Glaïeul

intact. Comme si le jeune soldat avait été tué par erreur, alors que le monde était paisible et heureux. L’apparence heureux du soldat dénonce elle-même la guerre : ce dernier a été tué alors qu’il semblait heureux : 2/4//2/4 «  Les pieds/dans les glaïeuls,//il dort. Souriant comme 3/3//2/4 Sourirait/ un enfant// mala/de, il fait un somme. » Le rythme du vers 9 est régulier. Seul l’adjectif « malade » est un contrepoint à l’impression de bonheur. La guerre vient installer le chaos là où régnait

Claire et Solange, Acte I, scène 1. " Solange, à genou et très humble : Je désire que Madame soit belle. Claire, elle s'arrange dans la glace : Vous me détestez, n'est-ce pas ? Vous m'écrasez sous vos prévenances , sous votre humilité, sous les glaïeuls et le réséda. " Extrait de la pièce de Théâtre de Jean Genet, Les Bonnes, Acte I, scène 1, créée en 1947. Je trouve que cette image est intéressante et correspond parfaitement à l'extrait (ci-dessus), car sur l'image on peut apercevoir

marché aux fleurs situé à l'ouest de la ville, des centaines de producteurs et acheteurs se regroupent. Les exploitants pour la plupart équipés de serres, cultivent une riche diversité de fleurs coupées comme des roses, iris, œillets, strelitzias, glaïeuls, gerberas, anémones, chrysanthèmes, tulipes. Ici encore la production est vendue dans toute l'Europe. La ville d’Hyères s’est développée sur les hauteurs afin de dominer la plage. Ainsi ses somptueux monuments comme la Collégiale St Paul, le vieux

un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine, Tranquille. Il a deux trous rouges

un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine Tranquille. Il a deux trous rouges

un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine Tranquille. Il a deux trous rouges

ainsi que tout le cortège des espèces forestières. Beaucoup d’oiseaux, de petits mammifères et d’insectes se nourrissent et se reproduisent. Parmi les espèces protégées en extinction nous retrouvons : le chabot (poisson), le sabot de Venus et le glaïeul imbriqué (végétaux), tétras lyre (petit coq de Bruyère), la Rosalie des Alpes (insecte), l’azuré de la sanguisorbe (papillon) et les chauves-souris. DEMOGRAPHIE L’évolution de la population Année 1793 1856 1901 1962 2013 # habitants 1518

poétique traditionnelle, le blason. Contrairement à la tradition (qui consiste à célébrer une seule partie du corps), André Breton célèbre toutes les parties du corps de la femme allant même jusqu'aux parties les plus intimes « ma femme au sexe de glaïeul ». La célébration de la femme est donc totale, la description semble former le mouvement du regard qui descend, remonte et se concentre sur un point, les yeux : -vers 1 à 4 : moitié supérieure du corps -vers 5 à 14 : focalisation sur le visage

C'est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme  Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine Tranquille. Il a deux trous rouges

révèle l’atmosphère confuse dans laquelle les personnages baignent : une haine sourde se fait ressentir derrière cette apparence de bienveillance et de soin, d’où l’énumération « Vous m’écrasez sous vos prévenances, sous votre humilité, sous les glaïeuls et le réséda ». Les didascalies marquent aussi les différentes émotions de Madame, jouée par Claire : la confession (« Elle se lève et d’un ton plus bas »), puis le narcissisme (« Elle se mire encore. ») : « Je serai belle. Plus que vous ne le