Hume Et Russell Du Sensible Au Scientifique

réalité. En effet, Platon pense la vérité comme indépendante de la pensée et du discours. Il y a selon lui une réalité vraie qui ne s’oppose pas tant à une « réalité fausse » qu’à une réalité dégradée et aux apparences qui la constituent. Le monde sensible, auquel nous sommes attachés en raison de notre corporéité, est un monde ayant un faible degré de réalité en ce sens qu’il est peuplé de copies des Idées intelligibles. Or ce sont bien ces dernières qui constituent la vérité et cette vérité n’est

réalité. En effet, Platon pense la vérité comme indépendante de la pensée et du discours. Il y a selon lui une réalité vraie qui ne s’oppose pas tant à une « réalité fausse » qu’à une réalité dégradée et aux apparences qui la constituent. Le monde sensible, auquel nous sommes attachés en raison de notre corporéité, est un monde ayant un faible degré de réalité en ce sens qu’il est peuplé de copies des Idées intelligibles. Or ce sont bien ces dernières qui constituent la vérité et cette vérité n’est

ce fait l’ataraxie (: absence de trouble dans l’âme et de douleur dans le corps). Problème: le scepticisme est radical; il oblige à reconsidérer l’idée de vérité. Y a-t-il une vérité indépendante de la notion de démonstration? Réponse fournie par Hume. L’induction peut amener à la vérité. Un simple fait nouveau est suffisant pour ruiner une démonstration. La déduction comme l’induction sont des modes de réflexion. Les insuffisances de la démonstration conduisent au scepticisme. Celui-ci permet

Tables de la Loi ou Coran) – dont il ne faut pas douter sous peine d'être accusé de renoncer à sa foi – excommunication, procès de l'Inquisition et de Socrate ≠ vérités multiples, relatives : vérités scientifiques, relatives à l'avancée des connaissances, aux différents domaines du savoir scientifique ; savoir cumulatif, progressif : erreurs/rectifications grâce au doute (donner un exemple ! Lamarck/Darwin) B. Ce n'est pas parce que la vérité est provisoire – une théorie est valable tant qu'on

connaissance et pour déterminer l'objet de la connaissance sensible, mais par l'usage de ce concept rien de son essence n'est vraiment connu. La chose en soi est une limitation de la connaissance et c'est ainsi qu'elle agit sur nos représentations, de manière négative. La chose en soi est ce que l'intuition sensible ne peut atteindre. Tout objet ne peut être déterminé pour un être fini que par l'opération conjointe de l'entendement et de l'intuition sensible, la chose en soi se présente donc comme ce qui est

réel s'appréhende aussi par l'expérience sensible (ex : personne ne pourra me convaincre par un raisonnement qu'un objet est noir si je le vois rose). Dans l'histoire des sciences, de la philosophie, la logique s'est constituée en éliminant d'un raisonnement toute référence sensible. Aristote – Syllogisme Tous les Hommes sont mortels. Or Socrate est un Homme. Donc Socrate est mortel. Aristote essaye de reformuler le raisonnement par rapport au sensible. Tout f est g. Or x est f. Donc x est

On ne doute spontanément pas, du moins en philosophie, ou dans les sciences, qu’il puisse exister une « nature des choses » . Ce que cherche le métaphysicien, ainsi que le scientifique (si bien sûr il n’est pas instrumentaliste mais réaliste, ie, s’il considère que les théories scientifiques visent, non pas à être des fictions utiles pour le calcul, et la pratique humaine, mais des miroirs de ce à quoi ressemble réellement le monde), c’est l’essence des choses, leur constitution intrinsèque. Par

réalité. En effet, Platon pense la vérité comme indépendante de la pensée et du discours. Il y a selon lui une réalité vraie qui ne s’oppose pas tant à une « réalité fausse » qu’à une réalité dégradée et aux apparences qui la constituent. Le monde sensible, auquel nous sommes attachés en raison de notre corporéité, est un monde ayant un faible degré de réalité en ce sens qu’il est peuplé de copies des Idées intelligibles. Or ce sont bien ces dernières qui constituent la vérité et cette vérité n’est

donne à voir, une vérité contraignante, qui s’impose. « Je crois ce que je vois », dit-on généralement. Peut-on toujours s’en remettre à ce que l’on perçoit pour avoir accès au vrai ? Les faits, qui sont perçus, qui font l’objet d’une perception sensible, sont eux aussi remis en cause dans le film : ex du couteau. Le réel, pense-t-on généralement, c’est ce que l’on touche, que l’on voit, que l’on manipule, comme le couteau du film. Or ce que montre Henri Fonda, c’est que l’on ne peut se fier à ses

condition ». Bacon (philosophe) (1561-1626), philosophe anglais et homme d’État, un des pionniers de la pensée scientifique moderne. Hobbes (1588-1679), philosophe anglais, auteur de la célèbre formule « l’Homme est un loup pour l’Homme » et d’une description du comportement humain selon une perspective mécaniste et naturaliste. Descartes (1596-1650), philosophe, scientifique et mathématicien français, un des promoteurs du rationalisme moderne. Pascal (1623-1662), mathématicien, physicien