Harpagon Pathétique

Voltaire en fait d’ailleurs grand usage, car quelle stratégie littéraire plus « indirecte » que cette forme d’humour qui consiste à dire le contraire de ce qu’on veut dire ? (cf. par exemple dans l’extrait de Candide, les expressions « sermon très pathétique » et « belle musique en faux-bourdon »). Certains auteurs des Lumières ont fait appel à un regard étranger dans leurs œuvres pour mieux dénoncer ou critiquer. Par exemple (▶ donnez un exemple). Il est évident que les défauts deviennent plus clairs

c’est-à-dire la libération du goupil. Nous étudierons donc d’abord le récit, qui, par son pathétique, favorise l’identification au « héros », puis le jeu codé des discours, étrangement suspects au regard de la morale. Nous analyserons enfin les manifestations du comique et de la parodie, qui consacrent la subversion des modèles littéraires et le triomphe du discours « bestourné ». ( I UN RÉCIT VIVANT ET PATHÉTIQUE, FAVORISANT L’IDENTIFICATION AU « HÉROS » ) Si l’on excepte les quelques formes de passé

sujet de la guerre, remarquons qu’il s’agit simplement d’un domaine d’application particulier de la question plus générale du débat d’idées. En conséquence, ce serait une erreur de choisir ses exemples seulement en ce domaine, même s’il est plus pathétique et mobilisateur. La consigne invite à donner son opinion en s’appuyant sur les textes proposés et sur les œuvres étudiées au cours du second cycle. La simple exploitation des textes doit permettre d’inventer une bonne part de vos arguments. C’est

lequel cette souffrance est dépeinte (« inciser les peaux mortes de cette tête qui n’a plus rien de sain », « plus becquetés d’oiseaux que dés à coudre ») ne laisse pas d’étonner. On ne triche pas, on ne minimise pas, on n’atténue rien... et le pathétique se renforce encore de l’apparente légèreté de l’ironie et des effets humoristiques d’une versification recherchée* (Rutebeuf). * Voir lecture analytique. ... à vous d’écouter le prologue de la chanson... (p. 48) 1. Les marques de l’oralité

obsédante qu'elle apparaît d'elle-même sitôt qu'elle est évoquée. Il voulut des acteurs qui ne ressemblent pas aux personnages. Il se moqua de la prétention de présenter des caractères qui sont fidèles à eux-mêmes d’un bout à l’autre de la pièce, comme Harpagon dans ‘’L’avare’’ de Molière : pour lui, on est avare à certains moments de notre vie et tout le contraire à d’autres. Il attaqua les conventions du théâtre en libérant les personnages du pouvoir absolu de l'auteur. Il reprocha même au théâtre le

obsédante qu'elle apparaît d'elle-même sitôt qu'elle est évoquée. Il voulut des acteurs qui ne ressemblent pas aux personnages. Il se moqua de la prétention de présenter des caractères qui sont fidèles à eux-mêmes d’un bout à l’autre de la pièce, comme Harpagon dans ‘’L’avare’’ de Molière : pour lui, on est avare à certains moments de notre vie et tout le contraire à d’autres. Il attaqua les conventions du théâtre en libérant les personnages du pouvoir absolu de l'auteur. Il reprocha même au théâtre le

de leurs compagnons (voir le nom dans le chapeau), ils refusent l’idée de solidarité ou d’appartenance à une communauté : au contraire, ce sont des individualistes qui ne peuvent parler au nom de tous. Pourtant, leur tristesse grise les rend pathétiques et, peutêtre, attachants. 7. Bouvard et Pécuchet, finalement, sont ridicules et prêtent à sourire. Leur physique contrasté fait de leur couple improbable un duo plus comique qu’héroïque. Leurs comportements stéréotypés et mécaniques, leur peur

de leurs compagnons (voir le nom dans le chapeau), ils refusent l’idée de solidarité ou d’appartenance à une communauté : au contraire, ce sont des individualistes qui ne peuvent parler au nom de tous. Pourtant, leur tristesse grise les rend pathétiques et, peutêtre, attachants. 7. Bouvard et Pécuchet, finalement, sont ridicules et prêtent à sourire. Leur physique contrasté fait de leur couple improbable un duo plus comique qu’héroïque. Leurs comportements stéréotypés et mécaniques, leur peur

roman éponyme de madame de Lafayette, Phèdre dans la tragédie de Racine, Hernani et Doña Sol dans le drame Hernani de Victor Hugo, Aurélien et Bérénice dans le roman d’Aragon, Aurélien ; 3. l’avarice : Euclion dans la Comédie de la marmite de Plaute, Harpagon dans la comédie L’Avare de Molière, le père Grandet dans le roman Eugénie Grandet de Balzac ; 4. l’ambition : Jacob dans Le Paysan parvenu de Marivaux, Julien Sorel dans Le Rouge et le Noir de Stendhal, Rastignac dans Le Père Goriot de Balzac, Georges

roman éponyme de madame de Lafayette, Phèdre dans la tragédie de Racine, Hernani et Doña Sol dans le drame Hernani de Victor Hugo, Aurélien et Bérénice dans le roman d’Aragon, Aurélien ; 3. l’avarice : Euclion dans la Comédie de la marmite de Plaute, Harpagon dans la comédie L’Avare de Molière, le père Grandet dans le roman Eugénie Grandet de Balzac ; 4. l’ambition : Jacob dans Le Paysan parvenu de Marivaux, Julien Sorel dans Le Rouge et le Noir de Stendhal, Rastignac dans Le Père Goriot de Balzac, Georges