Homo Homini Lupus Freud

convergent toutes vers le même besoin essentiel des êtres humains, celui de se connaître et de trouver un fondement à leur action[1]. Ainsi, l'être humain est-il fondamentalement bon ou mauvais ? Pour plusieurs théoriciens, tels Thomas Hobbes et Sigmund Freud, l'Homme est en tout point mauvais. En fait, leurs notions sont principalement fondées sur l'évolutionnisme. Qui dit évolutionnisme, dit aussi pulsions animales. Alors l'Homme serait régi par des instincts incontrôlables. Cependant, selon nous, il

ce compte les hommes s’affronteront les uns les autres. On prétendra en reprenant l’expression de Plaute (~254-~184 av. J.-C.) dans la Comédie des ânes que « l’homme est un loup pour l’homme » (homo homini lupus). Mais il n’est pas vrai que les hommes désirent ce qui est interdit selon le principe de Freud ou que là où il y a un interdit, il y a un désir. Loin de là ! Le désir de la justice est bien plutôt universel et Socrate a raison dans le livre I de La République de faire remarquer contre Thrasymaque

transformé en amour propre, et l'homme a connu les passions de l'envi, de la fierté et de la méfiance. A partir de cet instant, il fut capable de faire de mal. La deuxième théorie est celle de Freud, qu'il écrivit dans un livre assez noir, malaise dans la civilisation, à la veille de la seconde guerre mondiale. Pour Freud, l'homme est doté de pulsions, qui le dépassent; et l'une d'entre elles est la pulsion de mort, Thanatos. Elle pousse l'homme à développer une agressivité à l'égard de ses prochains, mais

une feuille de brouillon à part, écrivez toutes les références philosophiques qui vous semblent en rapport avec le sujet. Par exemple, par rapport au sujet « La culture s’oppose-t-elle nécessairement à la nature ? », on peut évidemment se référer à Freud et à sa thèse selon laquelle la culture a pour fonction de limiter les pulsions humaines, à Montaigne et Rousseau qui considéraient que la culture européenne a plutôt corrompu la nature originellement bonne des hommes (cf le mythe du bon sauvage),

l’extermination de peuples ciblés a été pensée et actée au nom d’un idéal politique et social), montre le déchaînement le plus absolu des pulsions de destruction tournées contre le monde extérieur, tel que l’inventeur de la métapsychologie, Sigmund Freud, l’avait énoncé, dès 1920, dans « au-delà du principe de plaisir » , et alors même que ce dernier ne connaîtra ni la Seconde Guerre mondiale, ni les camps d’extermination du IIIème Reich. L’histoire et l’actualité apportent ainsi la preuve de la cruauté

besoins plus ou moins conscients qu’elle « satisfait ») ? Nous allons tenter d’apporter quelques éléments de réponse en nous inspirant (très librement) de trois livres : Le Rire de H. Bergson, Le Mot d’esprit et ses rapports avec l’Inconscient de S. Freud, et Psychocritique du genre comique de Ch. Mauron. Commençons par la seconde question, celle du « plaisir » qui habite le rire : en analysant ses composantes, nous serons à même de mieux comprendre les diverses formes que prend le comique, et les processus

dans la nature humaine. Telle est la thèse de Freud, et il faut rappeler que, médecin de formation, lorsqu’il décide d’ajouter à sa classification des pulsions les pulsions de mort, il en tire une conclusion quasi biologique : l’homme est animal violent par nature. De ce fait, la violence n’est-elle pas ce qui réintroduit l’homme dans l’animalité ? Avec la violence, l’homme ne redevient-il pas animal ? Dans le texte qui suit, Freud commence par répudier la définition classique

Dissertation : FREUD Malaise dans la civilisation Adler et Konrad Lorenz voient dans l’agressivité un instinct de survie exerçant un pouvoir structurant sur des territoires, les groupes, les pulsions même, soit un ensemble de comportements adaptatifs pouvant être contrôlés par une éthique, ce qui rapproche la notion de combativité des concepts de personnalité et de volonté, harmonieux dosage de libre inhibition et de libre initiative. Freud en revanche fait de cette fonction destructrice silencieuse

heureux et s’épanouir. Kant reconnaîtra alors que l’être humain manifeste une ambivalence vis-à-vis du fait social. Il serait à la fois réfractaire et disposé à la vie sociale, ce qu’il nomme « l’insociable sociabilité de l’homme » et non un « homo homini lupus » comme le pense Hobbes. Notre tâche ici consistera essentiellement à explorer les fondements de la pensée aristotélicienne de la sociabilité naturelle de l’homme, puis à examiner les principales théories sur cette problématique notamment avec

XIXè siècle avec le médecin et neurologue autrichien Sigmund FREUD (1856-1939) pour avoir une réponse sérieuse à cette question. Déjà avec Gottfried Wilhelm Von LEIBNIZ (1646-1716), l’adjectif ‘‘inconscient’’ servait à qualifier les réalités qui échappaient individuellement à notre conscience (ex. : bruit de chaque goutte d’eau de la mer) mais dont la somme donnait une perception consciente (ex. : bruit de la vague). Mais chez FREUD, il deviendra un substantif pour désigner une réalité. Comme la