Hegel La Vengeance

les hommes à agir. Lorsqu’on se laisse emporter par une passion, qu’elle soit triste ou joyeuse pour reprendre la distinction de Spinoza, la force de conviction de cette passion surpasse en nous (et de loin souvent) celle de la raison. Mais pour Hegel, ce surpassement de la raison par la passion peut être vu historiquement comme une « ruse de la Raison » ; les grands hommes, qui sont bien souvent des hommes passionnés, sont persuadés de servir leurs propres intérêts, mais en réalité ils sont au

sans Etat semble donc difficile à mettre en œuvre. Sans justice émanant d’une autorité suprême qu’est l’Etat, les individus ne risquent-t-ils pas de se faire justice eux même et ainsi tomber dans la vengeance ? Pour Hegel, une vengeance ne peut mener qu’à un cercle vicieux de nouvelles vengeances. Ce désir est l’élan premier de l’individu blessé, hors la société exige une maîtrise des instincts et le détour par un tiers pour ne pas retomber à l’état de nature décrit par Hobbes. Sans Etat, ne

réellement le choix ? Entre vertu, moralité et paraître, sa liberté semble bien illusoire. Et pourtant. Quand bien même elle serait réduite au rang d'esclave face au vicomte, elle accède au pouvoir. Dans 'La Dialectique du maître et de l'esclave',Hegel affirmait que les inférieurs pouvaient toujours comprendre quelque chose qui les place au-delà de leurs supérieurs. De la même manière, les femmes des 'Liaisons dangereuses' parviennent à gouverner les hommes, inversant les rôles. Ainsi madame de Tourvel

L'exercice de la justice. L'exercice de la juste doit être réservé à ceux qui y sont autorisés, sans quoi c'est un retour à un état de nature qui nous guette. En effet, dans le cas d'une vengeance, je décide de me faire justice moi-même pour une offense qui m'a été faite, cependant, celui qui subira ma vengeance n'aura pas été jugé équitablement car les motifs et les décisions de cette condamnation sont particuliers. Or la loi doit être universelle pour être équitable. Le recours à la loi exige

que si elles reposent sur un fondement rationnel, interdisant ainsi l'intrusion de notions empêchant le droit de punir (intérêt, vengeance,...). De plus, si l'on a pu conclure que seul l'Etat dispose du droit de punir, il convient de rappeler que ce dernier ne doit pas être complété par des violences dites gratuites (corporelles). Cette thèse s'oppose cependant à Hegel et Kant ayant justement fondé le droit de vie ou de mort sur la raison, plaçant au même titre que Rousseau la peine de mort sur un

donc important et necessaire qu'il y ai un gouvernement afin d'éviter toute sorte de domination. Le gouvernement ou l'Etat va donc joué un role de justicié car l'homme trop impliqué dans le sujet ne serait pas objectif en cas de conflit . Hegel parle d'une vengeance qui engrange une autre vengance qui pourrait s'étendre jusque l'infini. A tour de rôle la victime deviendrait coupable ainsi de suite. Ces relations ne sont pas acceptable pour la vie en communauté il est donc préférable que le gouvernement

justice. Si chacun fait justice soit même (ce que l'on appelle de la vengeance), on finirait par tomber dans un cercle vicieux, et l'homme deviendrait alors un « loup pour l'homme ». Les lois sont donc là pour réparer les injustices qui ont été commises tout en évitant de véritable « guerre de famille ». C'est ce que dis Hegel dans Propédeutique philosophique. Il fait dans son texte une distinction entre vengeance et punition. La vengeance étant la punition passionnelle qui s'effectuerait à chaque injustices

l'amour qu'éprouve une femme blanche à son égard car il se dévalorise sans cesse. De plus, Fanon explique que pour certains Noirs, faire l'amour à une femme blanche leur permet de se sentir en position de supériorité; cela leur procure une certaine vengeance après tous ces siècles de domination blanche. Le chapitre 4 « Du prétendu complexe de dépendance du colonisé » comprend une étude critique de l'ouvrage Psychologie de la colonisation de O. Mannoni. Selon Fanon, Mannoni n'a pas su saisir les rouages

rattachés. Le criminel, en enfreignant la loi, affecte donc chacun comme citoyen, c’est-à-dire membre coopérant au fonctionnement du système juridique. 6) La peine comme annulation du crime : Cette théorie puise sa source dans la philosophie de Hegel. Hegel émet une proposition selon laquelle la peine « restaure le droit », faute de quoi le crime serait « valide ». La notion de droit signifie en lui-même que sa violation est inacceptable. Pour rétablir la justice, la peine est nécessaire. Elle sert

le désir est mimétique, c'est-à-dire que l'on cherche continuellement à vouloir ce que veut l'autre, l'on cherche à ressembler, à copier, voire à éliminer l'autre. L'homme est donc inscrit dans ce conflit permanent qui consiste en une sorte de " vengeance ". Une chose est d'autant plus désirable qu'elle est désirée par d'autres. Cette idée de violence perpétuelle exclut totalement celle de liberté. Mais non seulement autrui empêche ma liberté dans le sens ou il me fait apparaître des sentiments