Grèves de Carmaux de 1892-1895

INTRODUCTION La ville de Carmaux dans le Tarn est, au XIXème siècle, un important foyer industriel : on y trouve une mine et des verreries. Les grèves y sont fréquentes. En 1892, Jean Jaurès, professeur de philosophie, soutiendra ardemment et publiquement les mineurs dans leurs revendications. Les Grèves de Carmaux de 1892-1895 (Tarn, Midi-Pyrénées) ont attiré l'attention nationale non seulement en raison de leur importance et de leur durée, mais aussi parce qu’elle, toucha les mines de charbon

Pauline Rabier CAP 1 an Coiffure 1892, Jean Jaurès et la grève de Carmaux. Quel a été le rôle de Jean Jaurès lors de la grève des mineurs de Carmaux ? La ville de Carmaux se situe à la limite des plaines de l’aquitaine et du massif central dans le Tarn près de Albi. Chaque gisement de houille s’étendait environ sur dix kilomètres de long et trois kilomètres de large. Le dernier gisement a été fermé en 1997. 1) Jean-Baptiste Calvignac Né à Carmaux en 1854 et fils de mineur, il rentre

avec Louise Bois (1867-1931), fille d'un marchand de fromage en gros d'Albi, avec qui il aura deux enfants: Madeleine (19 septembre 1889-1951), et Louis (27 août 1898-1918). Il est élu député du Tarn de centre gauche. La grève des mineurs de Carmaux en 1892 le marque profondément: il découvre alors la lutte des classes et acquiert la conviction que la révolution est inéluctable. Il fonde dès lors un Journal, «La petite République, dans lequel il défend le socialisme républicain. Il prend la défense

venait. 2) Grandes dates de sa vie : 1885 : 4 octobre : élu député républicain du Tarn par 48 067 voix sur 93 932 suffrages exprimés (au scrutin de liste), benjamin de la Chambre des députés. 1893 : 22 janvier : Sollicité par les mineurs de Carmaux pour être candidat dans la 2e circonscription d’Albi à l’occasion d’une élection législative complémentaire, il redevient député du Tarn par 5 180 voix sur 10 056 suffrages exprimés. 1898 : 22 janvier : Interpellation sur l’affaire Dreyfus

Guillaume Année Date de passage Dossier Histoire Thème n°2 : Etre ouvrier en France du XIXe au XXIe siècle Sujet : 1892, Jean Jaurès et la grève de Carmaux Problématique : I - Les raisons : C:\Users\Compagnon_2\Pictures\greve_des_carmaux.jpg Source : internet En 1892, Jean-Baptiste Calvignac , ouvrier, socialiste et membre fondateur du syndicat des mineurs de Carmaux (Tarn) est élu maire de la Ville. Il est renvoyé par son employeur deux mois plus tard. Ce renvoi, ressenti comme une

|élève | Situation A : 1892 : La grève de Carmaux et Jean Jaurès INTRODUCTION : La ville de Carmaux dans le Tarn est, au XIXème siècle, un important foyer industriel : on y trouve une mine et des verreries. Les grèves y sont fréquentes. En 1892, Jean Jaurès, professeur de philosophie, soutiendra ardemment et publiquement les mineurs dans leurs revendications. Problématique : _ Pourquoi les mineurs de Carmaux font-ils grève en 1892 ? Autres problématiques : _ Quel a été

La grève de Carmaux et Jean Jaurès. Jean-Baptiste Calvignac, élu maire de la ville de Carmaux, lors des éléctions suivantes, Calvignac fut renvoyer de son poste de maire. Les mineurs trouvent cela inacceptable et décident alors de faire une grève pour défendre Calvignac. Jean Jaurès, républicain convaincu, a entrepris de défendre les mineurs et le suffrage universel. Il veut que la loi soit respectée pour tous et ne comprend pas qu’elle puisse faire le distinguo entre les citoyens quel que soit

XIXème au XXIème siècle. Titre: La grève des mineurs de Carmaux en 1892 Problématique: quelles sont les raisons et conséquences de la grève de Carmaux? DOCUMENTS : Document 1 : la chronologie de la grève 15 mai 1892 Victoire aux élections municipales de Jean-Baptiste Calvignac, ouvrier et secrétaire général du syndicat de la mine. Il devient maire de Carmaux. 2 août 1892 Renvoi de Calvignac par la Société des mines de Carmaux, en raison d’absences dues à l’exercice de son mandat

ses travaux et ses recherches l'orientent vers le socialisme. Cette évolution s'achève avec la grève des mineurs de Carmaux en 1892. Le soutien des ouvriers de Carmaux. La Compagnie des mines, dirigée par le baron Reille, et son gendre, le marquis Ludovic de Solages, licencie un de ses ouvriers, Jean-Baptiste Calvignac, leader syndical et maire de Carmaux depuis le 15 mai 1892. Ce geste remet en cause le principe du suffrage universel et les droits de la classe ouvrière à s'exprimer en politique

Les mineurs de Carmaux se mettent en grève en août 1892 parce que l’un d’entre eux, le secrétaire général du syndicat de la mine, Jean-Baptiste Calvignac, élu maire de leur ville lors des élections municipales du mois de mai, a été renvoyé par la direction de la mine, sous prétexte qu’il s’absentait de son travail pour remplir ses fonctions électives. La grève oppose donc, dans un premier temps, Jean- Baptiste Calvignac aux dirigeants de la mine, le baron Reille, directeur de la mine d’une part,