Guibert de Nogent

La commune de Laon Introduction : Guibert de Nogent (1055-1125) est un écrivain et historien français du Moyen-Age. Il devient moine à l’abbaye bénédictine Saint-Germe-de-Fly jusqu’en 1104 où il est élu abbé. C’est après avoir été témoin de l’insurrection qui éclate à Laon qu’il relate les faits dans son autobiographie. Mais son point de vue n’est pas objectif puisqu’il est un adversaire méprisant du mouvement communal comme le montre à la ligne 3 la caractérisation qu’il fait de la commune qui

occidentaux grandiront, plus les intentions des princes se tourneront vers l'acquisition de nouveaux territoires. Je vais donc tenter d'élucider cette question à l'aide des textes de chroniqueurs de l'époque tels Robert le Moine, Foucher de Chartres, Guibert de Nogent et aussi à l'aide de l'opinion d'historiens contemporains tels Jean Flori et Steven Runciman. Le contexte avant la première croisade La popularité des croisades est due entre autres à l'autorité que possédait le pape sur les chrétiens

espace de contacts A/ Les Croisades Carte générale des Croisades au XIIe siècle Carte de la Reconquista L'Appel d'Urbain II La figure du Croisé Carte des Etats Latins d'Orient Une croisade populaire ? Le témoignage de Guibert de Nogent vers 1109 dans son Histoire des Francs : "des pauvres ferrant des bœufs à la manière des chevaux (…) et ces petits enfants, aussitôt qu’ils apercevaient un château ou une ville demandaient avec empressement si c’était là cette Jérusalem vers

et des jurés. La charte de Laon est datée de 1128. L’épisode communal de Laon s’inscrit dans un climat général de bouleversements sociaux aux XIe et XIIe siècles. L’assassinat de l'évèque montre à quel point les émeutes ont pu être violentes. Guibert de Nogent a retranscrit les faits dans son autobiographie, la première depuis saint Augustin, laissant transparaître des violences de grande importance. La commune est définie comme une association dotée de la personnalité civile, constituée par des habitants

tué devra être condamné à payer mille quatre cents deniers qui font trente cinq sous. 3 Texte 9. Un jugement par l’eau froide (Guibert de Nogent, Autobiographie, Ed. E. Labande, Paris, 1981, p 435) : En 1014, une hérésie sévit en Soissonnais. De notoriété publique, le meneur est un « campagnard » nommé Clément, assisté de son frère. Aidé de l’Abbé Guibert, l’évêque les interroge, mais il n’obtient que des réponses habiles et ambiguës et manque de témoins à charge. On ordonne donc le jugement

Clermont, soit le 27 novembre 1095. Le texte de Robert est original car il l’a écrit lui-même, mais il existe cependant de nombreuses versions du fameux discours du pape Urbain II, comme celles de Robert le Moine, de Foucher de Chartres, de Guibert de Nogent et de Baudri de Dol, qui sont les versions les plus connues à ce jour. (Espace web, Université de Sherbrooke , s.d.). Il est difficile de savoir quelle version est la vraie, ou la plus juste, puisque toutes les versions

généralement la nuit, et ce, par différentes manifestations : violence, peur, tentation et possession sont des manifestations envisageables. Ainsi, l’auteur nous décrit plusieurs situations vécues par quelques personnages, c’est le cas notamment pour Guibert de Nogent qui dit avoir été visité par le Diable au cours d’une nuit. De plus, le sommeil des êtres est forgé par un fort imaginaire : revenants, incubes et succubes viennent troubler les vivants. Ainsi, il n’est pas rare d’entendre qu’une personne ayant

pression turque. C'était pour les chrétiens d'Occident autant de raisons de prendre la route de Jérusalem. Ainsi, le 27 novembre 1095 le pape Urbain II réunit le concile de Clermont, qui rassembla 400 évêques et abbés, selon Foucher de Chartres et Guibert de Nogent. Le concile s'attarda surtout sur des affaires ecclésiastique. Le pape lança alors un appel à la croisade où il aborda, entre autre, la libération de la Terre sainte à Jérusalem. En échange de leur participation à la croisade, il promis le pardon

G.15 94.G.16 94.G.10 94.G.09 94.G.08 94.G.06 94.G.05 94.G.03 94.G.04 94.G.02 94.G.01 94.G.07 94.G.13 94.G.11 94.G.12 94.G.14 Psychiatrie générale DDASS 94 Centre Hospitalier Paul Guiraud Villejuif Marolles en Brie Le Perreux Nogent sur Marne sur Marne Champigny sur Marne Bry sur Marne Villiers sur Marne Fontenay sous Bois St Mandé Vincennes St Maurice Joinville le Pont Maisons Alfort Le Ivry sur Seine Kremlin Bicetre Gentilly Arcueil Cachan Villejuif Vitry

Chanteclair. La perspective ne semble pas sérieuse, mais il est plausible que les gens simples du XIIIe siècle n’étaient pas loin de voir ainsi les choses. La première attestation du nom d’Isengrimus est curieuse. Elle figure dans un manuscrit de Guibert de Nogent, manuscrit aujourd’hui disparu, mais qui avait été imprimé par dom Luc d’Achery, un savant bénédictin du XVIIe siècle. Le chroniqueur y disait qu’un certain personnage, un vilain impliqué dans une révolte de la commune de Laon, en 1112, avait