Heider La Perception D Autrui

société » Définition de G. Allport[pic], 1954  « la psychologie sociale tend à comprendre et expliquer comment, les pensées (le cognitif), les sentiments (l’affectif), les comportements moteurs (le conatif) d'un être humain, sont influencés par un autrui réel, imaginaire ou implicite. » Exemples de situations sociales : - Un individu isolé face à une représentation d'autrui. - Un couple de personnes qui interagissent. - Un grand rassemblement de personnes. Champs d’étude Elle étudie

éprouvés par un individu dans des situations variées, qui favorisent ou contrarient son épanouissement intellectuel et physiologique. L’affectivité renvoie à l’impact émotionnel provoqué chez le sujet par les relations qu’il entretient avec lui-même, autrui et le milieu. On distingue habituellement dans la vie de l’homme trois domaines: l’activité, l’intelligence et l’affectivité; Ce dernier domaine constitue la partie la plus fondamentale de la vie mentale, non seulement la base à partir de laquelle

tout le monde (y compris le psy) se forge des impressions sur autrui alors, nous sommes tous psychologues ! Chapitre 1 : Vers 1900, Bruner & Tagiuri s'intéressent à la perception d'autrui mais leurs résultats sont pessimistes tant il ressort que l'humain a difficile de déterminer un profil. Le problème principal = méthode utilisée pour prouver leurs hypothèses. En 1946, Solomon ASCH s'intéresse aux impressions plutôt qu'à la perception. Il part de 3 questions : 1. Peut-on se forger une impression

imaginés veulent dire ce que l’on pense de l’autre même si c’est faux permet d’interagir avec lui. Il y a 3 aspects de l’analyse relationnelle * Toutes relations sont déterminées par des statuts, des fonctions et des attitudes * Il y a un autrui dans la vie de chacun. Il peut être présent comme absent * La nature relationnelle s’exprime par la communication Moscovici : en psycho on a une analyse binaire qui va chercher a comprendre le rapport d’un sujet avec un objet. L’individu se positionne

nous nous rendons compte que notre comportement n’est pas en harmonie avec nos opinions ? Ces questions ont donné lieu à des nombreuses recherches et à la formulation de diverses théories sur la consistance cognitive. La théorie de l’équilibre de HEIDER et la théorie de la dissonance cognitive de FESTINGER étudient les causes de l’inconsistance cognitive et les moyens pris par la personne pour y remédier. Elles conçoivent toutes deux l’inconsistance cognitive comme un état motivant la personne à

et par les pressions exercées par son entourage et par l’importance qu’il accorde à ces pressions : c’est la composante du modèle, qu’on appelle normes subjectives, ces normes sont subjectives car l’individu fait reposer son comportement sur sa perception. Il peut y avoir une impossibilité de se lancer dans l’action qui nous empêche de transformer une attitude en comportement. Ce facteur a mené à la théorie du comportement planifié. Théorie du changement d’attitude Changement d’attitude par

publient simultanément les deux premiers ouvrages intitulés « Social Psychology ». Ross : organisation sociale par imitation – McDougall : « instinct familial ». | 1946 | Solomon Asch: il est le premier à étudier la façon dont se forme impression sur autrui. | 1957 | Léon Festinger: il formule une des plus importantes théories du changement d’attitude dissonance cognitive. | 1963 | Stanley Milhgram: il rapporte les résultats d’une série d’études sur l’obéissance dans lesquelles il demande à ses

guerre mondiale). Est-ce qu’on pouvait éviter que les juifs ne soient pas tués pendant la guerre ? Sa première expérience date de 1951, il prend des étudiants de sexe masculin, on leur demande s’ils sont d’accord de participer à une recherche sur la perception visuelle. Asch leurs donne rendez-vous dans une salle où il y a deux rangés de tables et chaises, ils peuvent s’assoir où ils veulent. Il leurs demande de comparer la ligne étalon à trois autres lignes et leurs demande quelles lignes fait la même

cela. Tout d'abord, le courant des attributions causales (Heider, 1958) s'est intéressé à décrire la façon dont les individus expliquent et interprètent leurs propres conduites, ainsi que celles des autres à posteriori. Ensuite, il y a eu le courant du « locus of control » (Rotter, 1966) qui s'est intéressé aux attentes formulées à priori par les individus par rapport à l’origine des événements pouvant les concerner ou concerner autrui. Face aux résultats de ces deux grands courants est apparue

Perspectives théoriques et tendances de la recherche Illustrations empiriques VIII. Processus psychologiques, variables psychologiques et facteurs sociaux A. B. Perspectives théoriques et tendances de la recherche Illustrations empiriques IX. Perception sociale, relations interpersonnelles et intergroupes A. B. Perspectives théoriques et tendances de la recherche Illustrations empiriques Denise Jodelet, Jean Viet, Philippe Besnard La psychologie sociale (1970) 7 AUTEURS DES TEXTES ANALYSÉS