Herméneutique

de l’autre, les deux parties peuvent trouver purification et enrichissement. Ainsi, ces efforts peuvent aussi avoir le sens de pas communs vers l’unique vérité, sans que les choix fondamentaux soient changés. Si les deux parties partent d’une herméneutique de justice et de paix, la différence de fond ne disparaîtra pas, mais, entre elles grandira plutôt une proximité plus profonde. Pour l’essence du dialogue interreligieux, deux règles sont aujourd’hui généralement considérées comme fondamentales :

l’écriture biblique, est ainsi la « traduction » de cet ordre supérieur en termes communs, familiers et accessibles à l’esprit. L’analyse du langage dont se sert la parabole exige des instruments spécifiques, car l’étude des paraboles est une herméneutique qui doit tenir compte du caractère du texte (biblique, philosophique, etc.). Selon les règles de l’herméneutique, on doit en premier lieu comprendre le texte, ensuite l’expliquer, pour pouvoir enfin l’interpréter (Ricœur, 1965). Le conte voltairien

précisément son caractère original du fait de faire sens par articulation de niveaux ? Le propre texte dont nous parlons ici, intitulé " Problématiques du signe et du texte " est bien évidemment (macro) signe. Il représente son objet, une approche herméneutique du texte, pour des interprétants potentiels. Pour l’interprétant actualisé que je suis, il n’a d’ailleurs pas manqué d’effets (et c’est en cela qu’il a fait signe) : le fait que son auteur soit celui que je connaissais par ses travaux en sémantique

« l’œil écoute ». _ Cette synesthésie est également reprise par Braunschweig qui écrit que « la scénographie favorise l’écoute par les yeux ». L’œil écoute au sens où il saisit un sens, se livre à un travail de déchiffrage, à une véritable herméneutique de l’image dans laquelle se rencontre la parole et le visible. L’œil est en quête de signes et de symboles. Ainsi, la parole et l’image sont intiment liés. Il serait intéressant de privilégier une approche phénoménologique du théâtre. En effet

Discours de la méthode, la métaphysique et la morale, Vrin, 1937, 3e éd., 1973 Gregory (Tullio), Genèse de la raison classique, de Charron à Descartes, PUF, collection Épiméthée, 1998, nouvelle éd., 2000 Greisch (Jean), Le Cogito herméneutique ; L’Herméneutique philosophique et l’héritage cartésien, Vrin, 2000 Grimaldi (Nicolas), L’Expérience de la pensée dans la philosophie de Descartes, Vrin, 1978 Grimaldi (N.), Six études sur la volonté et la liberté chez Descartes

opérer la genèse d’un État véritablement libre. Autrement dit : comment penser le passage d’une société civile tyrannique à l’État ? Une alternative affleure à cette étape de notre réflexion, puisqu’il est possible d’apporter deux réponses herméneutiques radicalement différentes afin de résoudre la contradiction que recèle l’Histoire, qui porte des maîtres au pouvoir tandis que, comme nous l’avons établi, l’homme n’en a pas besoin naturellement. La première de ces réponses est dialectique ; la

un savoir sur un objet : la conscience phénoménologique. Une connaissance du champ perceptif. C’est un rapport au réel qui me permet d’en avoir une certaine connaissance. Merleau Ponty (Phénoménologie de la perception). La perception comme une herméneutique de la conscience et de son rapport interactionnel avec le monde. Je signifie, repère et conceptualise. - Exemple : l’enfant acquiert une connaissance de lui-même en même temps qu’il découvre le monde. Il prend conscience de lui même dans le

des sciences. Une autre composante importante de l’étude des sciences, impulsée par le tournant linguistique, est l’attention portée aux effets rhétoriques et à la dimension communicationnelle (non référentielle) de la science. D’inspiration herméneutique, ce courant prétend tantôt ramener toute activité scientifique à un exercice littéraire, tantôt opposer un mode de scientificité nouveau. Le constructivisme social se distingue ici davantage par sa radicalité que par son souci de clarification

l’arbitraire, mais au-delà des questions de forme, le fond lui reste marqué par l’empreinte de la subjectivité particulière, la personnalité, de l’historien. 3. L’histoire comme science herméneutique. L’histoire n’est donc pas une science démonstrative, mais une science de l’interprétation c’est-à-dire une herméneutique. Qu’est-ce qu’une démonstration ? Toute démonstration suppose une opération de la raison visant à établir une vérité par le biais d’une déduction fondée. Si nous prenons le syllogisme

effectue. 15Mais je reconnais que cela ne va pas sans problèmes. J’en dénombrerai au moins trois. D’abord, celui de l’arbitraire. Je veux dire ce risque, que l’on mentionne parfois en manière de reproche à l’égard des lectures herméneutiques, de « faire dire au texte n’importe quoi ». En réalité, c’est un faux problème (ou un argument polémique superficiel) : ne pas délirer, ne pas accorder voix à son délire, cela relève de l’éthique et du bon sens de chacun. De plus et surtout, nous