Humanité Et Animalité

ligne, par la métaphore du tigre, Lorenzo explicite d'entrée la bestialité de son caractère et prend conscience des pulsions primales qui le poussent à vouloir tuer le Duc. Cette découverte le bouleverse totalement. Il se demande en fait si cette animalité en lui est innée ou acquise, et semble pencher pour la deuxième solution. On retrouve le champ lexical des animaux dans l'ensemble de ce mouvement, avec "tigre" (l.1), "fauve" et "velus" (l.5). La ligne suivante, contient une énumération avec

allégorique joue dans les fables à ce titre. Les animaux assument la fonction de miroir, que l’on tend à l’homme amoureux de lui–même pour lui faire prendre conscience de ses défauts => animalité métaphorique de l’homme. LF s’avance encore avec prudence. Animal => reflet de l’homme sans pour autant qu’il y ait animalité chez l’homme. Il y a une incertitude du reflet spéculaire. p. 323 : LF ne prend plus de gants : l’homme agit et se prend pour un animal. Il l’affirme sans passer par des détours. =>

automatique ou lorsqu’il est en proie à une terreur panique par exemple. En somme, la conscience, selon Alain, c’est en quelque sorte dépasser nôtre animalité. Mais quelle différence y a-t-il entre la conception qu’Alain nous donne de la conscience et la définition de la Vertu chrétienne ? Devenir Humain, cela ne signifierait-il pas aussi dépasser nôtre humanité ? La vision d’Alain ne nous conduit-elle pas tout simplement à un surhumanisme ? Enfin quelle comparaison peut-on faire entre la pensée d’Alain

à travers la répétition du terme « cœur » dans le monologue de Lorenzo. Terme très important dans la tradition romantique car il est considéré comme le siège des émotions, des sentiments et donc du lyrisme. D’ailleurs, Lorenzo s’interroge sur son humanité : « Sont-ce bien les battements d’un cœur humain que sens là ? », est-il ou non un monstre capable d’assassiner quelqu’un ? L’invocation à Dieu, « O Dieu ? » apparaît aussi comme procédé lyrique : Lorenzo exalte ses sentiments : il passe de la

l'aliénation de la nature mais également l'homme échappe à l'aliénation de sa condition originelle : il doit tiré de la nature sa subsistance, il est soumis aux conditions naturelles. Il doit suivre la nature, il est nomade, il ne peut développé son humanité. Cependant, le travail quoi qu'étant une valeur dans nos sociétés actuelles, est toujours perçu de façon négative: c'est une torture et si on pouvait ne pas travailler on hésiterait pas donc il semblerait que le travail soit toujours aliénante

l’Homme, la culture semble s’opposer à la nature en la modifiant et en la transformant. Il serait alors intéressant de nous demander si la culture fait perdre ses caractéristiques à l'être humain ou bien si elle révèle au contraire pleinement son humanité ? Nous pourrions dire que la culture conditionne l’esprit humain et ainsi, atténue ses pulsions et instincts naturels. Cependant, la culture, encrée dans les mœurs, devient une seconde nature de l'homme et concourt même parfois à sa survie. La nature

et pouvons acquérir les caractéristiques humaines tel que la raison, la moral, la conscience, la justice. -Le rôle du travail dans le développement du genre humain est considérable, en effet l'homme transforme la nature et s'éloigne de son animalité première en se perfectionnant dans le mode de la technique et en inventant des nouveaux outils; associé alors avec l'apparition de la culture - La culture peut humaniser l'homme, en effet la culture est l'un des facteurs qui permet à l'homme

pas comme un objet utilitaire ou une moisissure, explique Sartre. Seul sa pensée prescrit ce qu’il peut être. L’homme n’est pas « naturel ». L’homme est laissé à lui-même dans la nature en ayant à charge, à travers sa propre culture, de former une humanité que la nature ne peut pas former pour lui. Tel est le rôle de l’éducation. Et nous voilà confronté au problème de savoir comment cette genèse s'opère. En termes simples la question est : en quel sens peut-on dire que l’être humain est un être de

plan moral: il parle du «devoir» de s’ «opposer à eux, lucidement, fermement » à Dudard. Bérenger, en fait, s’est rendu compte de la gravité des transformations qui s’opèrent sous ses yeux. Il est humain et il voit que cette humanité peut aisément se métamorphoser en animalité brutale et univoque. Conclusion : B. exaspéré par les objections de Dudard semble sur le point de renoncer à lui tenir tête. Il est dans la plainte et sur le point de se résigner. C’est un moment dangereux en ce sens que B

matérialisée qui amplifie, facilite ou même transforme mon action. Si bien qu'il vient rapidement à l'idée que le développement de cette constellation d'objets­moyens qui nous entoure est un phénomène humain, peut­être même un phénomène où se joue notre humanité. Certains animaux utilisent des outils certes, mais ils ne les conservent que rarement, et surtout n'impriment pas cette trace aussi profonde à leur écosystème au point d'en retracer par leurs outils le contenu de fond en comble. L'homme fabrique