IG Farben

(BASF, 1894-1911) L’ammoniac était important en temps de guerre et l’Allemagne a dû chercher un autre moyen que l’approvisionnement par les autres pays (en raison du blocus maritime anglais). o 1904 : fondation du Dreibund ou ‘petite IG’ (BASF-Bayer-Agfa) ; 1925 : IG Farben Regroupement d’entreprises moyennes et démentellement après la 2e GM en 1950. • Electricité : de l’éclairage à l’informatique o Thomas Edison et le laboratoire de Menlo Park (1876) o Extension en 1990 : General Electric Company o

des études d’ingénieur à l’école de chimie de l’université Johann Wolfgang Gœthe de Frankfurt am Main. Le reste est venu de la déduction, de mes recherches. J’avais lu quelque part que c’est dans les laboratoires du groupe de chimie industrielle IG Farben, avec l’appui de l’université JWG, sous la direction du très sinistre Nebe, le chef de l’Einsatzgruppe B, que le Zyklon B, le gaz de la mort, avait été mis au point. Dès lors, je ne pouvais écarter l’hypothèse que papa, qui terminait son cursus à

d'affaires. Mais le grand patronat s'est vite rallié à lui, et a amplement bénéficié de la restauration de l'économie puis du pillage de l'Europe, allant jusqu'à se compromettre souvent dans l'exploitation de la main-d'œuvre concentrationnaire (IG Farben à Auschwitz, Siemens à Ravensbrück)[41]. Alors que tous les éléments conservateurs (militaires, aristocrates, hommes d'Église), ont fourni leur tribut à la (faible) résistance allemande, le patronat y est resté remarquablement peu présent. Une des

main d’œuvre utile aux entreprises, sous forme de kommandos rattachés aux camps. ● Jusqu’en 43 c’est le primat de l’élimination puis on accorde plus d’importance au travail forcé au profit des grosses industries allemandes : - IG Farben tient l’usine Buna à Auschwitz (Février 41) - Krupp utilise 1500 pyjamas rayés en plus de ses 18 000 prisonniers de guerre à Essen. - Siemens et Roechling aussi. ● La vie dans les camps est terrible : Levé à 4 ou 5h, toilette

d'affaires. Mais le grand patronat s'est vite rallié à lui, et a amplement bénéficié de la restauration de l'économie puis du pillage de l'Europe, allant jusqu'à se compromettre souvent dans l'exploitation de la main-d'œuvre concentrationnaire (IG Farben à Auschwitz, Siemens à Ravensbrück)45. Alors que tous les éléments conservateurs (militaires, aristocrates, hommes d'Église), ont fourni leur tribut à la (faible) résistance allemande, le patronat y est resté remarquablement peu présent. Une des

d'affaires. Mais le grand patronat s'est vite rallié à lui, et a amplement bénéficié de la restauration de l'économie puis du pillage de l'Europe, allant jusqu'à se compromettre souvent dans l'exploitation de la main-d'œuvre concentrationnaire (IG Farben à Auschwitz, Siemens à Ravensbrück)[38]. Alors que tous les éléments conservateurs (militaires, aristocrates, hommes d'Église), ont fourni leur tribut à la (faible) résistance allemande, le patronat y est resté remarquablement peu présent. Une des

Division of Germany..., op. cit., passim. 28 . Voir Nathalie Sirach, "La perception française de la politique allemande des États-Unis de 1943 à 1945", mémoire de maîtrise, UTM, 1989, 1ère partie (notamment sur la connaissance française des liens IG Farben -Standard Oil of New Jersey), p. 4-25 ; références des notes 22 et 24 ; A. Lacroix-Riz, "Une "politique douce" précoce : Paris face à la politique allemande de Washington 1944-1945", Revue d'Histoire moderne et contemporaine (RHMC), n° 3, t. 383

forme de bloc économique et financier dont le mark aurait été la monnaie de réserve et les places financières (Berlin et Vienne). Dès 1940, une concentration de la finance et du commerce se fait à Berlin. Les grands groupes industriels allemands (IG Farben pour la chimie) commencent à réorganiser l’industrie et le commerce européen en cartels et associations commerciales centrés sur le Reich. Les puissants Reichwerke prirent le contrôle de l’industrie lourde dans les pays occupés pour alimenter la

pouvoir de la technostructure. Le détaillant est de + en + lié au fabricant. Pour contrôler les marchés, les firmes continuent leur mouvement de concentration. Ainsi par exemple en Allemagne, une firme créée en 1923 contrôle 4/5 de la chimie en 1938, IG Farben. Aussi en GB ICI(chimie). L'originalité par rapport au concentrations antérieures, est que souvent elles vont de paire avec prise de contrôle des marché internationaux. C'est ce qui va se passer à la fin des années 20 pour le pétrole, la Shell, la

d'affaires. Mais le grand patronat s'est vite rallié à lui, et a amplement bénéficié de la restauration de l'économie puis du pillage de l'Europe, allant jusqu'à se compromettre souvent dans l'exploitation de la main-d'œuvre concentrationnaire (IG Farben à Auschwitz, Siemens à Ravensbrück)42. Alors que tous les éléments conservateurs (militaires, aristocrates, hommes d'Église), ont fourni leur tribut à la (faible) résistance allemande, le patronat y est resté remarquablement peu présent. Une des