Gustave Bourdin

semblables sujets, rien ne peut justifier un homme de plus de trente d’avoir donné la publicité du livre à de semblables monstruosités." Gustave Bourdin Le Figaro du 5 juillet 1857 Cette article parmi tant d’autre permet (cf. le procès des Fleurs du mal) de mettre en exergue l’opinion publique de l’époque. Malgré le soutien de ces amis écrivains (Victor Hugo ou Gustave Flaubert), il sera condamné à une amende de 300 Francs et l’obligation de retirer 6 poèmes (« Les Bijoux », « Le Léthé », « A celle

presse. Il découvre Allan Poe et devient son traducteur attitré. Il lutte timidement avec Hugo et Flaubert contre le régime de Napoleon III. En 1857, il publie Les Fleurs du Mal, qui reçoit un acceuil très négatif à l’image de la critique de Gustave Bourdin : « « Il y a des moments où l'on doute de l'état mental de M. Baudelaire, il y en a où l'on n'en doute plus ; —c'est, la plupart du temps, la répétition monotone et préméditée des mêmes choses, des mêmes pensées. L'odieux y côtoie l'ignoble ;

n'aura de cesse de clamer son admiration pour l'écrivain américain et deviendra son traducteur attitré. La connaissance des œuvres de Poe et de Joseph de Maistre atténue définitivement sa "fièvre révolutionnaire"8. Plus tard, il partage la haine de Gustave Flaubert et de Victor Hugo pour Napoléon III, mais sans s'engager outre mesure dans son œuvre (« L'Émeute, tempêtant vainement à ma vitre / Ne fera pas lever mon front de mon pupitre » - Paysage dans Tableaux parisiens du recueil Les Fleurs du mal)9

n'aura de cesse de clamer son admiration pour l'écrivain américain et deviendra son traducteur attitré. La connaissance des œuvres de Poe et de Joseph de Maistre atténue définitivement sa "fièvre révolutionnaire"8. Plus tard, il partage la haine de Gustave Flaubert et de Victor Hugo pour Napoléon III, mais sans s'engager outre mesure dans son œuvre (« L'Émeute, tempêtant vainement à ma vitre / Ne fera pas lever mon front de mon pupitre » - Paysage dansTableaux parisiens du recueil Les Fleurs du mal)9

de proclamer son admiration pour l'écrivain américain, dont il deviendra le traducteur attitré. La connaissance des œuvres de Poe et de Joseph de Maistre atténue définitivement sa « fièvre révolutionnaire »12. Plus tard, il partagera la haine de Gustave Flaubert et de Victor Hugo pour Napoléon III, mais sans s'engager outre mesure d'un point de vue littéraire (« L'Émeute, tempêtant vainement à ma vitre / Ne fera pas lever mon front de mon pupitre » - Paysage dans Tableaux parisiens du recueil Les

Ernest Pinard. Sous l'ancien régime, toute publication a besoin d'une « permission », délivrée par l'un des censeurs royaux avant impression. Lors de la parution des Fleurs du mal, les directeurs de certaines revues comme : Le Figaro tenue par M. Bourdin , La Revue Philosophique et Religieuse par M. Ménard , ont prévenu Persigny que Baudelaire avait écrit des poèmes des plus malsains. C'est alors que Napoléon et Ernest Pinard, ministre de l'intérieur, se référant à la loi du 17 mai 1819 et à celle

n'aura de cesse de clamer son admiration pour l'écrivain américain et deviendra son traducteur attitré. La connaissance des œuvres de Poe et de Joseph de Maistre atténue définitivement sa "fièvre révolutionnaire". Plus tard, il partage la haine de Gustave Flaubert et de Victor Hugo pour Napoléon III, mais sans s'engager outre mesure dans son œuvre (« L'Émeute, tempêtant vainement à ma vitre / Ne fera pas lever mon front de mon pupitre » - Paysage dans Tableaux parisiens du recueil Les Fleurs du mal)

exprimer les sensations du poète - richesse et rareté du vocabulaire - symbole : la sensation et l'idée sont réunies dans le symbole Auteurs Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal Paul Verlaine, L'Art poétique Arthur Rimbaud, Une Saison en enfer Gustave Flaubert, La tentation de saint Antoine Huysmans, A rebours Stéphane Mallarmé, L'après-midi d'un fauve Contexte du XIXe siècle Contexte historique - Premier empire de Napoléon 1er (1804-1815) - La monarchie constitutionnelle (1815-1848) :

romantisme en peinture, mais aussi Balzac lorsque l'auteur de La Comédie humaine est sottement attaqué et caricaturé pour sa passion des chiffres4 ou pour sa perversité présumée5. En 1848, il participe aux barricades. Plus tard, il partage la haine de Gustave Flaubert et de Victor Hugo pour Napoléon III, mais sans s'engager outre mesure dans son œuvre (« L'Émeute, tempêtant vainement à ma vitre / Ne fera pas lever mon front de mon pupitre » - Paysage dans Tableaux parisiens du recueil Les Fleurs du mal)6

de proclamer son admiration pour l'écrivain américain, dont il deviendra le traducteur attitré. La connaissance des œuvres de Poe et de Joseph de Maistre atténue définitivement sa « fièvre révolutionnaire »15. Plus tard, il partagera la haine de Gustave Flaubert et de Victor Hugo pour Napoléon III, mais sans s'engager outre mesure d'un point de vue littéraire (« L'Émeute, tempêtant vainement à ma vitre / Ne fera pas lever mon front de mon pupitre » - Paysage dans Tableaux parisiens du recueil Les