Gorgias Socrate Calliclès

entre la liberté et la loi. Tous d’abord, nous verrons le rapport problématique entre la liberté et la loi, ainsi que la nécessité de cette loi. Tout d’abords, la liberté se définit généralement comme une absence de contrainte. Calliclès, adversaire de Socrate dans le Gorgias de Platon, en fit une définition assez simple. Il nous dit ‘’La vérité se caractérise par l’absence de toute contrainte et la possibilité de satisfaire tous ses désirs’’. Dans cette optique la des choses, il est donc difficile

16. Le désir est joie (Spinoza) 17. Le désir est créateur 18. La cristallisation (Stendhal) IV. Comment atteindre le bonheur ? J. Satisfaire nos désirs : l'hédonisme 19. Satisfaire tous nos désirs (Calliclès) 20. Satisfaire certains désirs seulement (Epicure) K. Modifier nos désirs : le stoïcisme 21. Modifier nos désirs 22. Se satisfaire de notre action 23. Etre prêt au malheur L. Supprimer nos désirs :

désir produit son objet : la cristallisation (Stendhal) 17 Conclusion : la marionnette et le volcan 18 IV. Comment atteindre le bonheur ? 18 A. Satisfaire nos désirs : l’hédonisme 18 1. Le bonheur est dans la satisfaction de tous nos désirs (Calliclès) 19 2. Le bonheur est la satisfaction de certains désirs seulement (Epicure) 20 B. Modifier nos désirs : le stoïcisme 20 1. Modifier nos désirs 20 2. Se satisfaire de son action : que notre vertu fasse notre bonheur ! 21 3. Être conscient des

utile si elle se limite à la vie privée et personnelle, si elle n’a aucun aboutissement ou implication dans la vie publique ? CALLICLES - Il est beau d'étudier la philosophie dans la mesure où elle sert à l'instruction et il n'y a pas de honte pour un jeune garçon à philosopher ; mais lorsqu'on continue à philosopher dans un âge avancé, la chose devient ridicule, Socrate, et, pour ma part, j'éprouve à l'égard de ceux qui cultivent la philosophie un sentiment très voisin de celui que m'inspirent les

que la morale ne serait première mais instituée au cours du temps par nécessité ? I. Le droit moral trouve sa source non dans la nature humaine mais dans la société A. Le droit naturel est le droit du plus fort (thèse de Calliclès = Sophiste dans Gorgias de Platon) Calliclès critique un droit positif moral car il est injuste et arbitraire. Il est fait par la majorité des faibles pour brimer les forts et surtout il est contre nature. Le droit juste est celui qui exprime la loi de la nature qui montre

déterminations Liberté : 1. Satisfaction de tous les désirs / 2. Emancipation par rapport aux désirs. La résolution conceptuelle vient de la confrontation de deux échecs (que l’on doit donc assumer) Partie 1 : Dans le Gorgias de Platon, Calliclès se moque de Socrate (qui nous dit « la justice subie abime mon corps, celle que je fais abime mon âme »), pour lui la justice c’est la force, la satisfaction de tous nos désirs. Ceux qui voient le bonheur comme la moralité sont faibles et veulent

d’exprimer notre liberté la plus totale. La véritable liberté c’est de réaliser ce que la nature nous permet de faire et ne pas se limiter. En effet, selon Platon dans Gorgias, Calliclès développe la thèse selon laquelle la liberté c’est suivre les penchants sans limite de la nature afin d’être satisfait et de se sentir puissant. Calliclès dit que ‘pour bien vivre, il faut laisser prendre à ses passions tout l’accroissement possible, au lieu de les réprimer’. D’après la thèse de Buridan exprimée par

Opinion antique, l'idée selon laquelle force vaut droit se trouve déjà défendue, non sans éloquence, par Calliclès, adversaire de Socrate mis en scène par Platon dans un dialogue intitulé Gorgias. La Fontaine, avec son génie de la langue, a sans doute synthétisé au mieux ce point de vue dans un vers passé en proverbe : "La raison du plus fort est toujours la meilleure". A "bon droit", le plus fort exerce sa puissance sur le plus faible, et dans un sens, cette situation ne peut faire l'objet que d'un

le problème de la liberté : la passion libère-t-elle (cf. textes 8, 9, 10, 11, 12, 25), ou rend-elle esclave (cf. textes 14, 15, 16, 17, 18, 22) ? Cette question renvoie à la conception même de la liberté : absence de toute contrainte selon Calliclès, connaissance et acceptation de la nécessité pour les stoïciens et pour Spinoza, autonomie de la personne par obéissance au devoir rationnel chez Kant, etc. Enfin, l’identification des effets cognitifs de la passion varie, selon les auteurs, de

on perd tout quand on perd le désir)   Texte de Marcel Proust : le désir amoureux (photocopie)     Platon, dans le Gorgias, oppose « l’homme aux tonneaux pleins » (plaisir de possession) à « l’homme aux tonneaux percés » (plaisir de conquête). La vie de l’homme tempérant est-elle plus heureuse que la vie de l’homme déréglé ? Débat Socrate/Calliclès in Gorgias (Russ :15 p 98) : vie de désirs ou vie des pierres ?     C. LEIBNIZ (XVII°) : l’inquiétude comme aiguillon de l’activité