Hautbois

L’argumentation. Question de corpus : comparez et commentez l’art de l’argumentation dans ces trois textes. Texte A. VOLTAIRE, Candide (1759) Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées. Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons, formaient une harmonie telle qu’il n’y en eut jamais en enfer. Les canons renversèrent d’abord à peu près six mille hommes de chaque côté ; ensuite la mousqueterie ôta du meilleur des mondes environ neuf à dix mille coquins

Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent. Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants,
Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,
- Et d'autres, corrompus, riches et triomphants, Ayant l'expansion des choses infinies,
Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens,
Qui chantent les transports de l'esprit et des sens. Poème fondateur de la poétique

dansant par l’adverbe « si » qui évoque l’admiration. Cette première phrase donne une impression de défilé majestueux. Le plaisir n’est pas seulement visuel mais également auditif : une symphonie orchestrale se fait entendre : « trompettes, fifres, hautbois, tambour » = « harmonie » musicale. ⇒ joie, enthousiasme, brio, quelque chose de positif Mais ce regard candide est dissimulé par la deuxième phrase qui se termine par « canon » = chute brutale et « enfer » ≠ paradis. Ces indices sont discordants

ont cependant été écrites pour cet instrument. La première fut Un mystère symphonique, composée par Andrei Fillipovitch Patchenko, avec l’orchestre philharmonique de Leningrad en 1924. En 1945, Bohuslav Martinu compose une Fantaisie pour theremin, hautbois, quatuor à cordes et piano, mêlant enfin cet instrument électronique à d’autres plus anciens. On note également que des œuvres de compositeurs tels que Grieg, Saint-Saens ou Scriabine sont modifiées afin d’être interprétées par un theremin.   Le

Comme des longs échos qui de loin se confondent Dans une ténébreuse et profonde unité,Vaste comme la nuit et comme la clarté,Les parfums, les couleurs et les sons se répondent. Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants,Doux comme des hautbois, verts comme des prairies,-Et d'autre corrompus, riches et triomphants, Ayant l'expansion des choses infinies, Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens, Qui chantent les transports de

la maison rêvée et des thèmes mélodramatiques : la famille pauvre, l’attente de la gamine à la sortie de prison. Les instruments sont utilisés au premier degré : les cordes pour les scènes sentimentales, les trompettes pour les annonces, le hautbois ou le trombone pour imiter un dialogue... La musique diégétique (qui appartient à l’histoire du film) a aussi un rôle important : musique de manège, de café dancing, le chant des serveurs, de Charlot. Les bruitages participent aux

« […] assouvi les besoins naturels… », le champ lexical de l’horreur «  enfer » ; « des tas de morts et de mourant » ; « cendres » ; « mamelles sanglantes », l’énumération en gradation des instruments de musique « Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours.. ». On remarque l’antiphrase «  Rien n’étais si beau, si leste, si brillant », l’hyperbole concernant les soldats mais qui reste toutefois des termes imprécis «  à peu près six milles hommes » ; « environ neuf à dix mille coquins »

sous...") Lu par Laetitia - source : litteratureaudio.com COMMENT CANDIDE SE SAUVA D'ENTRE LES BULGARES, ET CE QU'IL DEVINT Rien n'était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées. Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons, formaient une harmonie telle qu'il n'y en eut jamais en enfer. Les canons renversèrent d'abord à peu près six mille hommes de chaque côté ; ensuite la mousqueterie ôta du meilleur des mondes environ neuf à dix mille coquins

borde le puits sombre ? Ou le fruit du tuba, de cet arbre si grand, Qu'un cheval au galop met, toujours en courant, Cent ans à sortir de son ombre ? Veux-tu, pour me sourire, un bel oiseau des bois, Qui chante avec un chant plus doux que le hautbois, Plus éclatant que les cymbales ? Que veux-tu ? fleur, beau fruit, ou l'oiseau merveilleux ? - Ami, dit l'enfant grec, dit l'enfant aux yeux bleus, Je veux de la poudre et des balles. “l'enfant” 18juin 1828. J:Que vouliez vous exprimer dans

spectacle : «si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné » On retrouve ensuite le champ lexical de la musique qui nous donne l'impression d'une guerre savamment orchestrée, dans une atmosphère de bonne humeur : « Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons  » L’antithèse entre « harmonie » et « enfer »souligne l'ironie de l'auteur. La guerre est présentée comme un jeu de massacre. Le mot « les canons » a un double sens ( syllepse ) et nous montre la confusion entre l'art musical