Historiographie

édit est la dernière étape, pour Constantin, il est un commencement. Son implication dans les premiers conciles montre son intérêt en matière religieuse. L’importance de cet édit est donc beaucoup moins importante que ce qu’en a dit une certaine historiographie même si ce texte reconnait aux chrétiens le droit d'exercer leur culte librement. Pourtant, il reste ancré dans la mémoire collective et est le sujet de manifestations importantes pour le célébrer. Cette mémoire n’est pas près de s’arrêter comme

dénonciation du processus d’occultation et la mise en lumière de ses enjeux dont les apports peuvent être repris dans le débat public ; enfin, dans les contributions les plus récentes, la prise de distance avec les excès du débat public. 3.1 une historiographie dynamique Pour reprendre et étendre une distinction de Pierre Nora, mémoires et patrimoine relèvent fondamentalement de la subjectivité, c'est-à-dire de leur détermination par les sujets qui les conçoivent. La démarche de l’historien, quant à

vivants avec la mort et les morts. Cette relation est « un invariant perpétuellement en changement » comme nous le dit Michel Vovelle et est donc un sujet d’Histoire. Cette relation évolue selon la géographie, la culture, et le temps. II. Historiographie d’un tabou Comment s’est constitué la vision de la mort, sa représentation et les effets qu’elle suscite ? C’est un champs de l’Histoire qui s’est développé très tard malgré les appels de certains historiens. Lucien Febvre réclame l’ouverture

"Colomb, ce fou..." dans L'Espagne / Collectif, in LES COLLECTIONS DE L'HISTOIRE N° 31, Avril-Juin 2006 L’Histoire, n° spécial 146 : «1492 : la découverte de l’Amérique », juillet-août 1991. Carte murale : Enjeux scientifiques (épistémologie, historiographie et renouvellement des Enjeux didactiques (repères, notions et savoirs, concepts, problématique) : méthodes) : BO 5e actuel : « L’Europe à la découverte du L’objectif est de montrer comment et pourquoi la découverte de nouveaux monde (3 à 4 heures)

2007). » En ce sens, les théories postcoloniales « stipulent que le colonialisme est partout, pas seulement dans les structures, mais aussi et surtout dans les consciences » (Nandy, 1983, 63). Cette rupture s’impose notamment pour dépasser les historiographies et les métarécits dominants (colonialiste, nationaliste, marxiste et/ou tiers-mondiste) qui en plus d’instrumentaliser les contestations populaires, marginalisent les subalternes (Chakrabarty, 2002). Par opposition au tiers-mondisme, les études

mille kilomètres retient rarement l’attention des historiens des frontières » : « Le front de mer », Nora P. (éd.), Les lieux de mémoire, Paris, Gallimard, t. II, 1997 (1re éd. : 1992), p. 2722. On trouvera des points de vue récents sur cette historiographie dans : Sahlins P., « Natural Frontiers Revisited: France’s Boundaries since the Seventeenth Century », AHR, vol. XCV, n° 5, décembre 1990, p. 1423-1451 ; Nordman D., Frontières de France. De l’espace au territoire XVIe-XIXe siècle, Paris, Gallimard

colonisateurs, allemands puis surtout belges, ont discerné trois « ethnies ». Ils se sont fondés essentiellement sur des critères physiques, aujourd'hui contestés, et une histoire distincte des migrations de ces groupes de population. Selon cette historiographie, dénommée hypothèse hamitique, les tribus twa de chasseurs-cueilleurs, premiers occupants, auraient vu s'installer sur leurs terres, au cours du IXe siècle, des agriculteurs bantous (hutu), puis, au XVe siècle, des pasteurs nilotiques tutsi originaires

Les murs en pierre sont plus aisés à voir par prospection aérienne, et pendant longtemps les techniques archéologique ne savaient pas identifier et fouiller les restes de bâtiments en bois. Elle s'explique d'autre part par la constitution d'une historiographie privilégiant les apports romains dans les provinces. Avec la multiplication des prospections aériennes et aussi au sol, des fouilles avec décapages sur grandes surfaces, mais encore avec l'évolution des conceptions de la romanisation, la place

défend l’idée que le discours même de la Révolution Française contenait en lui les premiers germes vers la Terreur : pour reprendre son expression, « le vers était dans le fruit ». La force de Furet, est d’avoir réussi à nous dégager d’une historiographie très dominée par les marxistes. Selon lui, la lecture traditionnelle fait que la Révolution Française a été appauvrie par une lecture de l’histoire centrée sur l’économie et le social (et donc sur la lutte des classes). Une grande partie du travail

impulser de nouvelles dynamiques de recherche au sein de l’histoire de la consommation. La publication en 2012-2013 du nouvel ouvrage de Jean-Claude Daumas « La France des consommateurs, 1830-2010 » qui participera au renouvellement de cette historiographie, confirme cette intuition. Indispensable pour les historiens, tant novices que confirmés, ce livre suscitera également l’intérêt des autres chercheurs en sciences sociales – sociologues, géographes – dont l’objet d’étude touche de près ou de