Hannah Arendt Une Vie Sans Examen

car ils cherchent par l’atteinte à la victime individuelle à exclure de l’humanité un groupe humain. Son but est d’éliminer de la personne ce qui la rattache aux autres hommes. Primo Levi, « si c’est un homme ? », 1987 => deshumanisation Hannah Arendt insiste sur le fait que on tue en l’homme la personne juridique, on lui supprime tous ses droits. Puis suppression de la personne morale : meurtre de l’éthique et des références morales, on corrompt toutes les solidarités humaine. Dès 1941

idées économiques et sociales I n° 189 I septembre 201768 VIE DE LA DISCIPLINE I il, que j’ai écrit ce que j’ai écrit ». Tocqueville semble animé par la volonté de mettre à distance l’événement-avènement redouté, non pour s’en détourner mais bien plutôt pour tenter de le maîtriser par la pensée. Certains commentateurs [1, 2] souligneront d’ailleurs la dimension aristo- cratique du libéralisme tocquevillien. En second lieu, par le périple de neuf mois (la plupart du temps en diligence ou en

Cours du 05/02/2012 Vie politique et société Propos liminaires : -évaluation mi-chemin : trois questions -examen final (deux heures) : une série de question Ouvrages : -10 textes (plateforme moodle) : les préparer avant de venir en cours -Philippe Braud « sociologie politique » Ouvrages personnels : -Todd Strasser, La vague -Alexis de Toqueville, De la Démocratie en Amérique -Machiavel Introduction à la science politique de Jean-Marie Denquin (les fondamentaux)

été consacrée à Histoire de la Folie à l’âge classique de Michel Foucault. Elle a donné lieu à de fertiles échanges. Une seconde séance, sous la conduite de Ronald Bonan, a présenté un extrait de la préface de Signes de Maurice Merleau-Ponty. Hannah Arendt, Pierre Bourdieu, Jean-Paul Sartre, Nelson Goodman, etc., constitueront l’objet de futurs séances. A l’issue de la première séance, l’auditoire a manifesté le désir de prolonger la réflexion sur Foucault. Le cercle essaiera donc de conduire des

l’identité de l’homme est différente de celle de l’identité de la chose car l’homme possède la conscience, la créativité de lui-même (la liberté) et la socialité. Cela signifie qu’il possède la capacité de conserver par la mémoire les moments de sa vie passée, l’aptitude à anticiper sur les moments futurs qu’il entend vivre et créer. Cela veut dire aussi qu’il détient le pouvoir de penser les groupes ou les communautés à laquelle il appartient : famille, lignée, ethnie, peuple, nation, Eglise, etc

l’individu à l’exercice et à la pratique de la vie civique. La citoyenneté comporte donc deux aspects intimement liés: le processus d’accession au statut de citoyen et la pratique civique. Le processus d’accession à la citoyenneté relève du droit et des politiques nationales lesquelles régissent qui est citoyens ou qui ne l’est pas. Ce que j’appellerai plus loin la matrice de l’inclusion-exclusion. Le deuxième aspect, la citoyenneté comme pratique de la vie civique, est lié à la dialectique des droits

vérité et cultive la sagesse », comme Socrate et Platon, Épicure et Lucrèce, Épictète et Sénèque. Au sens professionnel est « philosophe » celui qui pense de façon conceptuelle, radicale, critique, systématique les grands principes et valeurs de la vie et de la connaissance, par exemple Hume, Kant, Hegel, Heidegger ou Sartre. Il y a aussi la tradition des philosophes scientifiques, qui pratiquent la philosophie au sens de l'« amour du savoir » et qui développent parallèlement des sciences, par exemple

octobre 1970 et remanié pour sa publication sous le titre Thinking and Moral Considerations: A Lecture, dans la revue Socia.l Research (38/3, FaU 1971), constitue le premier écrit du projet, dont Hannah Arendt n'a laissé à sa mort que des notes, rassem­ blées et éditées par Mary McCarthy sous le titre La Vie de l'esprit (en 2 vol. PUP., 1981-1983). Parler de la pensée me semble tellement présomptueux que j'ai l'impression de vous devoir une justification. TI y a quelques années, alors que je relatais

central sur le recrutement de ses agents, l’établissement des règles régissant leur carrière et les sources de leur revenu.Historiquement, il est important de noter que cette autonomisation de l’Etat a accompagné son intervention croissante dans la vie sociale. A partir de la Renaissance, se forme en Europe un Etat absolu, par un considérablement renforcement et une centralisation continue du pouvoir royal.-III- L’Etat bureaucratiqueOn le sait, c’est Max Weber qui s’est le premier intéressé au « phénomène

sciences politiques, on estime que la politique recouvre trois dimensions : - polity : Mode d’organisation d’une collectivité, c'est-à-dire la structure qui permet de prendre des décisions ayant un caractère contraignant ex : la constitution. La vie politique, telle qu’elle est désignée par les institutions. - Policy(ies) : Les décisions prises par le pouvoir politique qui visent à résoudre le problème de la collectivité. On parle de politique publique (actions mises en œuvre par les autorités