Helene De Cadou

René-Guy Cadou eut une courte existence qui fut illuminée par la rencontre en 1943 de la femme qu’il épouse en 1946, Hélène, sa muse. Ainsi, il lui dédie le recueil Hélène ou le règne végétal dont est extrait le poème. Le poète évoque, au passé, cette rencontre vitale avec l’être aimée et la transformation de son existence. La femme aimée est ainsi célébrée dans un poème lyrique rempli de ferveur amoureuse. Nous analyserons, dans un premier temps, la façon dont le poète évoque la rencontre avec

René Guy CADOU, Les fusillés de Châteaubriant Biographie : René Guy Cadou né en 1920 en Loire Atlantique. Il fut instituteur & poète sur les thèmes tel la nature & l’amour. Durant la guerre il ne fut pas mobilisé pour des raisons de santé, cependant cette dernière lui inspire un certain nombre de poèmes engagés. Son recueil le plus connu fut un recueil de poèmes engagés publié en 1946, Pleine Poitrine. Il meurt en 1951. Un recueil posthume fut publié Hélène ou le règne végétal en 1952.

que tu parlais bien quand toutes les fenêtres Pétillaient dans le soir ainsi qu'un vin nouveau Quand les portes s'ouvraient sur des villes légères Où nous allions tous deux enlacés par les rues. » René-Guy Cadou, Œuvres poétiques complètes, (1920-1951) « Quatre poèmes d'amour à Hélène », Seghers, p. 279 Texte 4 Conjugaisons et interrogations « J'irai je n'irai pas je n'irai pas Je reviendrai Est-ce que je reviendrai ? Je reviendrai Je ne reviendrai pas Pourtant je partirai (serais-je

prose, c’est aussi un art du langage, c’est un moyen pour les poètes d’exprimer certains leurs sentiments ou certaines leurs pensées. Ainsi dans Hélène ou le règne végétal, extrait de « Quatre poèmes d’amour à Hélène » écrit en 1945, l'auteur, René-Guy Cadou poète français né en 1920 de deux parents instituteurs, fait une déclaration a une certaine Hélène, une femme rencontré en 1943 et qu’il finira par épouser en 1946. Les thèmes de ce poème sont les sentiments amoureux, la nature et la femme, avec

évocatrices : « Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants / Doux comme les hautbois, verts comme des prairies » (« Correspondances »). • Mais surtout, le poète dispose du langage poétique. Ainsi, c’est par des hyperboles que Cadou peint sa passion pour Hélène : « c’était toi […] / Ces astres ces millions d’astres qui se levaient ». La richesse du vocabulaire affectif, les libertés syntaxiques qui permettent de disloquer la phrase, le jeu sur les rythmes, tout cela permet de traduire les fluctuations

Rosalba, jeune lion Lacourière Hélène, fille de Nonancourt Mlle Chauvière Anaïs, femme de Beauperthuis Mme Berger La Baronne de Champigny Pauline Clara, modiste Mlle Azimont Virginie, bonne chez Beauperthuis Mlle Gallois Une femme de chambre de la Baronne Mlle Chollet Un caporal Floridor Un domestique Andrieux Entrée au répertoire de la Comédie-Française en mars 19381 mise en scène de Gaston Baty, scénographie et costumes de Louis Touchagues, musique d' André Cadou Pierre Bertin (Fadinard)

intérieurs : pacifisme et nécessité de ne pas rester passif. Poésie à part entière par le charme des mots à inscrire dans la lignée des poètes entrés dans la Résistance. René-Guy Cadou ( 1920-1951) : Les Fusillés de Châteaubriant Poète lyrique de l’amour, poète de l’émotion simple consacré à sa femme Hélène dans Hélène ou le règne végétal. Le poème en vers libres est extrait du recueil Pleine Poitrine publié en 1946 qui présente les textes écrits pendant la guerre. Ce texte composé de deux strophes

Introduction L'œuvre du poète René-Guy Cadou est résolument marquée par la célébration d'Hélène, qui fut, dans les dernières années de sa courte existence, sa femme et sa muse. Dans l'un des Quatre poèmes d'amour à Hélène, le poète évoque au passé cette rencontre vitale avec l'être aimé et la transformation de son existence. En quoi cette évocation lyrique, adressée directement à la femme aimée, prend-elle la dimension d'un hymne amoureux ? Nous nous intéresserons d'abord à la manière dont le poète

texte 2, Paul Eluard adopte une structure classique − cinq quatrains, et des vers octosyllabiques. Cependant, la rime est quasiment absente : on ne trouve qu'une rime suffisante (« colère »/ « fer ») et une rime pauvre (« traqués »/ « triomphés »). Cadou (texte 3), lui aussi, utilise une forme poétique traditionnelle : son poème est constitué de cinq quatrains, et les vers sont des alexandrins. Là non plus, les vers ne sont pas rimés, si l'on excepte deux couples de rimes pauvres. La forme du poème

cœur Du sang que nous perdons croît et se fortifie ! 1 - Vermeils : d'un rouge brillant. 2 - Grève : rivage. 3 - Mystique aliment : nourriture spirituelle. Texte C : René-Guy Cadou, « Je t'attendais », Hélène ou le règne végétal, 1952-1953. [Le poète célèbre son épouse et inspiratrice, Hélène.] Je t'attendais ainsi qu'on attend les navires Dans les années de sécheresse quand le blé Ne monte pas plus haut qu'une oreille dans l'herbe Qui écoute apeuré la grande voix du temps