Heidegger et la métaphysique

texte tentera de répondre à cette question en abordant le point de vue de Martin Heidegger ainsi que celui de René Descartes et se terminera par mon opinion sur la question. Premièrement, examinons le point de vue d’Heidegger. Selon lui, le progrès technique ne favorise pas l’épanouissement humain mais avant de s’enfoncer dans son argumentation, définissons quelques-uns des concepts qu’il utilise. Pour Heidegger, l’épanouissement humain n’est pas tant de pouvoir construire, mais plutôt le pouvoir

Naissance 22 avril 1724 Royaume de Prusse (Königsberg) Décès 12 février 1804 (à 79 ans) Royaume de Prusse (Königsberg) Nationalité Prusse École/tradition Piétisme, Lumières, précurseur de l'idéalisme allemand Principaux intérêts Logique, métaphysique, épistémologie, morale, esthétique, anthropologie, politique Idées remarquables Criticisme, Jugement synthétique a priori, Chose en soi, Impératif catégorique Œuvres principales Critique de la raison pure Critique de la raison pratique Critique

compris, de Pascal à Nietzsche, passant par Heidegger, de Flaubert à Sartre, passant par Proust, de Baudelaire et Rimbaud à Yves Bonnefoy, passant par Mallarmé et Valéry. D’ailleurs l’imagination qui est considérée comme la matière première de la métaphore dans la littérature est aussi la même matière responsable de la métaphysique dans une pensée rigoureuse comme celle de la philosophie. Pour Heidegger, le métaphorique n’existe qu’à l’intérieur du métaphysique. Le passage entre sens propre et sens figuré

optimiste ; au bout du compte, il y a toujours un gain pour le sujet penser, toute culture est Bildung, formation de soi). Dans la perspective de Nietzsche, l'art est donc loin d'être un divertissement, un aimable passe-temps, il est l'activité métaphysique par excellence, ce à travers quoi se révèle pour nous la dimension tragique de toute existence, il est la pierre de touche où se confronte la subjectivité dans sa capacité à affronter la dureté de la vie. Au début de L'origine de la Tragédie, Nietzsche

immédiates. C'est une activité réflexive, de prise de conscience de soi, le lieu où la pensée s'exerce explicitement et en toute conscience ; et ce, sous la forme adéquate à la pensée, qui est le concept. Plus spécialement la philosophie est synonyme de métaphysique, en tant qu'elle s'interroge sur la condition humaine, sur le sens de la vie, sur l'origine de l'univers et sur sa nature, etc. Elle cherche à savoir quel est le fond des choses, de la réalité humaine. Elle est donc essentiellement une discipline

essentiellement à l’écoute de l’être » Martin Heidegger, Lettre sur l’humanisme. 4. « Cogito ergo sum » Descartes, Discours sur la méthode. 5. « Ça pense donc ça est » Volonté de puissance, Nietzsche. 6. « Dieu est la pensée qui éternellement et sans fatigue se pense elle-même » Aristote. 7. « Il est tout à fait du philosophe, ce sentiment : s’étonner. » Platon, Théétète. 8. « Tous les hommes désirent naturellement savoir » Aristote, Métaphysique. 9. « Apercevoir une difficulté et s’étonner

les présocratiques, pp 67,68 3Parménide, extrait de son poème C’est de Gorgias qu’est né le nihilisme dont les auteurs modernes ont aussi exploité à leur manière. Comme Nietzsche et Heidegger s’y prennent-ils ? II. La NEGATION DANS LA CONCEPTION MODERNE a. Négation comme Nihilisme : Nietzsche La négation, loin d’être un concept simple ou le fait de dire ″non″ a plusieurs sens dont nous ne saurions exploiter tous ses sens

allons à présent exposer se distribuent assez bien autour de ces deux pôles sans toutefois s’y réduire dans la mesure où elles fournissent chacune des contributions originales qui ne se laisse enfermer dans aucun modèle prédéfini. La vérité métaphysique « il est absolument nécessaire que Dieu ait en lui-même les idées de tous les êtres qu’il a créés, puisque autrement il n’aurait pas pu les produire, et qu’ainsi il voit tous ces êtres en considérant les perfections qu’il renferme auxquelles

Moderne Emmanuel Kant Naissance : 22 avril 1724 Royaume de Prusse (Königsberg) Décès : 12 février 1804 (à 79 ans) Royaume de Prusse (Königsberg) École/tradition : Piétisme, Lumières, idéalisme allemand Principaux intérêts : Logique, métaphysique, épistémologie, morale, esthétique, anthropologie, politique Idées remarquables : Criticisme, Jugement synthétique a priori, Chose en soi, Impératif catégorique Œuvres principales : Critique de la raison pure Critique de la raison pratique

présente comme bon). Ici, la liberté pour Sartre n'est pas une capacité de la conscience. Elle est l'être même de cette conscience. Une philosophie de l'existence. Sartre s'inspire de Heidegger. Il considère Être et Temps comme l'ouvrage fondateur de l'Existentialisme athée (nb: Heidegger ne l'était pas). Pour Heidegger, l'homme ek-siste (il se tient hors de lui même, l'homme ne coexiste pas avec son être à la manière d'une chose). Sartre va lier explicitement existence et liberté : elles ont les mêmes