Hincmar De Reims

cre ses réticences(Grégoire de Tours, Histoire des Francs, lignes 1-2 « Alors la reine fait venir en cachette Saint Rémi, évêque de la ville de Reims, et le pria de faire croître chez le roi la parole du salut »). b) La méfiance de Clovis vis-à-vis de la religion catholique Clovis reste au début méfiant vis à vis de la religion catholique : * il doute de l'existence du Dieu de Clothilde suite au décès de leur 1er enfant qui meurt dans ses habits de baptême, * il est conscient que cet

celui des francs, à se rapprocher d’elle. En 471 Clovis devient roi des francs. C’est un roi qui intervenait sur le plan politique et diplomatique auprès des évêques catholiques de Gaule. On peut le remarquer grâce à une lettre de Rémi, l’évêque de Reims, écrite à Clovis en 481. En effet, on voit que dans cette lettre les évêques se voyaient comme les conseillés naturels du souverain et, avant même sa conversion au catholicisme et son baptême, Clovis reconnaissait apparemment leurs droits et protégeaient

et imberbe, et, à droite, une Fontaine de vie d’une belle exubérance, thème que l’on trouve dans les canons grecs ou syriaques de l’Antiquité tardive. Reims Les ateliers de l’école de Reims, héritière de l’école palatine d’Aix-la-Chapelle, sont disséminés dans plusieurs établissements religieux (cathédrale et monastère Saint-Remi de Reims, monastères de Saint-Thierry et d’Hautvillers). Les enlumineurs inventent un style original, issu du double héritage pictural antique et expressionniste. Leurs

au roi franc lui-même par des contemporains de l’époque, le troisième est un extrait de l’œuvre de Grégoire de Tours, Histoire des Francs, série d’ouvrages retraçant l’histoire des Mérovingiens avec un siècle de recul. Les trois locuteurs (Remi de Reims 437-533-Avit de Viennes -525 ainsi que Grégoire de Tours 538 ou 539-594) sont tous trois évêques en leurs époques respectives. De plus, tous descendent de nobles familles et vouent une haine profonde vis-à-vis de l’arianisme (qui nie le dogme de la

Roger Caillois fait toutes ses études secondaires à Reims, habitant pendant sa jeunesse au 75 de la rue Hincmar, en face de la maison de Roger Gilbert-Lecomte. Il ne tarde pas à entrer en contact avec les membres de la revue Le Grand Jeu, soumettant ses premiers textes à Roger Gilbert-Lecomte et à René Daumal. Venu à Paris en 1929 pour y préparer le concours de l'École normale supérieure (ENS), il suit une classe d'hypokhâgne, puis de khâgne, au Lycée Louis-le-Grand ; il est reçu à l'ENS de la

royauté, c'est-à-dire que c'est le sacre qui fait le roi > Cérémonie indispensable. Au IXème siècle, l'archevêque de Reims va se voir accorder un privilège par la monarchie. C'est un conseiller du Roi, Hincmar, Charles Le Chauve. Hincmar obtient le privilège de faire sacrer les rois dans sa ville. A partir de cette période, beaucoup de rois vont être sacrés à la cathédrale de Reims. Les rites du sacre ont évolué, la cérémonie a un peu changé, à partir du XI ème siècle. Détail de la cérémonie : *Il

de la famille mérovingienne. Les rois acquéraient leur pouvoir par leur propre charisme et leurs victoires militaires. En outre, le premier roi mérovingien, Clovis, pour adhérer à la religion de son peuple, s'est tout de même fait baptisé, en 496 à Reims. Par la suite, il faudra attendre Pépin le Bref pour que le sacre des rois de France devienne systématique. En effet, Pépin le Bref entend démontrer sa supériorité, en se réclamant d'une origine divine immédiate, il veut obtenir le soutien de la

Fulda relatent cet évènement, de manière malheureusement concise et imprécise. Cet ouvrage est la production de deux membres du clergé. Prudence, évêque de Troyes, commence à rédiger de 829 à 861 puis Hincmar ( conseiller de Charles, va le sacrer roi de Lotharingie en 869 à Metz) , archevêque de Reims, continue la rédaction de cette œuvre jusqu’en 882. Traité de Verdun Aout 843 : Dimension historique : Il est souvent présenté comme le début de la dissolution de l'empire unitaire de Charlemagne

entre 596 ou 598 (les historiens ne sont pas en accorde sur la date) . Cette extrait est complété par un deuxième texte issu de l'hagiographie (discoure et rédaction des vie des Saint) « Vie de Saint Rémi » écrit entre 877 et 881 par Hincmar archevêque de Reims né en 806 et mort 882. Ces deux texte ont pour destinataires l’électorat cultiver et les ecclésiastiques. « Les dieux mortel, nous les rejetons, pieux roi, et c'est le Dieu immortel que prêche Remi que nous sommes prêts à suivre » l.8-9

sacre s'est fixé progressivement, les clercs, qui les ont mis par écrit, en ont rédigés plusieurs. Celui du corpus est daté de la fin du XIII ème siècle, nous pouvons donc affirmer qu'il s'agit de l'ordo de saint Louis qui se distingue de l'ordo Hincmar (IXème siècle) et de l'ordo Fulrad (Xème siècle) avec la présence de douze pairs de France, qui remettent au roi les regalia (sur lesquelles nous reviendrons), et celle du peuple. Le document 3 est un extrait des comptes d'aumônes royales faites aux