Grandgousier

de faire rire à travers divers procédés tels que « A boire ! A boire ! A boire !» En complément, l’écrivain fait référence à des personnages fabliau.C’est le cas avec des noms, des lieus,tels que « Brisepaille, Saint-Genou, Grande guérisseuse, grandgousier, repoussante vieille de la troupe… » Nous pouvons considérer cet usage par le fait que Rabelais souhaite restait encré dans son époque, le XVIème siècle. Dans ce texte, l’auteur utilise de nombreux terme scatologiques et médicales

dépréciatifs à la fin de ce paragraphe «fou, niais, tout hébété et complètement sot» (l.24) qui sont un constat sans appel de l’inefficacité de cette méthode. Pour finir, dans ce dernier paragraphes, Rabelais nous met un double témoignages entre Grandgousier et Don Philippe qui a un nom plutôt fantaisie «des Marays» (l.25) mais qui serait un anagramme d’Erasme. Puis, il y a une condamnation violente du contenu et des maîtres «mieux vaudrait rien n’apprendre que tels livres sous tels précepteurs apprendre»

l'homme, le rire apparaît comme la condition de possibilité de l'idéal philosophique. Au reste, la Renaissance offre de nombreux exemples de ce mélange des genres : le lecteur du XVI  siècle ne voyait pas d'antinomie entre les bonnes paroles de Grandgousier, défenseur de la sagesse humaniste, et les plaisanteries grossières des pèlerins (chapitre XLV). e2. Le rire est un humanisme ■ L'excès qui se manifeste dans le comique signe un refus de toute pesanteur didactique. Il ne s'agit pas d'assigner au

nous pouvons voir dès la ligne 1 des onomastiques avec le nom « Gargamelle » qui fait référence au nom de la mère qui se retrouve dans celle du fils et fait référence au grossier donc à la nourriture. Mais aussi un onomastique à la ligne 24« Grandgousier » qui quand à lui est le père de Gargantua, dont il reçoit les attributs principaux. Ce nom est accompagné d’un adjectif « bonhomme » qui permet aux lecteurs de voir (comment il peut être)c’est -à-dire un homme simple, naïf, excessivement crédule

liste des torche-culII. Mais le rire peut avoir des fonctions plus subtilesa. Le rire permet la critique- critique de l'église et de ses pratiques comme le commerce des indulgences (tirade de Janotus), hypocrisie du Pape dénoncée lorsque l'ami de Grandgousier dit à Gargantua qu'il pourrait faire un bon pape car il a réussit à tous les duper (chap. 12). Satire du Pape et des gens d'église.- critique de l'éducation moyenâgeuse dans laquelle on apprend par cœur des choses inutiles comme l'alphabet à l'envers

un professeur humaniste qui fait suivre un programme basé sur l’exercice intellectuel et physique. Gargantua est transformé. Rabelais narre ensuite les guerres picrocholines qui opposent le roi Picrochole à Grangousier (le père de Gargantua). Grandgousier est pacifiste, il tente par tous les moyens d’éviter la guerre et est finalement contraint à mener une guerre défensive contre le belliqueux Picrochole. La troupe de Gargantua, aidée par Frère Jean, remporte la victoire. En récompense, Gargantua

autre que de vous servir. »Ou Rabelais, Gargantua, «  Frère Jean des Entommeurs »Cet extrait du chapitre 27 de Gargantua de Rabelais illustre la guerre Picrocholine. Grandgousier, le père de Gargantua, est en guerre contre son voisin Picrochole. L'armée de Picrochole attaque la ville de Seuilly avant d’attaquer l'abbaye de Grandgousier, et tout particulièrement ses vignes.Le portrait de Frère Jean des Entommeures est une critique joyeuse du monde religieux dans un texte marqué par une tonalité burlesque

essentielle ne réside plus seulement dans son caractère, mais surtout dans l'équilibre volontaire de ses décisions. Avec lui, la raison entre dans la politique. Sa sévérité dans le châtiment atteint à un meilleur résultat pratique que la mansuétude de Grandgousier. Le père n'avait pas empêché, avec toute sa « débonnaireté héréditaire », Toucquedillon de se faire percer de coups et la guerre de se poursuivre. La rigueur du fils établit la paix : « Je considère que facilité trop enervée et dissolue de pardonner

« cornus ». Or, les lecteurs de Virgile savent que ce bois est le « bona bello cornus » : « le bois bon pour la guerre ». De plus, les inscription des fleurs de lys font penser que frère Jean agit pour les intérêts du Roi (François Ier). D’ailleurs, Grandgousier apparaît comme le modèle du roi de sagesse. De plus, le fait que frère Jean utilise une croix peut ne pas être lu dans une optique blasphématoire de la part d’un écrivain évangélistes. Evangélistes et Réformateurs observaient en effet un scepticisme

les différences religieuses, les blasphèmes, les jurons Rabelais critique ici cette religion mêlant sacré avec croyances du moyen Age C) Rabelais et la guerre Rabelais a une position pacifiste et réfléchie en général Grandgousier représente Rabelais, ennemi de Pycrochole énumérations -Registre épique Ouverture sur l’abbaye de Thélème, sorte d’utopie Chapitre 51 de Gargantua L'extrait que nous étudions est tiré du chapitre 55 de gargantua. L'oeuvre met