Homere Virgile

semi-conscientes dans le silence (Psaume 94), sans souvenir, sans information, sans joie, en «faibles» (Job, XXVI, 5 ; Isaïe, XIV, 9) : «Il n’y a ni œuvres ni comptes ni savoir ni sagesse dans le Shéol où tu vas» (Ecclésiaste. Qohélet, 9:9). Selon Homère, quand elle a quitté le corps, «l’âme, à la façon d’une fumée, disparaît sous la terre avec un petit cri» (Iliade, XXIII, 107), elle s’engouffre dans l’Hadès, un sous-sol infernal ; là, elle n’est plus qu’une image (eidôlon), elle devient «une ombre

Grâce à cela, Fénelon situe son lecteur dans la continuité. Il reprend et amplifie une partie de l’Odyssée : l’amour filial de Télémaque, la métamorphose d’Athéna en mentor … Fénelon conduit lui aussi Télémaque dans l’île de la Nymphe (mimétisme avec Homère  grande idée du XVIIème siècle : imiter les anciens). Fénelon est imprégné de la lecture antique, il l’adapte pour son élève (voir qu’est-ce que Télémaque). Fénelon va user du motif de l’amour tentateur, ou de la luxure corruptrice, pour dénoncer

s’intéresser à l’intérêt narratif que présente ce passage, pour, en un deuxième temps, s’attacher à sa teneur symbolique. Cette rencontre du héros de l’Odyssée avec un des héros principaux et représentatifs de l’Iliade permet, dans un premier temps, à Homère de créer un lien entre ses deux œuvres. Outre le fait de faire se retrouver deux figures mythiques, l’analepse présente quand Ulysse évoque l’épisode du cheval de Troie et la conduite du fils d’Achille (citation) permet une association entre les deux

Synthèse de la séance 7 L’épique s’applique à l'épopée, elle est la première forme littéraire à partir de laquelle se sont ensuite définis les autres genres. Elle appartient à la littérature orale et raconte les exploits des héros dans un registre élevé comme L'Iliade et L'Odyssée d'Homère. Après avoir visionné une scène du film 300 où l’armée Perse et les Spartiates combattent entre eux, nous avons défini des mots correspondant aux registre épique, tel que « combat » « sang » « armes »

Camille SAGE SYNTHESE 1 : L’Odyssée, UNE ŒUVRE BIEN STRUCTUREE : Homère fût un poète très mystérieux, on ne connaît presque rien de sa vie passée, sauf quelques rumeurs (qu’il serait aveugle par exemple). Il aurait été un aède et compositeur de poèmes épiques auprès des prêtres. Il est l’auteur de L’Iliade (15000 vers) et L’Odyssée. Nous nous interrogerons ici sur la structure de cette dernière. I/ Composition et structure générale de l’œuvre : L’Odyssée

Rodèse, à Chypre. Les origines : Athéniens ou Romain ou Barbare. Chacun s’approprie Homère. Son nom pose aussi des problèmes : Tous sont d’accord sur un point qu’il ne s’est pas appelé Homère mais Mélisigénès (car nait au bord du fleuve Mélès) ; certains disent que le fleuve était son père et donc aurait reçu plus tard le nom d’Homère. En eodien ce mot est désigné pour désigner les aveugles on sait donc dit que Homère devait être aveugle, information vraisemblable car avant dans la tradition orale

qu’on les envie. Ion Tu dis vrai, Socrate. Pour moi, du moins, c’est cette partie de mon art qui m’a donné le plus de peine ? et je crois parler le mieux du monde sur Homère, si bien que ni Métrodore de Lampsaque, ni Stésimbrote de Thasos, ni Glaucon, ni jamais aucun homme n’a jamais su dire autant de belles pensées sur Homère que moi. Socrate Tant mieux Ion, car il est évident que tu ne refuses pas de montrer ton talent. Ion Oui, je crois qu’il faut entendre, Socrate, comme je fais valoir les

mise en scène - récits emboîtés/ encadrés : développent de différentes histoires dans une histoire= Homère, narrateur omniscient, donne la parole à d’autres narrateurs, Ulysse et l’aède Démodocos puis Ulysse laisse la parole aux ombres qu’il rencontre aux Enfers => trois niveaux de narration ⇨ mise en abyme : Ulysse raconte ses aventures= aède dans un poème raconté par un aède ( Homère) qui raconte les exploits d’Ulysse - il y a parfois une narration manipulatrice : eg. Ulysse raconte

LE HEROS Dans le dictionnaire : Héros.1. Nom donné dans Homère aux hommes d’un courage ou d’un mérite supérieurs, favoris particuliers des dieux, et dans Hésiode à ceux qu’on disait fils d’un dieu et d’une mortelle ou d’une déesse et d’un mortel.2. Fig. Ceux qui se distinguent par une valeur extraordinaire ou des succès éclatants à la guerre.3. Tout homme qui se distingue par la force du caractère, la grandeur d’âme, une haute vertu.4. Terme de littérature. Personnage principal d’un poème

Les fonctions de la description Toutes les fonctions de la description sont cumulatives. La fonction esthétique (dite aussi poétique ou ornementale). C’est la plus ancienne. Elle remonte à Homère qui, dans L’Iliade, cherchait, en décrivant le bouclier d’Achille, à rivaliser avec l’orfèvre. Elle est presque toujours présente, même dans les textes réalistes. Il s’agit de réaliser par la plume un tableau, un médaillon, un petit bijou comme enchâssé dans le récit. C’est l’occasion pour l’écrivain