Gorgias

et indubitable, éprouvaient la valeur de chaque opinion en la confrontant à son opinion opposée mais la raison semble donc nous conseiller de n'accorder aucune valeur à ces croyances. C. Caractère dangereux Platon montre qu'un rhétoricien comme Gorgias se dit capable de modifier les opinions des individus grâce à la puissance de son langage. l'opinion peut devenir un instrument de domination Argument II. L'action implique que toutes les opinions n'aient pas la même valeur A) Impossibilité du

Philosophie Contrôle -Définir la philosophie et ses objectifs -Dans l’allégorie de la caverne (Platon, République), que symbolisent les chaînes des prisonniers ? (plusieurs réponses sont attendues) -En quoi consiste la méthode de Socrate ? -Dans le Gorgias de Platon, Calliclès propose une définition du bonheur. Laquelle ? -Que montre la légende de Gygès ? D’après cette histoire, que faut-il penser des hommes respectueux de la justice ? -Calliclès adhère-t-il aux valeurs morales et aux lois de la cité

ultime ; ce désir n’en a littéralement jamais « assez » (en latin : satis). On pourrait dire que Don Juan manifeste par là la nature et le problème propres du désir humain et de son caractère « sans fin » : comme le voulait déjà Platon dans le Gorgias, nos désirs sont comme un « tonneau des Danaïdes » qu’il faut remplir sans cesse, et qui ne peut jamais être comblé. b. Le désir d’interdit Plus encore, il semble que ce désir s’aiguise aux difficultés et aux interdits : la femme qui s’offre d’elle-même

ancien qui se traduit par < technique, art oratoire > et désigne au sens propre < l'art de bien parler > d'après le nom " rhêtôr " = orateur Elle est née au Ve siècle av. J.-C en Sicile, selon la légende, puis fut introduite à Athènes par le sophiste Gorgias, où elle se développa dans les milieux judiciaires et politiques. I - Un art politique Dans l'antiquité la rhétorique s'intéressait à la persuasion dans des contextes politiques et publiques, comme les tribunaux et les assemblés. A ce titre

homme qu'en triomphant d'eux. II. Faut-il donc sacrifier son bonheur à la moralité ? a) Calliclès explique à Socrate que l'on ne peut vivre heureux qu'en bafouant les lois morales, qui sont une invention des faibles destinée à asservir les forts (Gorgias). b) La quête du bonheur est immorale selon Kant : l'humanité doit viser une fin plus élevée en s'engageant sur la voie du devoir. Conclusion Devenir quelqu'un au mépris de l'humanité, c'est perdre sa propre humanité. C'est n'être un homme qu'en

un statut social important : on le trouvait parfois dans la politique où il avaient des postes impériaux ou municipaux. Polémon, lui, va souvent en ambassade pour les peuples tout comme l’a fait ex de Hippias d'Elis qui vient du Péloponèse ou de Gorgias qui vient en 427 de Sicile (cité des Léontins) pour demander de l'aide à Athènes. On lui confie des affaires politiques car c’est quelqu’un d’important et de confiance. C’est un véritable homme politique mais aussi un « défenseur de la communauté»

 place  et  serait  reconnu  et   respecté  de  tous  les  autres  sans  conflit.  (Comme  dans  le  modèle  d’isométrie  de  la   Démocratie  athénienne).   C'est  dans  le  Gorgias  de  Platon  que  l'on  trouve  exposé  le  paradoxe  socratique  :  «  Nul   n'est  méchant  volontairement  ».  Cette  thèse  surprenante  de  prime  abord  doit  être  reliée

des mots eux-mêmes mais des situations dans lesquelles ils sont prononcés. Selon lui, leur dire n'est qu'un faire-croire, sans cesse changeant, impuissant à exprimer l'être. Il n'en reste pas moins que les paroles de Protagoras, d'Hippias, de Gorgias semblent capter l'attention et que l'argumentation de leurs discours persuasifs emporte la conviction. Plus près de nous, le linguiste Roman Jakobson invoque la fameuse fonction « conative » du dire, centrée sur le destinataire (celui à qui l'on parle)

langage pas de pouvoir, n’est ce pas que le langage est le 1er des pvoirs ? II Le langage le premier des pouvoirs… Le langage, du moins son bon usage confère à celui qui le possède une pouvoir immense, le pouvoir du tyran nous dit Polos dans le Gorgias. En effet il semble bien dépasser toutes les autres disciplines. Ex de la médecine, l’orateur est plus habile que le médecin à soumettre au malade un traitement désagréable de prime abord. Ainsi, celui qui possède le langage peut réaliser tous ses

aussi pouvoir atteindre un certain degré de bonheur. [...] [...] En réalisant notre désir, loin d’augmenter notre plaisir et d’atteindre une forme de béatitude, celui-ci diminue en même temps que la souffrance. C’est ainsi que Platon, dans le Gorgias, illustre cette ambigüité à travers la soif. Pendant que je bois, ma souffrance, c'est-à-dire mon désir de boire, diminue et, par conséquent, le plaisir de boire aussi. Cependant, les désirs ne sont pas si évident à satisfaire, ils sont en effet à