Hugo Lâme En Fleur

–4– De retour en Europe, il s’installe à Paris, où il écrit deux pièces de théâtre : la Duchesse de Padoue (1883), Véra ou les Nihilistes (1883). Il rencontre les principaux écrivains français de l’époque : Verlaine, Mallarmé, Zola, Daudet, et Hugo. De retour à Londres (1884), il épouse l’une de ses admiratrices, Constance Lloyd. Ils auront deux enfants. Rédacteur en chef du magazine The Woman’s World de 1887 à 1889, il y montre ses talents de pamphlétaire et son art du paradoxe. Il s’emploie

mais la vôtre ne marchera jamais. – C’est ce qu’on va voir ! dit-il d’un air de défi en se retournant pour attraper l’attaché-case sur le siège arrière. Elle lui donna son couteau et regarda, en spectatrice dubitative, ses tentatives pour insérer la lame entre les mâchoires de la valise. Toutes furent vaines. Au bout d’un moment, Gabriel perdit patience, s’énerva et voulut passer en force, mais le couteau ripa et lui écorcha légèrement la paume de la main. – Aïe ! – Bon sang, concentrez-vous un peu

nostalgique. Depuis le XVIIe siècle, les poètes voient en Satan un personnage mélancolique d’une grande splendeur. La beauté des romantiques est imprégnée de douleur et de tristesse. » De nombreux écrivains tels que Gustave Flaubert, Alfred de Musset, Victor Hugo ou encore Charles Baudelaire ont disserté sur cette union particulière du beau et du triste [que nous reprendrons, d’ailleurs, dans le détail, dans une sous-section distincte appartenant à la deuxième partie de notre thèse]. Ce dernier nous livre dans

mort. La joie de recevoir un tel cadeau fut proportionnelle à l’agacement que ce mariage-surprise causa dans la famille. Du grand-père, je n’ai gardé qu’une image assez floue, une silhouette allongée dans la pénombre avec le visage sévère du Victor Hugo des billets de cinq cents anciens francs en usage à cette époque. Je revois beaucoup mieux le saucisson incongru au milieu de mes Dinky-toys et de mes livres de la bibliothèque verte. J’ai bien peur de ne jamais en manger de meilleur.L’ange gardien

Stendhal. - «Tu es un misérable» est évidemment une allusion au roman ‘’Les misérables’’ de Victor Hugo (page 323) dont le début de son poème ‘’Demain, dès l’aube’’ transparaît dans «Demain à l’aube» (page 329). - «J’imagine Christian comme on imagine des étoiles au fond d’un égout» (page 74) pourrait rappeler le «Je suis un ver de terre amoureux d’une étoile» de Ruy Blas dans la pièce de Victor Hugo du même nom. - La mention de «la ‘’Bérénice’’ d’Edgar Poe» (page 217) reste cependant vague : «Je

mort. La joie de recevoir un tel cadeau fut proportionnelle à l’agacement que ce mariage-surprise causa dans la famille. Du grand-père, je n’ai gardé qu’une image assez floue, une silhouette allongée dans la pénombre avec le visage sévère du Victor Hugo des billets de cinq cents anciens francs en usage à cette époque. Je revois beaucoup mieux le saucisson incongru au milieu de mes Dinky-toys et de mes livres de la bibliothèque verte. J’ai bien peur de ne jamais en manger de meilleur.L’ange gardien

qui, pour s’être révélée vaine, n’en avait pas moins été d’une extrême finesse. La vie de Sonore ne lui paraissant pas très noble, notre scribe lui avait sédimenté autour de chaque demande un récit de vie misérable copié dans un roman de Victor Hugo. Les enfants de Sonore, pas vraiment présentables à – 13 – son sens ni leur nombre civilisé, il les y avait transformés en trois anges sans père empoisonnés quotidiennement par le lait d’une mamelle en chômage. Et pour finir, il avait émaillé

gouttes de rosée dans le sein mi-clos d’une fleur de grenadier. Ses oreilles mignonnes aux courbes symétriques, ses mains vermeilles, ses petits pieds bombés et tendres comme les bourgeons du lotus, 129 brillent de l’éclat des plus belles perles de Ceylan, des plus beaux diamants de Golconde. Sa mince et souple ceinture, qu’une main suffit à enserrer, rehausse l’élégante cambrure de ses reins arrondis et la richesse de son buste où la jeunesse en fleur étale ses plus parfaits trésors, et,

des gouttes de rosée dans le sein mi-clos d’une fleur de grenadier. Ses oreilles mignonnes aux courbes symétriques, ses mains vermeilles, ses petits pieds bombés et tendres comme les bourgeons du lotus, brillent de l’éclat des plus belles perles de Ceylan, des plus beaux diamants de Golconde. Sa mince et souple ceinture, qu’une main suffit à enserrer, rehausse l’élégante cambrure de ses reins arrondis et la richesse de son buste où la jeunesse en fleur étale ses plus parfaits trésors, et, sous les

gouttes de rosée dans le sein mi-clos d’une fleur de grenadier. Ses oreilles mignonnes aux courbes symétriques, ses mains vermeilles, ses petits pieds bombés et tendres comme les bourgeons du lotus, 129 brillent de l’éclat des plus belles perles de Ceylan, des plus beaux diamants de Golconde. Sa mince et souple ceinture, qu’une main suffit à enserrer, rehausse l’élégante cambrure de ses reins arrondis et la richesse de son buste où la jeunesse en fleur étale ses plus parfaits trésors, et,