Gorgias Contradiction

sentiment de manque ou de privation Le désir semble refuser sa satisfaction puisque à peine assouvi, il s’empresse de renaitre. Le désir entretient avec l’objet désiré une relation ambivalente : il veut et ne veut pas être satisfait. Platon, dans le Gorgias compare le désir au tonneau percé de Danaïdes impossible à remplir. Se déplaçant d’objet à objet, le désir est illimité ou condamné à l’insatisfaction Or la philo contemporaine redonne toute sa place au désir et lui accorde une valeur positive :

Nous souffrons tous de désirs insatisfaits, car c'est une production de l'esprit qui reflète très certainement un manque à combler à tout prix. Il est donc naturel et normal de souhaiter réaliser tout ses désirs . La thèse de Calliclès dans le Gorgias de Platon montre que la satisfaction du désir est la clé du bonheur, il n'y a rien de mauvais dans le désir car il peut nous apporter du plaisir.Pour Calliclès être heureux c'est faire ce qui nous plaît, lorsqu'on est contraint on ne peut pas être

pensée : frustration de la contradiction de nos désirs. - La pensée peut générer ces déplaisirs, notamment par la contradiction de nos désirs qui met à mal notre recherche du bien absolu. - En pensant l’homme est capable de désirer. Il recherche alors un objet qu’il sait source de satisfaction pour répondre à un manque. - Cependant ces désirs sont contradictoires et mènent à notre frustration. - Kant dans Fondement de la métaphysique des mœurs s’accorde à cette contradiction nous présentant l’exemple

hasard SATISFAIRE TOUS CES DESIRS POUR ETRE HEUREUX, EST’CE BIEN RAISONABLE SI L’ON VEUT REELEMENT ATTEINDRE LE BONHEUR I. Satisfaire tous ses désirs pour être heureux, est-ce possible? A- L'hédonisme radical (Calliclès) Œuvre de Platon, Gorgias, texte 1: Calliclès affirme que le moyen de parvenir au bonheur serait la satisfaction inconditionnelle de tous ses désirs. -la condition du bonheur: Satisfaire tous ses désirs (=HEDONISME), quelque soit leur intensité et leur objet. Calliclès

Theetete: penser:ame / dialoguer: s’adresser a elle-meme questions et reponses( affirmation a la negation) Les Dialogues : problemes d’authenticite/ chronologie Vocabulaire de Platon: la stylometrie: des datations sures Des dialogues surs: socrate/ gorgias/criton/critias/Protagoras/sophiste etc… Platon: pas d’ecrit qui soit de lui Qu’il fait se garder de systematiser Platon Souvent fondé sur Platon: idealiste/ totalitaire…. Chaque oeuvre: nouvelle naissance du platonisme Demarche tres raisonnable

appelés à la barre pour plaider leur cause. Ne pourrait-on pas alors dire de la démonstration ce qu’Alain, visant la puissance de l’éloquence, de l’art de bien parler, dit de la preuve : que l’on peut démontrer tout ce que l’on veut ? C’est ce dont Gorgias prétend être capable lorsqu’il tente de convaincre Socrate de la puissance de la rhétorique, en lui montrant qu’aucun domaine ne lui échappe et que là où un médecin, par exemple, serait impuissant à convaincre ses patients de la nécessité de prendre

premiers vrais philosophes. Ils s’opposent au mythe et à la superstition. Ils s’intéressent à la nature (4 éléments - eau, air, feu, terre) Connaitre les sophistes et être en mesure d’expliquer leur contribution à la démocratie. EX : Protagoras, Gorgias, Prodicos, Hippias, Antiphon Les sophistes sont relativistes. Ils ont donné naissance aux débats publics et à la démocratie. À Athènes, les sophistes ont enseigné la rhétorique (bien parler en public) et la dialectique (défendre une thèse contre

est toujours juste ? b) justice-force : la contradiction C’est le problème que pose Pascal (Né à Clermont, en Auvergne le 19 juin 1623, mort à Paris en 1662. Mathématicien, physicien, théologien, philosophe, moraliste et fondateur de la prose classique en France) dans son article « justice-force ». Dans l’idéal, la justice doit réguler la force. Mais comment peut-on appliquer cet idéal ? Pascal, dès la première phrase, marque la contradiction : « Justice-force » semblent antagonistes, opposées

sont en un sens les continuateurs des sophistes. Socrate s’est attaqué aux sophistes car selon lui on ne peut pas parler de tout sans faire attention à ne pas se contredire. Dans Le Gorgias, Socrate met des sophistes devant leurs contradictions et ainsi il montre que la reconnaissance de l’erreur et de la contradiction est en quelque sorte un acte d’authenticité. Il ne s’agit pas seulement d’avoir un discours cohérent car tout dire de façon cohérente ne garantit pas la fidélité à son propre discours

donc que la conscience d’être libre peut être une illusion est donc une contradiction dans les termes puisque l’illusion se dit d’une conscience de la réalité qui trompe le sujet à son insu. Pourtant nous pouvons rêver que nous agissons, que nous réalisons ce que nous avons décidé de faire et cette conscience, comment ne pas la penser comme une illusion. Dès lors, on peut se demander s’il est possible d’affirmer sans contradiction que la conscience d’être libre peut être une illusion ? Est-ce la véritable