Homme Moderne Aliéné Libéré

d’émancipation ? » à partir d’un questionnaire. Problématique : comment le travail peut-il à la fois nous asservir, nous aliéner, tout en nous permettant d'acquérir une indépendance, une reconnaissance sociale, une identité ? A quelles conditions le travail peut-il être un moyen d’émancipation plutôt qu’une activité servile ? I) LE TRAVAIL, UN MOYEN D’EMANCIPATION Le travail nous libère de l’emprise de la nature qu’il transforme par l’intermédiaire d’outils. Par le travail, les hommes produisent

|Critique de la liberté : La question: la liberté moderne, une |Remise en question de l’homme fondamentalement libre des modernes: | |illusion? |Démocraties modernes contradictoires | | |Essor des sciences sociales et humaines; Renforcement du courant | |

travailleurs » de Hannah Arendt se résume au fait que dans nos sociétés modernes les hommes se caractérisent par leur travail et que la libération de ce dernier est vue comme une menace. En effet, les nouvelles technologies ainsi que les nouvelles découvertes peuvent réduire le travail des hommes et peut-être même les en « délivrer », dans le cas où le travail est perçue comme un fardeau. Or nous constatons que nul homme n’est prêt à se libérer complètement et faire de son temps de travail, entièrement

originaire. L'homme se rend peu à peu maître de lui : il se libère ainsi de la nature en lui (les instincts) en transformant la nature hors de lui. Faire taire la tyrannie des instincts,c’est précisément être libre. Le travail est donc nécessaire sans lui, l'homme ne peut pas réaliser son humanité. Mais à l'origine, le travail était censé libérer l'homme de la nature, l’humaniser. Marx introduit le concept d'aliénation : le travail est aliéné, c'est-à-dire qu'il est devenu autre que ce qu'il était et

un équilibre pour assurer la survie de chaque espèce Mais il ne reste plus rien pour les hommes, leur survie est en péril Prométhée dérobe alors aux dieux le feu (symbole du génie créateur et de l’intelligence appliquée aux besoins de la vie) Homme est un être à part car il lui manque l’instinct qui détermine les comportements (en vue d’assurer leur survie) de toutes les autres espèces Technique se substitue à l’instinct Instinct : désigne chez les animaux, un comportement spécifique, héréditaire

l'Homme va devoir faire effort pour survivre. Les travail est un châtiment, une punition. Si l'Homme n'avait pas fauté, il serait éternellement resté dans le jardin d'Eden sans avoir besoin de travailler. Hannah Arendt ; La condition de l'homme moderne : Le raisonnement commun : Le travail est méprisé car ce sont les esclaves qui travaillent. Pour elle, c'est parce que le travail est par nature servile, que c'est les esclaves qui doivent travailler. Le travail est avilissant. | Cause

Manuscrits de 1844 : « le travail proprement dit appartient exclusivement à l’Homme ». Cela s'explique tout simplement par la capacité cérébrale et l’intelligence dont l’Homme dispose. Cette intelligence s'acquiert via l'acculturation et l'éducation. L' homme est supérieur à l' animal, car l’animal tente de survivre alors que l’homme vit. L'acculturation est le procédé qui projette l'être humain dans L’Humanité. L'éducation est alors l’outil de l'acculturation. Cette démarche est alors analogue à une élévation

s’affirmer tout en se libérant des contraintes naturels. Mais de ce travail en général telle qu’il a été porté par les premier homme aux travail telle qu’il se donne dans les société moderne il y a loin. Ainsi se ne sont pas toutes les formes de travail qui se valent et qui se. Ainsi avec l’économie capitaliste vas apparaitre un type de travail qui se à la fois aliéné (le travail aliéné n’est plus un travail) et aliénant (l’homme qui si livre perd son humanité) a) Toc que ville Tocque Ville fut au 19ème

La technique libère-t-elle l’homme ? [intro] La technique est vue tantôt comme un auxiliaire de l’humanité, tantôt comme une menace pour l’homme et la nature. Dans un cas, elle provoque de l’espoir d’une libération et dans l’autre, elle provoque de la crainte d’un asservissement. Il y a donc une tension entre ces évaluations contrastées et divergentes. Cette tension est particulièrement visible quand on oppose la dimension de puissance à l’asservissement de l’homme aux machines ou à la dépendance

Aristote, l'homme qui philosophe accomplit bien plus son humanité que l'homme qui travaille. Le travail était réservé aux esclaves (des « machines animées » selon Aristote) et surtout pas aux hommes libres. Hannah Arendt (La Condition de l'homme moderne, 1958) explique ainsi que l'homme qui travaillait était vu comme un « animal laborans » (une bête de somme). Travailler c'était s'animaliser, car c'était répondre aux besoins fondamentaux et animaux, c'est-à-dire une corvée vile et nécessaire. C'est