor Hugo, « discours sur la misère » I. Prise à témoin des députés II. Le rôle des exemples Charles Baudelaire,  « Le joujou du pauvre »

interpréter un texte ? Grande question de Rabelais qu’on ne cesse de se poser. Texte réinterprété au fil de l’histoire. Texte en rapport avec nous ! Critique Laurent Barthes, « La vie de Rencé ». Contre sens. Les textes survivent. La bruyère : Perspective satirique, « Les caractères » 1687, deuxième moitié du XVIIème Première édition « des caractères », 1687, critique de la société On le classe parmi les grand moraliste (La satire) on parle aussi d’un moraliste. Autre moraliste :

ECAM Les Caractères, La Bruyère : fiche de lecture ECAM Les Caractères, La Bruyère : fiche de lecture ECAM Les Caractères, La Bruyère : fiche de lecture Les Caractères, LaBruyère : fiche de lecture Voici le résumé et une analyse des livres V àX des Caractères (16 88) de Jean de la Bruyère , au programme du bac de français avec le

toujours le même ? Lecture cursive de trois Pensées de Pascal Objets d’étude : La maxime – la question oratoire – la brièveté Séance 7 Ecriture d’une maxime d’aujourd’hui Séance 8 : Un portrait est-il gravé dans le marbre ? Etude des Caractères : Giton et Phédon, « Des biens de fortune » rq 83 ; Iphis, « De la mode » rq 14 Œuvre complémentaire : Louis XIV peint par Hyacinthe Rigaud – l’argumentation en peinture Objets d’étude : l’éloge et le blâme - l’accumulation - la « pointe » Séance 9 Ecriture d’un

Ulysse Escaravage 12 Novembre 2021 Les Caractères, recueil de seize livres rédigé en 1688 par l'ex-précepteur du duc de Bourbon Jean de La Bruyère, saisissent ses lecteurs dès leur publication par leur finesse d’observation, leur critique tantôt cynique, tantôt virulente, tantôt optimiste, toujours douloureusement juste du fonctionnement de la société française et des moeurs de son peuple. Parmi ses thèmes récurrents est celui du theatrum mundi

Une société passionnée au divertissement: Les Caracteres, La Bruyere decrit une societe dans laquelle les divertissements sont omnipresents, que l’on pense auxfetespar exemple, d’ailleurs les comediens du temps, Mondori et Floridor, sont convoques (IX,(VIII, 4), au theatre, celui de Racine (VIII, 42) 50), a la musique de Lully (VIII, 42). On trouve aussi, ici et la, des references a des parades militaires ou encore «un concert», «beau salut», «prestige de la Foire» (voir le portrait du «spectateur

apparaître sur une copie. [Introduction] [Présentation du contexte et de l’œuvre] Au XVIIème siècle, les moralistes se donnent pour objectif de réformer les individus en leur donnant des exemples de vertus à imiter ou des contre-exemples à fuir. La Bruyère, dans Les Caractères, dresse des portraits variés de ses contemporains, ainsi que du monde de la cour dans lesquels ils évoluent. En effet, ce monde est codifié et la vie de la cour obéit à de nombreux rituels auxquels les courtisans se plient

révolution » (= rien ne peut être pareil).Hugo = témoin de la colère de l’homme. Ne souhaite pas la révolte mais a conscience que la colère est légitime.CCL : différence avec La Bruyère = deux types sociaux (Giton/Phédon) figés dans des portraits statiques mais pas de leçon morale une leçon politique. La Bruyère condamne les passions qui amènent au désordre de l’ordre naturel. Hugo considère que les classes sociales sont liées à un ordre fabriqué par l’homme et donc modifiable par lui-même (action