Glaïeul

un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine, Tranquille. Il a deux trous rouges

contraste avec la chaleur de la nature, un tel contraste commence à annoncer la mort du soldat, en le définissant par opposition à la nature symbole de vie. La présence de la mort « la nuque baignant dans le frais cresson bleu » les glaieuls = fleur des morts l'étrange régularité du vers 12 + la négation qui suggère une attitude anormale le rejet du terme tranquille qui accentué jusqu'à en devenir inquiétant. Le dernier vers = pointe du poète qui annonce bien la

petit val qui mousse de rayons.

 Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
 Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
 Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, 
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

 Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
 Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
 Nature, berce-le chaudement : il a froid.
 
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; 
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
 Tranquille. Il a deux trous

lumière avant de traiter la mort du soldat. I)Un cadre idyllique a)Une nature riche et luxuriante Champs lexical de la nature : « verdure », « rivière », « herbes, montagne », « frais cresson bleu », « l'herbe », « son lit vert », « les glaïeuls », « les parfums » b)Une forte luminosité Champs lexical de la lumière : « Le soleil », « Luit », « mousse de rayons », « la lumière » Métaphore des rayons de soleil : « la lumière pleut » Métaphore reflet de la lumière sur l'eau : « les

T'inquiète pas, comme dit le proverbe chinois( ou autre je sais pas), les années sont faites pour se remplir de vie et pas le contraire. Et puis,lus on vieillit, plus on est sage.Je disais ça juste pour ton consoler. Mais allez:JOYEUX ANNIVERSAIRE,pépé glaïeul!!!!!*Ou sinon:Je sais que tu attendait MA carte depuis un an. Je sais aussi que c'est à chaque fois MA carte, que tu préfères. Et maintenant que tu l'a reçue, tu a déchiqueté l'emballage comme un babouin qui a mal aux fesses pour lire MA carte. Alors

C'est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme  Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine Tranquille. Il a deux trous rouges

du lac, dans le triangle du feu, de la terre et de l'air.  
 " Ecoute ! - Ecoute ! - Mon père bat l'eau coassante d'une branche d'aulne verte, et mes sœurs caressent de leurs bras d'écume les fraîches îles d'herbes, de nénuphars et de glaïeuls, ou se moquent du saule caduc et barbu qui pêche à la ligne ! " * Sa chanson murmurée, elle me supplia de recevoir son anneau à mon doigt pour être l'époux d'une Ondine, et de visiter avec elle son palais pour être le roi

Le verbe « dors » est répété plusieurs fois. Contraste entre la lumière et le soldat qui est pâle : Il est comparé à un enfant malade. III. La mort omniprésente - Beaucoup de mots ont références a la mort : « trou » peut être une tombe, « les glaïeuls » fleurs que l’ont dépose sur une tombe. - « la nuque baignant » signifie dans le sang car « le frais cresson bleu » ne peut être fait qu’avec le vert de l’herbe et le rouge du sang. - Il n’y a plus de signe de vie pour le soldat, il ne bouge plus

soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa

vers 3 et au vers 13 par le soleil et dont la luminosité est reprise au vers 4 « mousse de rayons » et vers 8 « lumière qui pleut » : métaphore qui donne une matérialité a la lumière. Métaphore (figure de style). Nature très colorée : vers 9 « les glaïeuls », couleur assez intense. Personnification de la rivière qui « chante » vers 1, animation. « Parfum » vers 12, impression de bien-être et de bonheur ; impression de fraicheur, vers 6 « et la nuque baignant dans le frais cresson bleu ». Dans les