Hippolyte

de la pièce de théâtre Phèdre qui a été écrite par Racine en 1677. Dans cette extrait, Phèdre, par une longue tirade, avoue à sa confidente Œnone la passion interdite qu’elle éprouve pour Hippolyte son beau-fils. En quoi Racine, dans cet extrait, en décrivant la passion amoureuse que ressent Phèdre envers Hippolyte laisse-t-il envisager le destin tragique de celle-ci? Tout d’abord, cette tirade exprime la naissance d’une passion amoureuse où l’amour devient maladif et puissant tel un amour divin. Cet

service du roi et à la religion. Le sujet de la pièce a déjà été traité par les poètes tragiques grecs et romains. Cette pièce a été victime de la création simultanée d’une pièce sur le même thème, de Nicolas Pradon, auteur d’un autre Phèdre et Hippolyte. En effet, Deux jours après la première représentation de la tragédie de Racine, une pièce ayant le même sujet était jouée. Des ennemis de Racine avaient organisés cette concurrence. Mais cette dernière est aujourd’hui oubliée. Malgré cela,

concentration de l'action, la durée fictive de l'intrigue tend à se rapprocher au plus près de la durée reelle de la représentation. Ainsi, la tragédie classique se déroule souvent sur le mode de l'urgence, et même du "trop tard" : dès le début de la pièce, Hippolyte a pris la décision de quitter Trézène, ce sont d'ailleurs les premiers mots de la pièce. Dès sa première apparition, Phèdre a résolu de mourir, et le déroulement de l'intrigue ne fera que retarder et tout à la fois confirmer cette annonce initiale

Phèdre dans cette scène. Phèdre est l’héroïne d’une tragédie grecque écrite par le dramaturge Racine. Seconde épouse du Roi Thésée, elle est amoureuse de son beau-fils, Hippolyte. L’extrait de la pièce se déroule à Trézène, en Grèce, alors que tout le monde croit que Thésée est mort en mer. C’est un personnage fort en émotions et en contradictions. Phèdre est écartelée entre

une relation particulière entre les deux protagonistes. Le fils, Hippolyte, le vouvoie et l’apostrophe de façon respectueuse : «seigneur», « mon père». Quant à lui Thésée tutoie son fils et le traite de «traître». Ces deux personnages n’ont jamais eux de relation père-fils très proche, étant donné qu’il a retrouvé son père depuis peu et se retrouve d’ores et déjà accusé d’aimer sa belle-mère, donc de semer le trouble. 2) Hippolyte n’accuse pas Phèdre, tout d’abord il est un personnage au caractère

amoureuse d’Hippolyte. * Hippolyte : fils de Thésée et d’Antiope, amoureux d’Aricie. * Œnone : nourrice de Phèdre. * Aricie : jeune princesse courageuse, éliminée du trône d’Athènes par Thésée qui lui a interdit de se marier sous peine de mort. Le lieu : Trézène (Grèce) L’époque : avant J.C. Situation initial : Thésée, le roi d’Athènes est parti en voyage. Pendant ce temps, au palais, Phèdre, devient dépressive et Hippolyte garde le silence. Phèdre et Hippolyte ont alors chacun leur

causé. D’abord, elle est coupable au niveau des sentiments qu’elle éprouve. Son amour pour son beau-fils, Hippolyte, est effectivement un amour frappé d’un double interdit car incestueux et adultère tout à la fois. Citons, à titre d’exemple, la réplique de Phèdre dans la scène 3 de l’acte I, réplique dans laquelle Phèdre parle ouvertement à sa confidente de sa flamme coupable : « J’adorais Hippolyte » (v.285). La divinisation d’Hippolyte révèle ainsi non seulement l’intensité de cet amour interdit mais

de Minos, roi de Crète, et de Pasiphaé. Hippolyte, fils de Thésée et d’Antiope, reine des Amazones. Aricie, princesse du sang royal d’Athènes (famille des Pallantides). Oenone, nourrice et confidente de Phèdre. Théramène, gouverneur et confident d’Hippolyte. Ismène, confidente d’Aricie. Panope, femme de la suite de Phèdre. Gardes La scène est à Trézène, ville du Péloponnèse. Explication de la Scène 1 Acte I : Hippolyte et Théramène : Hippolyte commence à annoncer à Théramène qu'il va partir

Fiche analytique sur Phèdre de Racine Plan : I – Un amour maladif; II - Fascination pour Hippolyte; III - Une héroïne tragique Développement : I - a) Considéré comme une maladie Phèdre est rongée par l'amour qu'elle porte, elle le considère même comme une maladie, avec les expressions :"Mon mal" l.269 et "Un trouble s'éleva" l.274 -b) Troubles physiques et mentaux Les symptômes de la maladie dont Phèdre souffre sont décris dans le texte, on peut les séparer en deux parties :- Physique

vers 12 et 13 v13 : v14 : Continuité entre le vers 14 et 15 v15 : v16 : Procédé spatio-temporel faisant entendre que Hippolyte est à la place ou aurait pu entre son père v17 : Périphrase désignant le lieu ( labyrinthe ) où le minotaure fut enfermé v18 : Métaphore désignant la complexité de ce lieu v19 : emploie du votre main montrant qu'elle substitue Thésée en Hippolyte v20 : Phèdre introduit le début d'une version de l'histoire qui n'est en réalité pas la sienne v21 : Elle emploie le