Hegel La Vengeance

par les notions de Bien et de Mal, de faute et de mérite, de pêché et de rachat. La haine nous empoisonne et la culpabilité qui est une haine retournée contre soi. Crainte, désespoir, pitié, moquerie, envie, repentir, honte, regret, colère, vengeance etc. sont des passions tristes. L'espoir lui-même est une tristesse, un sentiment d'esclave que le tyran exploite. Dans un État libre on offre aux citoyens l'amour de la liberté et non l'espoir de récompenses pour bonne conduite ou la sécurité. Ceci

punition : anticiper et habituer. Mais Protagoras nous apprend plus encore : "Personne en effet, en punissant un coupable, n'a en vue ni ne prend pour mobile le fait même de la faute commise, à moins de s'abandonner comme une bête féroce à une vengeance dénuée de raison : celui qui a souci de punir intelligemment ne frappe pas à cause du passé - car ce qui est fait est fait - mais en prévision de l'avenir, afin que ni le coupable ni les témoins de sa punition ne soient tentés de recommencer. Penser

qui ne ferme pas les portes de la diplomatie Loi de montée aux extrêmes  Alors que Hegel situe les antagonismes « Guerre ou Paix », dans une oscillation animée entre opposition et réciprocité, Clausewitz, après ses études sur les guerres napoléoniennes, adopte un point de vue plus tranché et affirme que la guerre résulte d'une montée aux extrêmes (vers la guerre sans merci). La conscience malheureuse de Hegel n’était qu’une manière de prendre acte du fait que les hommes sont désormais identiques

l’exclusion professionnelle. Or, le roman raconte la persécution forte subie par son héros pour de simples propos privés, jetés sur une carte postale. Cette persé- cution entraîne toute la destruction d’une vie, puis, tardivement, une tentative de vengeance Certes, la destruction des motivations dura- bles de l’action rejoint le thème des espéran- ces ou des illusions perdues, constante des uni- vers romanesques – qu’on pense bien sûr aux titres célèbres de Balzac et de Dickens. Mais ici, cette perte

scientifique. L’étatique est synonyme de juridique, le droit repose sur la force qu’il impose, cad le droit repose sur l’état qui impose le caractère contraignant à la règle de droit. Cette vision a été défendue par des philosophes allemands dont Hegels (1770-1831) et Jhering (1818-1892). Le deuxième courant est le positivisme scientifique, le droit est perçu comme un phénomène social et ce phénomène social peut être appréhendé à partir d’une autre science, comme l’histoire. Le droit est un produit

cet épisode, l’exégète le plus célèbre est sûrement Hegel dans la Phénoménologie de l’Esprit[11]. Pour lui, Antigone est l’esprit de la Nature, elle appartient à la Loi Divine, Créon recherche l’Ordre, c’est son devoir et l’effectivité de la règle. Dans cet épisode se produit une collision, un choc malheureux[12] entre l’éthique d’Antigone et sens du devoir de Créon. Or, ces deux éléments ont leur logique propre et ce que met au jour Hegel, car, Antigone voit de son côté le Juste, car conforme

5. Engagement politique de l’auteur Jean-Paul Sartre est un militant politique de l’extrême gauche et s’engage dans la résistance au nazisme en 1941. Il prend part pour la révolution communiste, pour l’indépendance de l’Algérie et pour la vengeance du Tier Monde des colonisés. 6. Critique reçue par le roman à sa sortie La nausée, livre avant tout philosophique, a été dans un premier temps refusé par les éditions Gallimard, en 1936. Jean-Paul Sartre en avait pourtant écrit de nombreuses versions

monde » et qui, sans prolongement dans le passé et le futur, dérivent au gré du moment présent.L’homme est né libre, dit-on. En quel sens ? Au sens où chaque homme est capable de disposer de lui-même. Cette idée, fruit d’une longue histoire qui, selon Hegel, a commencé avec l’esclavage, montre par son historicité que la liberté d’agir se conquiert et qu’elle se conquiert essentiellement par l’action politique. Vous avez pu durant l’année évaluer la portée et les limites de cette conquête. Séances

suffire à eux-mêmes, des êtres vulnérables. Nous souffrons parce que nous avons un corps : « avoir un corps, c’est être capable d’être à la merci des autres. » Le mal moral est un mal qui survient avec une action, une intention, avec conscience. Hegel dira qu’Œdipe n’est coupable parce que le mal n’existe que s’il y a volonté d’enfreindre la loi. Descartes distingue ainsi l’erreur de la faute. Comment savoir si le mal est commis délibérément ? Quelle différence existe-t-il entre le pervers, le méchant

impartial : le juge ou la loi ont plus de chance être partiaux * 2e éléments : la notion de vengeance Une décision de justice ne satisfait jamais les 2 partis car les 2 surestiment leurs intérêts et il serait dangereux de satisfaire les 2. Donc le désir des parties n’est pas la justice mais la vangeance. Le droit est un mode de régulation qui fait sortir rapport social qui exclut la vengeance : car chacun des 2 évaluent de façon passionnel leur intérêt * Fait divers : juins 2010 lynchage