Goffman Stigmate Handicap

dans toutes les interactions sociales (conversation etc.). Le théâtre se saisit de la vie mais la vie se saisit aussi du théâtre. On joue toujours un rôle. Textes à lire : 1) Théâtre et société, élément d’approche : 1 ou 2 séances Ervin Goffman et jean Duvignaud. 2) Théâtre et politique : - spectacle et spectateur (guy debord+ extrait de Jacques rancières) * théâtrocratie (comment le théâtre vient participer à un phénomène démocratique) = (texte de Georges Balandier … tiré du livre

B. ORGANINI APPROCHE SOCIOLOGIQUE DU HANDICAP ILA CONSTRUCTION DES CATEGORIES EN SCIENCES SOCIALES : 1- Définition : La connaissance valide : une vision désacralisée, plus relative, plus humble de la Vérité Scientifique. La démarche de connaissance est d'abord et surtout une polémique contre l'erreur, un effort pour soumettre les vérités approchées de la science et des méthodes qu'elle utilise à une rectification méthodique et permanente. 2- Les trois temps de la démarche de connaissance

dont ils sont perçus à la théorie du “ stigmate ” énoncée par Goffman. Selon Goffman, il existe 3 types de stigmates que sont les monstruosités du corps, les tares du caractère ainsi que les stigmates tribaux. L’un des stigmates que Goffman soulève est celui se rapportant à l’appartenance réelle ou supposée d’un individu à une ethnie, qu’il nomme ainsi les “stigmates tribaux”. Pour Goffman le stigmate sert “ à désigner un attribut qui jette

naît pas handicapé on le devient par le regard des autres et les pesanteurs sociales ». Marcel NUSS Nous nous sommes intéressées à la notion de handicap qui est un concept qui paraît simple et à la fois compliqué. A ce propos, être handicapé c'est gommer la personne en soi, sa part d’humanité par contre avoir un handicap c'est être porteur d'une différence plus ou moins difficile à vivre au quotidien. Marcel Nuss développe cette idée qu'il ne faut pas restreindre la personne à son handicap mais lui

définir les normes théoriques qui articulent les notions de déficience, d'incapacité et de handicap. L'OMS cite : -"La déficience est une perturbation des structures ou fonctions anatomique, physiologique ou psychologique de l'organisme, - "L'incapacité affecte la personne par une limitation des possibilités fonctionnelles ou des performances et des restrictions d'activités qui en résultent, - "Le handicap est le désavantage qui résulte de la différence entre ce que la société attend de l'individu

particuliers, comme Erving Goffman. 223. Erving Goffman et la stigmatisation de la déviance Pour Goffman, une déviance reconnue comme telles suppose un processus de désignation ou de stigmatisation, comme chez Becker, même si Goffman s’intéresse plus aux conséquences sur les identités des individus et aux stratégies de présentation de soi dans les interactions normaux/stigmatisés. La déviance est un rôle endossé par celui qui est victime de la stigmatisation des autres. Dans Stigmates, il définit comme

entraine. C. La gestion du stigmate Un stigmate est une trace, une marque, une maladie laide ou honteuse. Une partie des malades chroniques font l'objet d'une stigmatisation. Une stigmatisation est un désaccord social de caractéristiques ou de croyances personnelles qui sont perçu comme allant à l'encontre des normes culturelles. On peut aussi inclure certains handicaps, les homosexuels, les noirs, les arabes ect … Goffman a étudié, la façon dont le stigmate est géré par les personnes qui

déviant est alors considéré comme un hors la loi, voire un criminel.La déviance informelle traduit une transgression de normes informelles (les attentes sociales, morales et éthiques). 2) Déviance subie/choisieLa déviance subie relève d’un état. Les handicapés sont pointés du doigt à cause de leur état.La déviance choisie relève d’une stratégie, d’un calcul, d’une volonté. Le tatouage traduit un désir d’originalité. 3) Les frontières floues et mouvantes La déviance se définit par une autre construction

valorisées par la société. Il doit y adhérer, au moins en apparence. A l’inverse le stigmatisé doit compenser. C’est Goffman, qui dans les années 60-70, a développé la notion de stigmatisation : Le stigmate est un signe qui discrédite l’individu aux yeux des autres : * Les stigmates corporels : handicapés, détails corporels * Les stigmates tribaux : races, religions * Les stigmates liés aux psychologies : par choix (familles nombreuses, homos) ou subis (chômeurs, schizophrénie) Le stigmatisé

banlieue n'a pas donné lieu à une telle revendication) Cette manière de revendiquer son stigmate rappelle les travaux d'Erving Goffman (notamment Stigmate, les usages sociaux des handicaps, 1963, trad Alain Kihm, Les Editions de Minuit, collection Le Sens commun, Paris, 1975.) L'opprobre dont font l'objet les périphéries les plus fragiles socialement est de l'ordre de ce que E.Goffman appelle un stigmate invisible pour les gens qui y vivent, c'est-à-dire qu'il n'est pas évident au premier abord