Hegel La Peinture Hollandaise

Hegel, ou la naissance de l’histoire philosophique de l’artA. NotionIntroduction : art et dialectique Si l’on part de sa célèbre définition de l’art (ou du beau) comme « manifestation sensible de l’absolu » on ne voit pas bien ce qui distingue Hegel du romantisme allemand dont nous avons exposé les principes. De fait, il a été très proche de Hölderlin et Schelling (ils furent condisciples à la faculté de théologie, le « Stift », de Tübingen) et ses textes de jeunesse font de la Grèce

Explication de texte : Hegel, l’esthétique Pourquoi l’art nous attire ? Pourquoi l’art nous touche-t-il ? On pourrait croire aux premiers abords que seule la beauté d’une œuvre est ce qui nous pousse à aller vers elle, à la contempler. Mais Hegel, dans le texte que nous allons étudier, tiré de son livre Esthétique parut en 1835, nous dit que ce n’est pas la beauté de l’art qui attire l’homme, que le but de l’art n’est pas de faire qu’une simple représentation du réel. Le but de l’art, si l’on

ce qu’elles sont l’homme n’en finit jamais de devenir tout ce qu’il peut être de sorte qu’il s’éprouve n’être jamais identique à ce qu’il parait et ne jamais paraitre tout ce qu’il est. « L’homme ne veut pas rester telle que la nature l’a fait », Hegel. Baudelaire parlait de notre dégout pour le réel. L’art c’est le refus de la naturalité. L’art exprime la nature qu’autant que la nature permet de s’exprimer. Chaque peintre donne son propre style à tout ce qu’il représente : Proust : « une cousine

puis dans une seconde partie son rôle plus « sensible », dirons-nous. En réalité, tout cela n’est qu’une discussion de points de vu, qui ont tous leurs propres arguments. Selon Platon, l’art en général n’a même pas sa place dans la société. La peinture ne serait que l’art de l’imitation, ce qui est totalement condamnable d’après le philosophe dans son écrit, La République. Connu pour sa constante recherche de ce qu’il appelle « vérité », il est normal pour lui qu’une toile, représentant une nature

Philo 14 Janvier 2013 : Question du jugement Esthétique : Explication de Texte de Hegel : Contexte historique : - Sous Napoléon, qui s'est récemment auto-proclamé empereur, après les pillages (devenus légaux et même un devoir) des biens privés et la dilapidation des œuvres d'art, la notion de patrimoine et surtout celle du devoir et de l'intérêt qu'il y a le sauvegarder a fait son chemin. En 1793 des mesures sont prises à cette effet : Talleyrand crée un comité qui étudie les monuments, les

Ce texte est extrait de l'Esthétique de Hegel, ouvrage publié après la mort de son auteur, et qui n'est d'ailleurs pas un ouvrage au sens où nous l'entendons d'ordinaire, puisqu'il regroupe aussi bien des écrits séparés que des notes de préparation de cours ou encore des extraits des cahiers de notes des élèves. Il constitue une critique de l'imitation de la nature comme fin suprême de l'art, critique effectuée en quatre temps: Hegel y commence en posant la thèse de l'art comme pure imitation de

La culture du « Siècle d'or » 7 Quant à la peinture… 9 La civilisation du "Siècle d'or" aux Pays-Bas Christophe De Voogd Maître de conférence à l'Institut d'études politiques de Paris Ancien directeur de la Maison Descartes (Institut français des Pays-Bas) http://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/la_civilisation_du_siecle_dor_aux_pays-bas.asp La civilisation néerlandaise du Siècle d'or – ou vaudrait-il mieux dire pour une fois « hollandaise », tant la Hollande domine alors sur tous les

puisse dire? Peut-il y avoir une pensée sans langage? Un ineffable ne pouvant être exprimée par des paroles et possédant cependant un contenu psychique réel? En somme, qu'elle est la valeur de l'ineffable? La fonction essentielle du langage est selon Hegel dans La Philosophie de l'Esprit de tirer l'esprit du monde complexe et confus que lui présente la perception brute et de le faire accéder à un monde plus intellectuel, purifié , celui des mots. Il défendra contre Leibniz notamment la supériorité de

puisque ce dernier avait une aversion profonde pour Hegel qui lui, au moment où tous deux enseignaient à Berlin, était en pleine gloire, et faisait salle comble, tandis que Schopenhauer n’avait que trois auditeurs, dont un cocher de fiacre qui venait pour se réchauffer dans sa salle de cours. C’est du moins ce que la légende raconte. La philosophie de Schopenhauer (1788-1860) n’est assurément pas une philosophie optimiste, comme celle de Hegel, qui prétend lire l’histoire comme histoire de la conciliation

sont en effet, ou qui nous fait prendre l'image, c.-à-d. les apparences de l'objet, pour la réalité. L'illusion et l'art Cette dernière sorte d'illusion est particulièrement celle que peuvent produire les oeuvres dramatiques et les oeuvres de la peinture. Selon la remarque de Marmontel, l'illusion, dans la tragédie, ne peut pas être complète, parce qu'il nous est impossible de faire abstraction du lieu réel de la représentation, des invraisemblances forcées du spectacle qui se déroule sous nos yeux