Heros Tragique Andromaque

Collège Saint-Stanislas 13, rue des Dominicains 7000 Mons Analyse d'une tragédie du XVIIe siècle : Iphigénie du dramaturge Jean Racine quand l'art tragique dans ses textes nous fascine Dossier explicatif et descriptif Réalisé par Vincent Martin-Schmets Dans le cadre du cours de français Dispensé par madame Bonaventure Au cours de l'année scolaire 2010-2011 Première partie : l'auteur 1) Brève biographie de Jean Racine et place de la pièce dans sa vie Jean Racine (1639-1699)

LA TRAGEDIE ET LES PROCEDES TRAGIQUES 1 - Histoire de la tragédie - La tragédie naît dans l’Antiquité, à Athènes. Les dialogues des acteurs alternent avec le chant du chœur, et les malheurs survenus à de grands personnages sont mis en scène. Aristote, dans La Poétique, détermine les six parties qui composent la tragédie : "la fable, les caractères, l’élocution, la pensée, le spectacle et le chant" (chap. 6). Il montre que la tragédie a pour but de susciter la terreur et la pitié afin d’opérer

La tragédie racinienne décrit la passion comme une puissance, une force qui emporte tout sur son passage. Celui qui en est possédé ne pourra rien faire contre, il ira vers un destin tragique. En effet, dans le théatre de Racine soit l'homme a reçu la grâce divine, soit il en est dépourvu, et rien ne pourra changer son destin, Comme dans la tragédie classique, le théatre racinien est porté par une action simple, dont l'intrigue et les rebondissements naissent des passions des personnages

où, très tôt, il se lia avec Boileau et La Fontaine. 
Il fit représenter la Thébaïde (1664) par la troupe de Molière puis confia Alexandre (1665) aux comédiens de l'Hôtel de Bourgogne. Les dix années suivantes furent fécondes en chefs-d'œuvre : Andromaque (1667), qui fut un triomphe, Les Plaideurs (1668), son unique comédie, puis Britannicus (1669), Bérénice (1670), Bajazet (1672), Mithridate (1673), Iphigénie (1674) et enfin Phèdre (1677), qu'une cabale fit échouer sans affecter sa gloire. Cette

-C., mort en Macédoine en 406 av. J.-C., est un poète tragique grec.  Né dans une famille modeste, il reçut cependant une éducation soignée : il aurait étudié la peinture, et les leçons du philosophe Anaxagore et des sophistes, comme Protagoras et Prodicos, sont sensibles dans son œuvre. À la différence d'Eschyle et de Sophocle, il n'eut pas d'activité politique et fut essentiellement un écrivain. En 455, il présenta au concours tragique sa première pièce, les Péliades, et obtint le troisième

peu à peu vers les tanières des dieux, il est supérieur à son destin. Il est plus fort que son rocher. Si ce mythe est tragique, c'est que son héros est conscient. Où serait en effet sa peine, si à chaque pas l'espoir de réussir le soutenait ? L'ouvrier d'aujourd'hui travaille, tous les jours de sa vie, aux mêmes tâches et ce destin n'est pas moins absurde. Mais il n'est tragique qu'aux rares moments où il devient conscient. Sisyphe, prolétaire des dieux, impuissant et révolté, connaît toute l'étendue

personnages sur l'amour. Dans un deuxième temps nous nous intéresserons aux rapports de Phèdre avec la divinité (Vénus), rapports marqués parla fatalité. La grande innovation de Racine dans ses tragédies c'est de faire de l' amour le ressort tragique (contrairement aux tragédies politiques de Corneille par exemple). Tout d'abord on peut remarquer l' utilisation d' antithèses "je rougis, je pâlis", " et transir, et brûler" Racine utilise ici des antithèses pour exprimer le déchirement du à la

dépouillée); | |la catharsis (pour un "état modéré et conforme à la raison"). | |- La forme de la tragédie, selon Alain ("Système des Beaux-Arts: Du tragique et de la fatalité."): l'accélération du temps | |- La matière de la tragédie (idem): la passion (Eros-Thanatos) dans "Bérénice"; la "pitié" et la "frayeur" du spectateur (selon Aristote). | |

Mouvement du texte : - 1e Partie : Hector essaie de convaincre Hélène de partir ( retourner en Grèce pour empêcher la guerre ) début → l 55 « tous sombre » - 2e Partie : La vision d’Hélène qui annonce un destin tragique, fatal l 55 → l 93 -3 Partie : Le conflit engendre une menace de mort ( fin du conflit ) l 93 → fin Contexte historique : - Giraudoux a subit la 1ere GM et voit arriver la seconde (Giraudoux

Comment expliquez vous que les personnages de la tragédie classique Britannicus suscitent encore « pitié » et « terreur » chez les spectateurs aujourd'hui ? Les héros de Britannicus n'ont pas de sentiments. Ils trichent, mentent, espionnent et manipulent sans le moindre remords. Prenons pour exemple Narcisse, le conseiller de Britannicus : ce dernier le prend pour son ami, son compagnon, alors que, sans vergogne, il pousse Néron à le séparer de Junie (v. 521 : « Seigneur, bannissez-le