Henri Bergson Mélanges

des hommes ou les travers d’une société, de faire réfléchir ou encore d’aborder les sujets les plus sensibles. Premièrement, le rire a pour fonction de dénoncer les travers de la société ou les défauts des hommes afin de les corriger. A cette fin, Bergson dans Le Rire, dernier chapitre de 1900, pense que c’est par altruisme que l’on cherche à corriger autrui, aussi méchante et violente soit la critique. Ainsi pour lui, la société, en cherchant à châtier ses membres, chercherait en réalité à forcer

la société avec l’appréhension de certains sujets. Le corpus qui nous est présenté pose la question de savoir quels sont les rapports entre le Rire et l’Homme ainsi que la fonction sociopolitique du rire. Dans son essai « Le rire » le philosophe Bergson nous montre qu’en participant à une identité collective, le rire façonne la vie sociale. Dans l’article « Conclusion », Le pouvoir des Guignols (1998), Yves Derai et Laurent Guez montre le pouvoir du bouffon au sein de la société. L’interview d’Olivier

réfléchi, pensé, concentré. L’apparition de la conscience, selon Alain, serait alors liée a un « déficit d’automatisme », c’est lorsque l’action à effectuer requiert une certaine concentration que la conscience y est présente. En ce sens, il rejoint Bergson, qui affirme que l’action automatique et l’action spontanée tirent leur différence du fait que la première soit dépourvue de conscience tandis que l’autre non. « De même, celui qui suit la passion n’a pas de passion », cette phrase pourrait être

pour Rousseau « les actes de la conscience ne sont pas des jugements, mais des sentiments »(ibid.), il n’en sera plus ainsi pour Kant, qui considérera au contraire la conscience morale comme l’expression de la raison pratique − et encore moins pour Bergson, qui verra en elle le produit d’un conditionnement social, ou pour Freud, qui la situera comme l’héritière directe du surmoi (Le Malaise dans la culture, VIII), instance, pourtant, en majeure partie, inconsciente. En d'autres termes, nous pouvons

possède l'Homme du monde qui l'entoure ainsi que de lui-même (du fait qu'il existe, de ce qui se passe en lui). Ce que l'on doit savoir avant de poursuivre c'est que bon nombre de philosophes ne se sont pas risqués à définir la conscience ainsi Bergson estime que toutes définitions de la conscience "serait moins claire qu'elle: "vous pensez bien que je ne vais pas définir une chose aussi concrète aussi constamment présente à l'expérience de chacun de nous…". Lalande qui parle de la conscience comme

quand même toute la vérité dont il s’agit n’y serait pas. Mais il n’arrive que trop souvent que la dévotion est étouffée par des façons, et que la lumière divine est obscurcie par les opinions des hommes. Des religions aberrantes Henri BERGSON, Les Deux sources de la morale et de la religion, II. Le spectacle de ce que furent les religions, et de ce que certaines sont encore, est bien humiliant pour l’intelligence humaine. Quel tissu d’aberrations ! L’expérience a beau dire

reprendre possession de soi, c'est se replacer dans la durée. La liberté consiste dans un dynamisme interne, émanation du moi fondamental. Elle est liberté se faisant, tel est son mystère et son ipséité, elle est liberté comme compréhension du temps. Bergson • la liberté d'autrui : autrui et moi sommes deux libertés. La situation de l'un et de l'autre est le rapport de la condition humaine avec sa liberté. Voilà ce qui fait le coefficient humain d'adversité (entre deux pour soi, l'autre n'étant

Bergson – La Conscience et la Vie Henri Bergson (1859-1941) est un philosophe français ayant publié plusieurs écrits dont Matière et mémoire en 1896 ou Les deux sources de la morale et de la religion en 1932. Son souhait était de faire adopter un type de connaissance nouveau sur la conscience et la vie qu'il jugeait métaphysique. Il s'est intéressé au christianisme sans pour autant modifier ses croyances ayant été élevé dans la religion juive. Il fut persécuté par les nazis et décéda pendant la

morale. C’est une forme de l’injustice, issue de la jalousie, de l’envie, ou d’un inconscient désir de domination. L’égalité que la justice réclame est une égalité de rapport, et par conséquent une proportion, entre le mérite et la récompense. » Henri Bergson distingue trois formes de Politesse : La Politesse des manières « Appelons Politesse des manières un certain art de témoigner à chacun, par son attitudeet ses paroles, l’estime et la considération auxquelles il a droit. Ne dirions-nous

Question 2 L'auteur veut démontrer ici que la conscience est synonyme de choix, c'est à dire que elle résulte d'une réflexion. Question 3 Phrase 1 : Bergson veut dire ici que la conscience est un acte réfléchie. Marcher ou respirer est un acte automatique qui ne requiert pas de concentration, que nous pouvons faire sans y penser. Pour Bergson, être conscient d'une situation, c'est être concentrer sur celle-ci en même temps que nous la faisons. Phrase 2 : L'auteur pense que notre niveau de conscience