Héloïse d'Ormesson

sur l'origine des langues qui restera inachevé. Invité, en 1756, par Madame d'Epinay, il s'installe à l'Ermitage. En 1757 et 1758, il se brouille définitivement avec Grimm et Diderot. Il est de plus en plus isolé. Il écrit Julie ou la nouvelle Héloïse (1761), roman épistolaire, ainsi que Du contrat social et l'Emile (1762). La Profession de foi du vicaire savoyard irrite le Parlement, et Rousseau doit prendre la fuite. Il va connaître des années difficiles, marquées par de nombreuses brouilles

dangereuses - fiction orientale : Lettres persanes - critique de la société : Lettres persanes - intervention plus forte de la société et de la diversité des milieux sociaux: Manon Lescaut - accent mis sur la sensibilité des héros : Julie ou la Nouvelle Héloïse ➜ une grande diversité mais le roman n’est pas encore le genre le plus apprécié - Le XIXe marque l’apogée du roman. Les romantiques, et notamment Victor Hugo, font de leurs héros des êtres n’appartenant pas obligatoirement à l’élite de la société

Ne faudrait-il pas poser des limites à nos désirs afin de ne pas tomber dans le “désir vain” d’Epicure ? Le désir serait donc notre essence, notre humanité. Ne plus désirer serait un grand malheur. Comme disait Rousseau dans Julie ou La Nouvelle Héloïse : “Malheur à qui n’a plus rien à désirer ! Il perd ainsi dire tout ce qu’il possède”. Il ne faut donc pas se priver de cette force dont dispose l’Homme. Mais dans le désir, quel est le moment offrant le plus de satisfaction, de bonheur ? Est-ce sa

souvent sous la forme demémoires (Histoire du chevalier des Grieux et de Manon Lescaut, la Vie de Marianne, la Religieuse, les Mémoires du comte de Comminge), d’une correspondance (les Liaisons dangereuses, les Lettres persanes, Julie ou la Nouvelle Héloïse), voire de confessions ou d’un journal intime. Les écrivains de langue anglaise (Daniel Defoe, Samuel Richardson, Henry Fielding, Laurence Sterne, Frances Brooke) ou allemande (le Goethe des Souffrances du jeune Werther) y ont également eu recours

Lescaut. Inconsolable, il raconte son histoire à l’auteur du récit, alors que Manon est déjà morte. Jean-Jacques Rousseau, Julie ou la Nouvelle Héloïse, (1761) Le contexte : L’histoire d’un amour impossible est un thème essentiel du roman sentimental. Julie et Saint-Preux, les deux personnages principaux du roman épistolaire qu’est Julie ou la Nouvelle Héloïse, s’aiment avec passion, mais doivent renoncer à s’aimer, Julie étant mariée à Monsieur de Wolmar. À la différence de Madame de La Fayette et

l'état naturel, ce dernier étant bien meilleur. Il y a donc une forte opposition entre Rousseau et Voltaire : l'un célébrant l'état naturel, l'autre défendant les bienfaits du progrès. Rousseau publia ensuite son roman épistolaire Julie ou la Nouvelle Héloïse en 1761. Dans cette œuvre, il explore au plus profond les sentiments amoureux pour en révéler les valeurs morales. Il dresse à travers cette histoire d'amour le tableau de la lutte de la vertu contre les passions. Ce roman eut beaucoup de succès.

non sans fierté que Montesquieu affirme « Mes Lettres persanes apprirent à faire des romans en lettres ». Et c'est ainsi que les Lettres persanes susciteront l'intérêt au siècle des Lumières, pour cette forme de roman. Rousseau publiera La Nouvelle Héloïse (1761) et Ladoc, les Liaisons dangereuses (1782). La forme épistolaire permet ainsi à Montesquieu d'aborder des sujets philosophiques, politiques et religieux avec aisance. Ce roman met en scène la correspondance entre deux personnages principales

ans) alors que la deuxième partie, constituée par les livres VII à XII et rédigée en 1769-1770, couvre les années 1741-1765, c'est à dire sa vie à Paris dans les milieux de la musique et des philosophes, avec ses réussites (Discours - La Nouvelle Héloïse) et ses déboires comme les attaques qui suivent la publication de l'Émile, qui l'obligent à fuir en Suisse). L'œuvre aura une publication entièrement posthume : en 1782 pour la première partie et en 1789 pour la deuxième [1] ; Jean-Jacques Rousseau

volontairement à la mener jamais plus heureuse»). Sobriété et pathétique caractérisent cette scène finale, dans laquelle on peut rechercher le sens de l’aventure des deux amoureux. La sobriété du récit Comparé à la mort des héroïnes de Julie ou la nouvelle Héloïse (Rousseau), Paul et Virginie (Bernardin de Saint-Pierre), Atala (Chateaubriand), ce récit d’agonie se distingue par son économie. Pas de longues scènes coupées de narration, pas de débats religieux, ni révélations, ni révoltes (Julie, Atala), pas

plus souvent dans des comédies (Beaumarchais et le Barbier de Séville, Marivaux avec Le Jeu de l'amour et du hasard, ou La Surprise de l'amour). Le genre du roman s'inscrit dans une ambiance plus tragique, avec par exemple Julie ou La Nouvelle Héloïse de Rousseau, qui date de la même époque (il en est d'ailleurs fait mention entre la 13ème et la 14ème minute dans l'adaptation de Stephen Frears). On peut donc imaginer que l'utilisation d'un thème propre à l'époque était un moyen de se faire remarquer