Hans-Georg Gadamer

Hans-Georg Gadamer, dans Vérité et méthode, entreprend de dégager les grandes lignes d'une herméneutique philosophique, autrement dit les requisits d'une méthode orientée dans le sens de la vérité. Methodos, en grec, veut dire chemin ; hermeneia signifie interprétation de la pensée par la parole. Par herméneutique, dit Gadamer, j'entends la théorie, ou l'anamnèse, de cette expérience effective qu'est la pensée. La méthode de l'herméneutique, c'est, au regard des définitions esquissées ci-dessus

Nous nous demanderons ensuite jusqu'à quel point et comment coïncider avec autrui. Il faudrait donc, pour comprendre parfaitement autrui, préalable nécessaire à une coïncidence des consciences, connaître toute son histoire. Référence : Hans-Georg Gadamer, Vérité et méthode « La naïveté de ce qu'on appelle historicisme consiste à se dérober à une telle réflexion et, en se fiant à la méthodologie de sa démarche, à oublier sa propre historicité. Il faut en appeler ici d'une pensée historique

l'interprétation devient celle de la formation et de l'expression de la subjectivité. L'interprétation comme moment de la compréhension : Interpréter est, à la fois, un acte d'expression et de compréhension. A la suite de Heidegger, le philosophe allemand, Hans-Georg Gadamer a montré, dans Vérité et méthode (en 1960) que l'acte de comprendre comporte trois moments de 1. La compréhension proprement dite. 2. L'interprétation. 3. L'application. Comprendre (au sens strict) c'est saisir le bon sens, le sens vrai ou adéquat

reporter à Paul Ricoeur, Michel Henry, Jean-Luc Marion, Jean-Louis Chrétien, Phénoménologie et Théologie, Critérion, Paris, 1992. On consultera également, de Paul Ricœur, La Métaphore vive, Seuil, Paris, 1975. q Il serait utile de se référer à Hans-Georg Gadamer, Vérité et méthode. Les grandes lignes d'une herméneutique philosophique, éd. et trad. P. Fruchon, J. Grondin et G. Merlio, Seuil, Paris, 1976 et 1996. On trouvera une analyse de l'interprétation dans le droit dans Ronald CRITIQUE (n. f. et

se détériora en raison de l'adhésion de Heidegger au parti Nazi, ainsi que du fait de leurs différences de vue sur la philosophie. Les deux acteurs majeurs de l'herméneutique phénoménologique, Paul Ricœur (un des étudiants de Jaspers) et Hans-Georg Gadamer (qui succédera à Jaspers à Heidelberg) montrent tous les deux dans leurs travaux la forte influence de Jaspers.

Dans sa critique de l’histoire littéraire, Hans Robert Jauss part du constat selon lequel cette histoire, réduite à une conception chronologique d’œuvres ou d’auteurs, voire à un vaste mémorial des grands auteurs, des grands œuvres ou des grandes périodes de la littérature, a perdu tout prestige, et cela au sein même de l’institution universitaire qui ne sait quel enseignement en tiré. H. R. Jauss nous propose une rétrospection historique remontant au 19ème siècle ; afin de percevoir les enjeux

philosophique nous répondrait que la littérature, comme toute œuvre d’art, vint ouvrir l’horizon illimité du dialogue. Dans Vérité et Méthode, le philosophe Hans-Georg Gadamer envisage l’œuvre d’art comme une altérité qui « s’adresse à nous, comme « Aussage », comme énoncé ou message devant lequel nous ne pouvons rester indifférents1 ». L’œuvre pour Gadamer est un autrui qui nous interpelle et avec lequel une conversation est possible à travers l’espace et le temps. Mais plus spécifiquement, l’œuvre est

affranchie : libre. Le cercle herméneutique (cf. Hans Georg GADAMER) Myth. grec. : Hermès, dieu du commerce, initiateur des échanges et de la communication. Support texte : «  L’interprétation débute avec des concepts préalables qui remplacent ensuite des concepts plus appropriés. » « Toutes compréhensions relèvent essentiellement du préjugé. » Hans Georg Gadamer, Vérité et Méthode, 1960 Selon Gadamer, il existe aux fondements de tout travail de

C’est une approche qui se veut la plus itérative possible bien que, dans sa réitération, le chercheur fasse inévitablement preuve d’une certaine interprétation. La Phénoménologie de l’Esprit (Phänomenologie des Geistes) est une œuvre du philosophe Georg Wilhelm Friedrich Hegel, parue en 1807. Le titre de l’édition de 1807 est Système de la science, Première partie, la Phénoménologie de l’esprit. Un autre intertitre de Hegel est : Première partie : Science de l’expérience de la conscience. La Phénoménologie

est la mise-en-œuvre de la vérité. Qu’est donc la vérité elle-même pour s’accomplir de temps en temps comme art ? » Heifegger, « L’Origine de l’œuvre d’art », in Chemins qui ne mènent nulle part Gadamer Cette thèse sera développée en 1960 par Hans-Georg Gadamer, dont le livre Vérité et Méthode, consacré en principe au seul problème de l’herméneutique, contient dans sa première partie une très remarquable philosophie esthétique. J’essaie de la résumer en quelques phrases