Humour

1 - Fondements historiques de l’humour Le terme d'«humour» a une histoire bien connue. Déformation du français «humeur», il ne prend le sens que nous lui donnons aujourd'hui qu'entre le XVIIe et XVIIIe siècle en Angleterre et seulement un siècle plus tard en Europe. Avant le XIXe siècle, ce terme était méconnu des français, et les personnes qui faisaient de « l’humour » ne pouvaient vraiment définir leur activité. Il y a déjà des traces d’humour à l’époque mais il était beaucoup plus restreint

se rattacher à la vie , prenaient plaisir à rire de toutes les situations qui se presentaient à elles. Le rire était alors même dans les situations les plus tragiques, un élément revivifiant , pour elle on peut rire jusqu 'à la dernière minute. L 'humour sert alors à supporter la douleur tout en laissant la douleur faire son oeuvre. On rit pour tenir le coup , se sentir proche des autres.On se moque de notre malheur dans le but de le rejeter. Le rire est aussi contestataire Ainsi Coluche en 1981

utilisé ironiquement. La prétérition qui consiste à dire ce que l’on ne veut pas dire, l’hyperbole et l’ajout de commentaires décalés, sont aussi utilisés. Dans une argumentation, l’ironie consiste à donner la parole à son adversaire pour montrer avec humour, les lacunes de son raisonnement. Dans une énonciation, l’auteur met délibérément une distance entre lui et son énoncé. L’ironie fut souvent utilisée par les philosophes les plus révoltés du XVIII° siècle. Voltaire par exemple, qui fut connu pour

texte polémique descriptif, du journal Libération écrit par Bruno Icher et Gilles Renault qui dénonce la censure médiatique sur les politiciens, intitulé "Quand les politiques bouffent du bouffon" et publié le 27 mars 2010. Le mélange politique et humour est un sujet de prédilection de l'humoriste Pierre Desproges, en 1997, dan un extrait polémique argumentatif qui traite de la démocratie française, publié aux Chroniques de la Haine ordinaire aux éditions du Seuil, intitulé "La démocratie". Et tout

autodafé » (oxymore) ; « petit feu » / « grand cérémonie » ; « un secret infaillible pour empêcher la terre de trembler » / « le même jour la terre trembla de nouveau dans un fracas épouvantable ». Les procédés de décalage (absurde) ou d’atténuation (humour) qui concourent à renverser l’éloge de l’autodafé en jouant sur l’implicite relèvent également de l’écriture ironique au sens large.  L’absurde, l’humour et l’ironie amusent le lecteur, et captent ainsi son attention plus aisément qu’un discours

autre lorsque Charlot, suite à son accident, dû abandonner son rêve d’habiter la maison qu’il avait construite (p.67). Bref, Laberge est peut-être un écrivain désespéré, qui voit le monde de manière négative. On peut également dire qu’il utilise un humour noir, pas parce que La Scouine est un roman qui nous fait rire, mais bien dans la manière qu’il traite certaine situation, afin de faire ressortir le ridicule dans la cruauté. Par exemple, lorsque le Schno est retrouvé mort, la réaction de son frère

analyse, on voit, au cours de ce passage, que la narratrice revient sur son parcours social en attirant l'attention sur ses déconvenues successives et sur la chute vertigineuse de ses ambitions. Elle procède ainsi à un examen rétrospectif où elle mêle humour et ironie car ses propos sont en total décalage par rapport aux événements mais aussi par rapport à elle-même. Un tel texte n'est pas sans nous faire penser au premier roman d'Amélie Nothomb Hygiène de l'assassin publié en 1992 dans lequel elle exprime

encore «  les muscles plus forts ». Elle se libère de la domination de son maris qui, eux, rendent les femmes « esclaves ». Le rire est un signe de courage. Dans le film « La vie est belle » de Roberto Benigni, nous voyons que le cinéaste montre avec humour la vie dans un camps de concentration. Dans ce film c'est un père qui montre par le jeu la captivité. Il ya donc des sujets graves que l'on peut traiter sur le mode humoristique. Mais pouvons-nous vraiment rire de tout ? L'humour ne doit pas

tant que serveur au Grand Hôtel. Au cours de ses escapades en ville avec son ami Ferruzzio, Guido tombe amoureux de la maitresse d’école Dora (qui est interprétée par la femme de Roberto Benigni, Nicoletta Braschi). Dès lors, il va utiliser tout son humour et son charisme pour séduire sa «principessa». Alors que les lois raciales viennent juste d’être promulguées en Italie, Roberto Benigni ne va pas hésiter à se faire passer pour un inspecteur scolaire et à tourner l’idéologie fasciste en dérision totale

l'humour. L'exégèse d'une pièce comique dépend de chacun des spectateurs.En effet, il semblerait que caque comédie puisse être vue différemment par chacun d'entre nous. On peut se demander alors, si la comédie n'aborde pas, a travers ses farces et son humour, des questions sociales et culturelles graves, qui permettent de faire réfléchir le spectateur. ! Comme toute oeuvre humoristique, la comédie est une source de rire et de divertissement. C’est pour cela que lʼon pourrait d’abord penser que ce type