Horloge Dieu Sinistre Effrayant Impassible Dont Le Doigt Nous Menace Et Nous Dit Souviens Toi

L'Horloge Horloge! dieu sinistre, effrayant, impassible,Dont le doigt nous menace et nous dit: "Souviens-toi!Les vibrantes Douleurs dans ton coeur plein d'effroiSe planteront bientôt comme dans une cible; Le Plaisir vaporeux fuira vers l'horizonAinsi qu'une sylphide au fond de la coulisse;Chaque instant te dévore un morceau du déliceA chaque homme accordé pour toute sa saison. Trois mille six cents fois par heure, la SecondeChuchote: Souviens-toi! - Rapide, avec sa voixD'insecte, Maintenant dit: Je suis

L'horloge Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible, Dont le doigt nous menace et nous dit : " Souviens-toi ! Les vibrantes Douleurs dans ton coeur plein d'effroi Se planteront bientôt comme dans une cible, Le plaisir vaporeux fuira vers l'horizon Ainsi qu'une sylphide au fond de la coulisse ; Chaque instant te dévore un morceau du délice A chaque homme accordé pour toute sa saison. Trois mille six cents fois par heure, la Seconde Chuchote : Souviens-toi ! - Rapide, avec sa voix

Charles Baudelaire Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible, Dont le doigt nous menace et nous dit : « Souviens-toi ! Les vibrantes Douleurs dans toncœur plein d’effroi Se planteront bientôt comme dans une cible ; Le Plaisir vaporeux fuira vers l’horizon Ainsi qu’une sylphide au fond de la coulisse ; Chaque instant te dévore un morceau dudélice A chaque homme accordé pour toute sa saison. Trois mille six cents fois par heure, la Seconde Chuchote Souviens-toi ! – Rapide, avec

comme les quatre quart d’heure dans une heure ; et les vers sont en Alexandrin soit 12 syllabes : comme les douze heures indiquées sur le cadran d’une horloge.) Dans le poème on peut retrouver le champ lexical du temps qui s’écoule et de l’horlogerie. Horloge ! Dieu sinistre, effrayant, impassible, Dont le doigt nous menace et nous dit : " Souviens-toi ! Les vibrantes Douleurs dans ton cœur plein d'effroi Se planteront bientôt comme dans une cible ; Le Plaisir vaporeux fuira vers l'horizon Ainsi

24 heures d’une journée. I- Un discours d’avertissement imagé A) Discours expressif et universel Deux protagonistes : poète et horloge (temps qui passe) 1er vers = exclamation, cri initial du poète. À partir du 2ème, guillemets jusqu’à la fin  horloge qui parle. Interpelle le lecteur et lui rappelle sans cesse sa puissance. Locuteur principal = horloge, dont les organes émettent un son : « mon gosier de métal parle toutes les langues » (gosier = pour les volailles, vulgaire)  animalisation

Avec cette menaçante horloge, qui adresse à chaque être humain un long discours d’avertissement, d’exhortation, d'exigence, Baudelaire reprit les thèmes pessimistes de la présence obsédante et de la fuite du temps, thèmes classiques dans la poésie romantique et dans ‘’Les fleurs du mal’’. Il usa d’accents qui, une fois de plus, rappelaient ceux des grands prédicateurs. On sent qu’il fixa toute son attention pour décortiquer le temps, en donner une description minutieuse, en analyser les éléments

Mallarmé. L'Horloge Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible, Dont le doigt nous menace et nous dit : Souviens-toi ! Les vibrantes Douleurs dans ton coeur plein d'effroi Se planteront bientôt comme dans une cible, Le plaisir vaporeux fuira vers l'horizon Ainsi qu'une sylphide au fond de la coulisse ; Chaque instant te dévore un morceau du délice A chaque homme accordé pour toute sa saison. Trois mille six cents fois par heure, la Seconde Chuchote : Souviens-toi ! - Rapide, avec sa

avons dit souvent d'impérissables choses.» «- Ah ! Seigneur ! Donnez-moi la force et le courage De contempler mon coeur et mon corps sans dégoût !» «C’est le Diable qui tient les fils qui nous remuent !» «Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l’archer.» «Le vin sait revêtir le plus sordide bouge D’un luxe miraculeux (...).» «Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres ; Adieu, vive clarté de nos étés trop courts !» «Horloge ! Dieu sinistre

Baudelaire perd son père très jeune (1827). Sa mère se remarie avec le commandant Aupick, futur général, ambassadeur et sénateur sous l’Empire. L’enfant est révolté par ce mariage : il en voudra toute sa vie à sa mère (seuls deux poèmes évoquent sa mère, dont l’un, souvent étudié, évoque « la servante fidèle », la fidèle Martine qui a veillé sur lui. Baudelaire ne s’entend pas avec son beau-père : il est donc mis pensionnaire à Louis-le-Grand. Elève cynique et solitaire, il mène après ses études une vie

L'horloge Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible, Dont le doigt nous menace et nous dit : " Souviens-toi ! Les vibrantes Douleurs dans ton coeur plein d'effroi Se planteront bientôt comme dans une cible, Le plaisir vaporeux fuira vers l'horizon Ainsi qu'une sylphide au fond de la coulisse ; Chaque instant te dévore un morceau du délice A chaque homme accordé pour toute sa saison. Trois mille six cents fois par heure, la Seconde Chuchote : Souviens-toi ! - Rapide, avec sa voix