Hegel Imitation De La Nature

le public. C'est la première forme de théâtre qui recherche l'affrontement direct avec le public. Il marque la naissance de la provocation. Le romantisme est une lutte contre le néo-classicisme, qui est un retour au Grand Beau et au Sublime, une imitation de ce qui est censé devoir être fait. Par rapport au classicisme, le néo-classicisme est synonyme de lourdeur et d'académisme. Or les Romantiques s'insurgent contre la notion de modèle et d'imitation. Ils considèrent que le théâtre des Anciens était

l’artisanat en tant que mode de production, ne s’en distingue t-il pas par sa finalité propre ? (b.) de la différence entre les productions naturelles et artistiques, entre les effets de la nature et les œuvres humaines : L’œuvre d’art se définit d’abord par distinction d’avec les effets de la nature (= les « productions » ayant pour origine soit un « mécanisme » physique ou biologique, soit l’instinct). En effet, une œuvre d’art a d’abord du exister comme projet, cad qu’une représentation (plus

15 Préface la nommant et permet qu'ainsi identifiée elle fasse valoir son droit à l'existence et à la reconnaissance : légalisation ou légitimation. Ce qui vaut pour l'œuvre (cette « chose » qui n'en est pas une et n'appartient pas à la nature au sens moderne du mot) vaut aussi pour quelqu'un, pour le titre de quelqu'un — à dire, faire, dire en faisant ceci ou cela, faire des « choses » avec des mots. Mais le titre donné (ou refusé) à quelqu'un suppose toujours, et c'est un cercle, le titre

« l'Horreur économique » décrit ce qui semble être la superficialité destructrice de la valeur travail. Si l'on cherche à définir le travail en mettant un instant de côté toute valorisation éventuelle, le travail est une activité de transformation de la nature, exercée par l’homme  dans le but d’améliorer sa condition de vie. Le travail est une activité différente du loisir, qui peut être subie et qui peut potentiellement instaurer des climats d’interdépendance et de domination selon la qualification, le

Spinoza, considérer « l'homme dans la nature comme un empire dans un empire » est une absurdité. Au lieu de croire que l'homme est immédiatement libre, il faut comprendre comment le libérer. Croire que l'homme a immédiatement un pouvoir absolu sur ses actions, qu'il est une exception dans la nature (où tout est soumis à des lois) parce qu'il aurait une volonté libre, c'est se condamner à le méconnaître et à le mépriser. Comprendre que l'homme est une partie de la nature comme une autre, c'est-à-dire que

autant tous les obstacles ne sont pas de même nature et le sujet nous invite à déterminer ceux qui apparaîtront comme les « principaux », c’est-à-dire les plus difficiles à surmonter.Les principaux obstacles sont-ils externes ou internes à la démarche scientifique ? Comment l’esprit humain peut-il dépasser sa propre subjectivité et accéder à une connaissance objective ? Si les principaux obstacles à la connaissance scientifique sont internes et liés à la nature même de l’esprit humain, faut-il alors conclure

humanistes français, qui marqua au milieu du XVIe siècle les poètes de la Pléiade comme Ronsard et Du Bellay. En philosophie, Montaigne, tout en soutenant que la raison n’est qu’une « raison déraisonnable » qui ne permet pas d’établir les lois de la nature ni de constituer une science universelle, accorda à la raison le pouvoir de libérer l’homme des idoles et des vérités « toutes faites » issues de la scolastique. Par l’autonomie de la raison, Montaigne affirma également l’autonomie de l’homme. Dans le

d’anthropologie sur l’idée qu’on doit tendre vers l’égalité. Dumont s’intéresse aux castes car « les castes nous enseigne un principe social fondamental : la hiérarchie, dont nous, moderne, avons pris le contre-pied mais pas sans intérêt pour comprendre la nature, les limites et les conditions de l’égalitarisme morale et politique auxquelles nous sommes attachées. » L’Inde est indépendante en 1947 et la nouvelle constitution supprime les castes mais on ne change pas la structure sociale par décret ! Donc

courir à lui-même : si je dérobe le bien d’autrui, j’encourage le non-respect de la propriété en soi, et donc aussi de la mienne propre ; céder à telle impulsion, c’est rompre le contrat qui m’unit aux autres, et ainsi risquer le retour à l’état de nature et à la « guerre de tous contre tous ». Le désir nous aveugle, il nous presse, nous oppresse et nous rend empressés : la loi vient mettre un terme alors à la tyrannie qu’il exerce sur nous, en venant suppléer les forces d’une volonté défaillante –

de chant -- sont à l'âme ce que la gymnastique est au corps. Quand Platon parle d'expulser les poètes de la Cité, c'est parce qu'ils ne sont pas assez "artistes", c'est-à-dire pas assez philosophes -- et peut-être pas assez athlètes (dans leur imitation)... Au Moyen-Âge, la poésie continue de dominer et elle gagne même d'autres formes comme le roman; mais c'est seulement à la Renaissance, au moment où l'artiste remplace l'artisan et où l'écrivain devient un artiste, que la littérature accède à l'art