Harpagon

résistance, chez Molière, entre La Flèche le voleur et Harpagon le protecteur fou de ses biens et enfin chez Sartre, on retrouve l’opposition entre le communiste idéaliste, Hugo, et le dirigeant du part, Hoederer. Chaque auteur peut exprimer à travers ces débats le côté duquel penche son avis en donnant un caractère négatif aux paroles du ou des personnage(s) qui soutient une idée qu’il désapprouve. Ainsi dans L’Avare, on retrouve un Harpagon plutôt antipathique, « avaricieux » ; avec Marivaux, on

Comme le pense Schopenhauer, l'histoire nous enseigne que les hommes ne sont pas plus heureux et sombrent toujours dans les mêmes passions. Don Juan sera toujours Don Juan et Harpagon sera toujours le même type d'homme en dépit des siècles et des époques. "La vraie philosophie de l'histoire revient à voir que sous tous ces changements infinis, et au milieu de tout ce chaos, on n'a jamais devant soi que le même être, identique et immuable, occupé aujourd'hui des mêmes intrigues qu'hier et que de tout

un riche, un pauvre, un vieillard ou même un avare. En effet, un costume peut souligner les traits de caractère des personnages, afin de les faire ressortir de façon visuelle, sinon plus difficiles à discerner. Dans l'Avare de Molière par exemple, Harpagon possède une fraise à l'antique et elle participe à l’exagération et au comique du personnage. Proche de la fonction du costume, le masque a beaucoup été utilisé dans le théâtre antique sous deux formes principales. Le masque tragique, tout d'abord

SCENE, tyrannique ROLES CLASSIQUES : Monsieur JOURDAIN, bourgeois Le MAITRE DE PHILOSOPHIE, prétentieux MAGDELON, précieuse ridicule CYRANO DE BERGERAC, romantique DON JUAN, hypocrite CHARLOTTE, finaude ROXANE, amoureuse PHEDRE, jalouse HARPAGON, avare ROLES CONTEMPORAINS : Le BEBE, savant La MERE, prétentieuse et cupide MINOU, homosexuel effarouché BEBERT, homosexuel autoritaire CHRISTINE, naïve NADINE, vulnérable EMMANUELLE, poétique FLORENCE, peu effarouchée HENRIETTE, ISABELLE

Molière se plie a cette tradition. En plein conscience, de bon gré ou forcé pour quelques tromperies, les mères et autres tuteurs finissent par accorder ce qu'ils refusaient et par consentir à l'amour librement née dans le coeur des jeunes gens. Harpagon est l'exemple même, quand il oblige Cléante et Elise à épouser des parfaits inconnus dans son intêret (L'argent). Mais une grande comédie bourgeoise comme l'Avre avec son dénouement romanesque, propose un fin doublement ou triplement heureuse:

pourpoint avec des aiguillettes ) - Symétrie et interchangeabilité des hommes ( Dans En attendant Godot, les costumes de Estragon et Vladimir ) Axe 2 : Contribu t'il à l'élaboration du sens pour le spectateur - Dans L'Avare, le ridicule de Harpagon ne fait que renforcer son ridicule, il fera rire le public, avant même d'avoir parlé ou montrer son comportement. - Dans Rhinocéros, c'est cet aspect délaissé de Bérenger qui l'empêchera d'adhérer au fascisme ( rhinocérite ), car ce régime demande

travailler à rectifier et à adoucir les passions des hommes que de vouloir les retrancher entièrement » La devise de la comédie apparaît dès les années 1620 en France : « Castigat ridendo mores » : Elle corrige les moeurs par le rire. Dans L'Avare, Harpagon est une caricature de personne intéressée uniquement par l'argent et délaissant son entourage (...) Ce concept de catharsis est à l'origine du théâtre : il apparaît chez Aristote dans La Poétique. La catharsis est l'une des fonctions de la tragédie

"crime", "une action exorbitante", "un attentat énorme contre la médecine" que de ne pas prendre pas faire le clystère qu'il lui avait prescrit. On retrouve ce comique de mots dans le texte deux. Par exemple, une exagération est présente lorsque Harpagon dit qu'il est "perdu... assassiné" sans son argent, qu'il a "perdu son support, [sa] consolation"... Dans ce texte, il y a aussi un comique de geste, avec la didascalie "(A lui même, se prenant par le bras)". Le dernier comique présent dans l'Avare

caractère La comédie met en scène des personnages qui ont des défauts, des vices. Pour faire rire, l'auteur accentue volontairement à l'excès ces défauts. Ainsi, M. Jourdain (Le Bourgeois Gentilhomme, Molière) est obnubilé par son désir de devenir noble, Harpagon (L'Avare, Molière) est soucieux du moindre sou...   Le comique de mots Les auteurs de comédie usent et abusent des bons mots en faisant de la langue française un vivier de jeux de mots, de calembours, de déformations possibles... En jouant sur

relève du comique gestuel et souligne l'égarement d'Harpagon qui se prend le bras comme s'il s'était volé lui-même, ainsi que les didascalies implicites : "Où courir ? Où ne pas courir ?" La résolution de faire donner la question à tout le monde : Harpagon ne souhaite pas s'arrêter à sa famille, mais qu'il voudrait faire donner la question à la ville entière. On peut parler de paranoïa, de mégalomanie. Il se substitue au pouvoir judiciaire. b) Le tragique : Le comportement d'Harpagon prête