Hegel Art

Vinci » est le centre, auquel il faut toujours revenir, de sa poétique. De son aveu Paul Valéry avait une aversion naturelle envers les philosophes et les esthéticiens. C'est donc naturellement dans cet extrait qu'il nous livre ses cauchemars: Un art si parfait qu'il se contenterait de fournir les définitions du beau, qui substituerait à ses œuvres réellement produites, les règles esthétiques qu'elles sont censée satisfaire. Si le philosophe se sent qu'une autre « essence » qu'une âme d'artiste

* Saint Matthieu et l'ange Saint Matthieu et l'ange * Venus Venus Contactez l'auteur 05 avril 2010 Art baroque et religion : de la profanation des autels à la violence de la foi Avec le concile de Trente (1545-1563), l’Eglise catholique reprend la main sur les questions artistiques et esthétiques. Les cardinaux y énoncent les règles d’un art capable de s’adresser à tous et de restituer au territoire une claire identité religieuse. Pour le cardinal Paleotti, l’art sacré

Un plaisant Baudelaire qui abhorrait la photographie, adorait la peinture. En témoignent ses innombrables critiques d’art rééditées volumineusement dans la belle collection de la Pléiade. Cet amour du 3ème art pour reprendre la classification de Hegel transpirera dans son Spleen de Paris, où Baudelaire “croque” au sens propre et figuré des scènes de la vie parisienne… 1. C’était l’explosion du nouvel an: chaos de boue et de neige, traversé de mille carrosses, étincelant de joujoux et de bonbons

La littérature est art et langage : c'est un système esthétique -- le texte -- impliquant un registre rhétorique de genres, de styles ou de figures et un régime socio-historique -- l'archi-texte -- impliquant un récit constitutionnel (ou un parcours), qui inclut lui-même un discours institutionnel. Qui dit art dit technique; qui dit langage dit grammaire; qui dit technique et grammaire dit tekhnê : poiêsis et physis. Le système esthétique fait de la littérature un art; le régime socio-historique

Dissertation philosophie : La vie est-elle un art? Si l'on considère la conception créationniste du monde, on est amené à porter un œil contemplateur sur celui-ci comme étant l'œuvre d'art d'un artiste qui aurait dessiné la nature puis créé l'homme « à son image » comme l'explique le récit biblique de la genèse. Cela signifierait donc que l'homme, à l'image du Dieu créateur, possèderait ce même pouvoir créatif, l'homme serait artiste et sa vie serait son œuvre. L'être humain aurait donc une

attaché une épithète qui le précise pour former des expressions telles que « arts libéraux », « arts mécaniques », « art militaire », etc.6. Et s'il arrive parfois que les arts libéraux soient visés par l'emploi du mot non qualifié « ars », on est encore bien loin du sens contemporain ; l'astronomie était un « art libéral » tandis que le spectacle de « theatrica » restait un « art mécanique »7. Jusqu'à la Renaissance, il n'y a pas de différence précise entre l'artiste et l'artisan : on appelle

dira que « le peintre ne doit méditer que les brosses à la main » -, il existe une dialectique entre le spectateur de l'œuvre et l'œuvre qui dépasse à la fois l'entendement et l'imagination. Hegel dans Esthétique (L'Esthétique, déchiffrement des symboles) écrit: « l'art ne dit pas, il signifie ». Ainsi Hegel travaille ici le mot signe afin de montrer qu'avant la profondeur du message que veut transmettre l'artiste, avant toute explication avertie sur l'œuvre, il existe une dialectique entre le spectateur

bien spécifique : il ne s'agit pas d'un simple effet de la nature (une belle montagne, une belle cascade), ni d'une œuvre artisanale qui répond à une utilité technique ; mais d'un bloc de matière rendu sensé par le travail de l'artiste. Comme le dit Hegel, « l'art est le sensible spiritualisé ou le spirituel sensibilisé » (Leçons sur l'esthétique, introduction, ch. 2) : ce qu'on peut traduire sans trahir, en disant que l'artiste nous parle avec des couleurs, des sons, des formes,… il signifie quelque

topiques : de quoi parle-t-on lorsqu’on invoque la justice : à quel ordre ou quelle norme se réfère-t-on ? Peut-on en proposer une définition unitaire ou ne se laisse-t-elle saisir que par le prisme de ses différentes Dissertations transversales Art et symboles Littérature et langage Philosophie et histoire Les raisins de la colère 15 Pensées Les Choéphores Les Euménides Introduction espèces (lesquelles se distinguent par la tâche qu’elles remplissent et le domaine qu’elles

cependant pas sans poser des problèmes quant à son rôle englobant : est-elle une autre forme symbolique en plus des autres (langage, mythe, science, art, technique, histoire...), à côté d’elles ou bien la méthode immanente de développement de l’ensemble de la culture mis à jour ? Voir André STANGUENNEC, « Une alternative herméneutique face à Kant et Hegel : Cassirer ou Heidegger? », in Jean QUILLIEN et Gilbert KIRSCHER (éd.), Cahiers Eric Weil III, Interprétations de Kant, Travaux et recherches, diffusion