Guelfes et gibelins

d’autre part les maraudeurs, ennemis pires[39]. » Il n’a pas répondu à l’appel convoquant la noblesse à combattre dans l’armée royale. Son abstention le rend suspect aux deux partis : « Je fus étrillé par toutes les mains : pour le Gibelin, j’étais Guelfe, pour le Guelfe, Gibelin[40]. ». La peste fait son apparition en août et gagne toute la région. Le 1er septembre, Castillon tombe. Pour fuir la peste, Montaigne abandonne son château avec sa mère, sa femme et sa fille dans des chariots. Pendant six mois

langue dans laquelle elle est écrite a eu une influence considérable sur l'idiome moderne de la péninsule. Pour écrire son œuvre, Dante a été très largement inspiré par le sanglant conflit qu'il a lui-même vécu en Italie, opposant les Guelfes (Guelfi) et les Gibelins (Ghibellini) (1125-1300). Du point de vue littéraire, Dante fait référence explicite à l’Énéideet à l'Apocalypse de Paul, les deux textes antiques les plus connus dans le genre des récits de voyage3. Le poème est divisé en trois parties

politique, cela se traduit par l'affrontement du roi de France Philippe le Bel et du pape Boniface VIII qui cherchent à affirmer la primauté absolue de leur pouvoir. En Italie, les luttes du Pape et de l'Empereur débouchent sur l'affrontement entre guelfes et gibelins du xiie au xive siècle. Ces tensions et conflits aboutissent dans un premier temps à l'installation de la papauté à Avignon puis en 1378, au Grand Schisme d'Occident. L'Église, dont une partie du rôle social et culturel a été pris en charge

fréquemment, et de mystérieux signes de reconnaissance. → L'Italie des Duecento (XIIIème siècle) et Trecento (XIVème siècle) serait le berceau d'origine du Carbonarisme : le mot tirerait sa source des réunions des Guelfes. Ces derniers, afin d'échapper aux poursuites de leurs adversaires, les Gibelins, se réunissaient au milieu des bois et s'assemblaient dans des cabanes de bûcherons et de charbonniers. → Les témoignages les plus crédibles rattachent la Charbonnerie au courant libéral, antibonapartiste

compensation pour l'empereur est une très forte somme d'argent qui est versé à l'empereur. Les division traditionnelles qui existant depuis la lutte du pape et l'empereur continuent a exister, on trouve toujours en Italie ce qu'on nomme Guelfe : partisans de l'empereur / Gibelin : partisans du pape. Des divisions qui n'ont plus grand sens, car l'empereur est plus absent et le pape s'occupe uniquement de ses territoires; A l'intérieur de ce royaume d'Italie, ou l'empereur n'exerce que peu de pouvoir, forces

Au nord donc, dans l'ensemble germanique se développe une division, Philippe de Souabe, frère d'Henri 6, et Otton de Brunswick, qui est l'opposant. Cette querelle va se pérenniser entre deux groupes qui s'affrontent sans cesse, les Gibelins (côté empereur) et les Guelfes (côté pape, soutient du pape). Ce sont deux camps qui vont s'affronter en Italie, guerre civiles qui vont frapper les états d'orient. S'il faut choisir entre un familier et un jeune prétendant, le pape va donc soutenir Otton. Cette

Âge l’Italie du Nord est divisée par la longue bataille pour la suprématie entre les forces de la Papauté et le Saint-Empire romain germanique : chaque ville se prononce pour une des factions, mais des disputes internes éclatent entre les Guelfes et les Gibelins. Les guerres entre états sont monnaie courante et les invasions de l’étranger restreignent les sorties des empereurs romains germaniques. La politique de la Renaissance se développe sur cet arrière-plan. Depuis le XIIIe siècle, les armées

d’Aquino, au sud des Etats pontificaux, dans la région de Naples – c’est donc un latin. Il nait dans la région de Naples et le royaume de Sicile, dans une famille de petits mais riches nobles son père était miles, c'est-à-dire chevalier - une famille « gibeline », c'est-à-dire partisane de l'empereur Frédéric II qui luttait pour l’absolutisme et le droit romain contre les thèses du pape en faveur de l’indépendance de l’Eglise et des libertés urbaines. A 19 ans, après des études « secondaires » au monastère

La réalité est compliquée : l'Italie médiévale du Nord faisait partie de la Pars Orientalis ; elle est donc revendiquée par le SERG qui y faisait des descentes militaires. Il y a donc en Italie du Nord deux tendance politiques : - Gibelins (empereur) - Guelfes (pape) Il n'y a globalement pas de gouvernement central, c'est une réalité locale : villes Républiques ; pas d'unité inter-cités. A- Milan En Lombardie ; convoité par le SERG ; ils sont contre l'empereur. Il y a eu une prise de

politique des communes libres du centre et du nord de l’Italien n’est compréhensible qu’à la lumière des luttes entre guelfes et gibelins. À l’origine, les deux groupes désignent des partisans de deux familles allemandes ayant des prétentions au pouvoir, à la place d’empereur du Saint-Empire Germanique. En Italie, les guelfes sont les partisans de l’autonomie contre l’Empire et les gibelins sont les partisans du Saint Empire Germanique (successeur de l’empire romain), de la monarchie structurée à laquelle