Gomorrhe

troupeaux. Il était surtout devenu l'homme du pays, et il pouvait le juger ainsi que les peuples qui l'habitaient. Ce jugement était sévère. Il avait bien connu les mœurs brutales et abominables des Chamites. Ce qui était arrivé à Sodome et Gomorrhe lui avait paru hautement mérité par les crimes des deux villes où Dieu lui avait prouvé qu'il ne se trouvait pas dix honnêtes gens [190]. Il ne voulut pas que sa descendance fût souillée, dans le seul rameau qui lui tînt à cœur par une parenté avec

chasse avec horreur les Marius assis devant leurs ruines ? Lucien ne se savait pas entre l'infamie des bagnes et les palmes du 54 génie ; il planait sur le Sinaï des prophètes sans comprendre qu'au bas s'étend une mer Morte, l'horrible suaire de Gomorrhe. Louise débrida si bien le cœur et l'esprit de son poète des langes dont les avait enveloppés la vie de province, que Lucien voulut éprouver madame de Bargeton afin de savoir s'il pouvait, sans éprouver la honte d'un refus, conquérir cette haute

l'égard de tout pécheur qui s'est fait pincer ; ils ferment ensuite les yeux, dans une pieuse horreur„ devant cette maladie athée et prient le bon Dieu de laisser pleuvoir - le plus possible après leur mort - et le soufre et la poix sur Sodome et Gomorrhe, pour faire un nouvel exemple édifiant à cette humanité éhontée. Les troisièmes enfin voient très clairement les suites affreuses que cette contagion doit un jour entraîner et entraînera, mais ils haussent les épaules, persuadés d'ailleurs de ne

réparation, du dédommagement, au dommage causé, et donc une limite supérieure aux demandes de la victime, fixée à l’offense même. Un deuxième exemple de jugement est donné par le dialogue entre Abraham et Dieu, à propos de Sodome et Gomorrhe, dont les péchés ont atteint Dieu. Abraham se pose en avocat et pose une question préalable, comme celle de la compétence, devant toute juridiction : « Condamneras-tu le juste avec le criminel ? » Et il s’enhardit : « S’il reste cinquante ( puis

l'égard de tout pécheur qui s'est fait pincer ; ils ferment ensuite les yeux, dans une pieuse horreur„ devant cette maladie athée et prient le bon Dieu de laisser pleuvoir - le plus possible après leur mort - et le soufre et la poix sur Sodome et Gomorrhe, pour faire un nouvel exemple édifiant à cette humanité éhontée. Les troisièmes enfin voient très clairement les suites affreuses que cette contagion doit un jour entraîner et entraînera, mais ils haussent les épaules, persuadés d'ailleurs de ne

in the 1920s as a novelist, but is better remembered for plays produced in a symbiotic partnership with Jouvet. Siegfried (1928), Intermezzo (1933) and La Folle de Chaillot (perf. 1945) have modern settings. A second group (Judith, 1931; Sodome et Gomorrhe, 1943) are drawn from the Bible. A third group (Amphitryon 38, 1929; La Guerre de Troie n’aura pas lieu, 1935; Électre, 1937) rework classical subjects. But the enigmatic tone and sleek craftsmanship never change, nor do the somnambular characters